Et zou, on s’en va de l’Afrique. Du 21 au 26 avril 2017

Voici, voilà, on est venu, et on s’en va… Bon, ça sonne un peu louche comme ça, mais ça ne l’est pas !

Nous voici de retour à Durban, 8 mois après y être arrivé en provenance de l’Australie, avec une escale mauricienne. Malheureusement, comme beaucoup le savent, ce ne sont pas 8 mois que nous avons passés ici, mais plutôt quatre et demi. Et oui, il y a eu ce retour inattendu en Suisse pour cette satanée opération du dos… mais peu importe, nous sommes super contents de ce que nous avons vécu ici en Afrique Australe, et, comme on l’a dit précédemment, la suite du programme que nous nous sommes préparé est plutôt pas mal ; Malaisie puis Belgique et France avant le retour comme initialement prévu, mi-juin, en Suisse.

Pour ces derniers jours en Afrique du Sud, et bien il n’y a pas grand-chose à raconter, et ce ne sera pas un long article. Nous consacrons l’ensemble de notre temps aux préparatifs de Rhino, de nos affaires sac-à-dos et, bien-entendu, à la sécurisation pour le transport en bateau de notre maison. En gros, samedi et dimanche sont consacrés au tri et au nettoyage intérieur comme extérieur. Nous y passons beaucoup de temps et y mettons beaucoup d’énergie.

1 nettoyages

Lundi matin, nous avons rendez-vous à la douane pour le contrôle de routine du numéro de châssis avant l’apposition du tampon de sortie sur le Carnet de Passage en Douane.

2 CPD

Juste après cela, je dépose Claire et les enfants au Gateway Mall pour une séance cinéma. La Belle et la Bête, 187ème version est sortie et les filles veulent le voir. C’est une très bonne idée puisque je dois aller changer les pneus de Rhino, histoire d’arriver en Europe avec une dimension homologuée, pas comme maintenant. C’est à Verulam que j’ai trouvé un gars avec les bonnes dimensions et indice de charge. Mais quand je l’avais appelé il y a 5 jours, je n’avais pas vu le quartier dans lequel il se trouvait. Je dois dire que j’ai longuement hésité à m’engager là, et plus encore à m’y arrêter pour plus d’une heure. Bon, le shop lui est propre et un peu en retrait de la partie dégueu et chaude de la rue principale. Le travail se fait en deux heures. Oui, vous avez bien lu, deux heures pour six roues ! Et en plus, on me jure que la pression est à 5.2bar comme demandé, mais quand j’exige le contrôle devant mes yeux de la pression des pneus, car je savais que ces branlos n’auraient pas fait ce que je demandais, l’employé dit à son patron : « je n’arrive pas à gonfler la roue extérieur des jumelées ». Et son patron de faire 4 pas, d’ouvrir un carton, et de lui tendre une extension. Je le vois se démener, se donner autant de peine que ce qu’il en a, puis décide de le faire moi-même quand il dit que le job est fait, mais qu’en réalité il n’y a toujours pas la pression demandée…. Aaaaaah l’Afrique, pour ce point-là elle ne me manquera pas.

3 pneus

Mardi en début d’après-midi, nous recevons enfin la confirmation du chargement de Rhino sur le bateau du 28, ce qui fait que nous devrons le déposer demain, mercredi, au matin. Du coup, nous passons la deuxième vitesse. Nous frottons, emballons, déplaçons, modifions, et préparons nos paquetage. En même temps que cela, nous recherchons des billets d’avion pour le lendemain, en espérant nous envoler pour Kuala Lumpur en soirée. Mais les billets que nous trouvons sont près de deux mille francs plus chers qu’il y a cinq jours. Alors au culot, j’appelle Emirates Afrique du Sud en direct, ce qui ne marche qu’avec un numéro sud-africain bien sûr. Et jamais une carte SIM locale ne nous aura fait économiser autant. En plus de rattraper les deux mille francs additionnels, nous économisons encore 200 francs sur le prix d’il y a cinq jours. Alors ça y est, nous mettons toutes les planches en bois pour sécuriser les fenêtres, condamnons le passage entre la cabine conducteur et la partie habitable, puis nous nous rendons mercredi matin chez l’agent maritime. Claire y restera dans la salle d’attente avec les enfants en disposant du wifi, et moi je me rends au port pour y déposer notre Rhino. Tout se passe à merveille, si ce n’est une attente interminable. Je reviens vers 13h30 à l’office où Vassie, l’agente maritime, nous a fait livrer un curry typique de Durban où la communauté indienne est très présente. On la remercie beaucoup car, en plus de cela, Vassie s’est montrée disponible et extrêmement gentille. Elle, ainsi que Martin McGowan de chez « IVSS shipping of vehicle » ont fait un immense job pour nous rendre l’envoi possible en une semaine une fois qu’ils ont reçu notre confirmation. Et pour l’anecdote, les employés de Vassie ont dû user de leurs outils pour libérer Amélie qui n’arrivait plus à ouvrir la porte des toilettes, la pauvre.

