Nous quittons définitivement l’Océanie ce dimanche matin pour nous rendre sur les terres africaines. Et c’est Maurice qui sera la première terre touchée. Nous y faisons escale pour quelques jours, profitant de voler avec la compagnie Air Mauritius et ainsi ne payant que la taxe d’aéroport pour cette arrêt prolonger, sans renchérir le prix du billet. Mais ici, nous ne nous sommes occupés de rien. C’est la maman de Claire qui a tout resérvé, et c’est ainsi au Sugar beach Hotel que nous arrivons.
On ne se cache pas, c’est un hotel qui se prête très bien à ne rien faire. Les enfants sont, eux, occupés entre le kid’s club ou le Teenager Club, alors que les parents se la coule douce entre séance de fitness, de yoga ou autres activités agréables comme la plongée notamment. L’île en elle-même, nous n’en aurons presque rien vu, mais le peu nous donne vraiment envie de revernir une fois. La plage de Sugar Beach, situé dans la région de Flic en Flac, est absolument somptueuse. Les yeux se régalent et personne ne trouve rien à redire sur la beauté du lieu.
Si l’air est agréable en cette saison d’hiver, il ne fait pas vraiment assez chaud pour réellement profiter de l’océan indien qui est un peu frais, mais qui offre pourtant de superbes couleurs donnant envie d’y plonger. C’est d’ailleurs cela qui me mettra à l’eau, la plongée. Juste une seule, sur la Cathédrale qui semble être une plongée connue de Maurice. Et bien aller, c’était une très belle sortie et la faune marine à observer est intéressante, sans aucun doute.
Moi, je repars déjà mercredi matin, après juste deux journée passées ici. Je dis au revoir à Carmita que je ne reverrai pas avant plusieurs mois, ainsi qu’à ma famille qui viendra, elle, me rejoindre dans 3 jours à Durban quand Rhino sera sorti du port et remis en ordre pour la suite du voyage en sa compagnie.
Claire reste donc accompagnée de sa maman jusqu’au vendredi en continuant ce rythme effréné d’activités relaxante, la vie dure des vacances quoi. Pendant ce temps, les enfants nous ont montré à quel point ils sont prêts pour un retour en Suisse dans quelques mois. Amélie, par exemple, aura passé ici son temps au kid’s club, jouissant du temps partagé avec d’autres enfants de son âge. Elle semble donc parfaitement mure pour un retour dans un système scolaire sédentaire. Jimmy, lui, nous a montré à quel point le sport est important pour lui, passant le plus clair de son temps ici à jouer au volley, au foot, ou tout autre sport de balle, ou encore sur des bateaux à voile. Puis, Soraya arrive elle dans un âge où l’intégration sociale est importante. Elle a eu droit, ici, de sortir le soir au club des ados pour jouer au billard ou faire d’autres activités. Cela est rassurant pour nous, parents, dans l’optique d’un retour dans une vie sédentaire. Les enfants aurons toujours leur côté sauvage, que nous ferons en sorte de maintenir, mais tout en étant capable de s’intégrer à une vie standard.
Mercredi vient donc le temps, pour les miens, de dire au revoir à la maman de Claire et ce n’est pas sans de chaudes larmes que cela se fait. Un moment d’émotion comme à chaque fois que nous disons au revoir à un membre de la famille venu nous dire bonjour et que nous quittons pour une durée indéterminée. Mais c’est aussi entièrement satisfait de ces 5 semaines passées ensemble que la séparation se fait, car de fait, une cohabitation aussi longue n’est pas toujours évidente et pourtant cela s’est passé parfaitement bien. Nous la remercions beaucoup pour sa capacité à faire preuve de simplicité et à accepter le peu de confort à certain instants du voyage.
Quant à Claire et les Loulous, c’est samedi qu’eux prennent l’avion pour me rejoindre à Durban où je suis depuis trois jours. C’est donc chargés comme des mules qu’ils quittent l’hôtel, prêt à venir sur ce nouveau continent…