Voilà, une nouvelle page se tourne amenant à la fin de notre aventure africaine, mais ajoutant maintenant quelques lignes sur le continent Asiatique que nous n’avions touché que durant cinq jours à Bali lors de notre petite escapade depuis l’Australie. On s’en réjouit déjà pour son ambiance si particulière, sa nourriture excellente et aussi pour y revivre une aventure en sac-à-dos, ce que nous n’avions plus fait depuis longtemps…

 

Marakele et le Berceau de l’Humanité. Du 14 au 18 avril 2017

Nous voici donc de retour en Afrique du Sud en ce vendredi saint. Entre Kasane et la frontière de Martin’s Drift, nous avons encore réalisé deux bivouacs sur sol Botswanais, dont un proche d’Elephant Sand, avec beaucoup d’éléphants dans les parages. Mais la plus grosse surprise de ces deux jours nous séparant de Kasane à notre entrée en Afrique du Sud sera certainement la colonne de véhicules que nous trouvons à la douane. Nous ne le savions pas, une quantité pharaonique de botswanais se rendent en AS pour y fêter Pâques. En arrivant à la douane, il doit bien y avoir 1km de véhicules, dont un grand nombre de bus de plus de 50 personnes. Je n’en suis pas spécialement fier, mais je me suis arrangé au culot pour passer devant le kilomètre de véhicule, prétextant tantôt à la police que comme les camionneurs je pouvais passer devant tout le monde puisque je devais aussi passer au dédouanement, puis tantôt, devant un agent des douanes m’accusant d’être passé devant tout le monde, que je retournais en AS pour renvoyer mon véhicule en Europe. « Vous avez un rendez-vous ? », me demande-t-il. Oui, je lui réponds en ne prenant pas la peine de lui dire que ce n’était pas pour ces prochains jours. Nous nous en sortons au final avec 3 heures d’attente et de démarches, alors que le tout aurait pu nous attarder jusqu’au milieu de la nuit.

Ceci étant fait, nous allons au Marakele National Park. Nous ne savons rien de celui-ci, si ce n’est qu’il contient l’entier du « Big Five ». Nous allons d’ailleurs rencontrer quatre Rhino simplement en longeant le parc sur la route publique.

2 Rhino

Le camping du parc est plein, et pour des raisons de défense contre le braconnage, il nous est totalement interdit de dormir devant l’entrée du parc ou même au abords. Puis, autrement, comme toujours en AS, tous les terrains sont clôturés ! Alors, avec deux vacanciers hollandais pris au dépourvu avec leur 4×4-cellule loué, nous allons au culot chez les fermiers ayant des terres juste à côté pour demander hospice. Le premier était absent, mais le deuxième absolument ravi de pouvoir nous aider. Nous allons donc dormir dans ses terres, un véritable bush camp, avec ses Impalas, ses Kudus et autres antilopes d’élevage. Nous sommes superbement accueillis et les événements vont nous pousser, avec leur accord, à y rester 3 nuits, durant lesquels nous entendrons les hyènes, les antilopes, puis le rugissement des lions, génial. Merci mille fois à eux et à leur gentillesse !

Samedi matin, nous rentrons à l’ouverture des portes dans le Marakele NP, mais autant vous le dire, ce ne sera pas un franc succès pour l’observation des animaux, mais peut-être sommes-nous beaucoup moins assidus dans nos recherches après le vécu du Zimbabwe. Et aussi, le paysage est si magnifique, d’une beauté extraordinaire, que nos yeux se sont certainement trop souvent perdus en hauteur plutôt que dans l’épaisse végétation. Si nous n’avions pas eu un groupe d’éléphants qui a décidé de traverser devant nous, nous serions sûrement repartis avec quelques antilopes pour seules observations.

Puis il faut encore dire que nous quittons le parc tôt, à 14h. Week-end de pâques oblige, nous voulons faire quelques courses pour remplir notre frigo totalement vide puisque nous venons de traverser la douane. Mais aussi, nous allons nous rendre dans la clinique privée de Thabazimbi car ce matin Amélie avait de la fièvre, puis elle est montée crescendo pour atteindre 38.7° maintenant. Comme nous étions dans une zone de forte malaria ces dernières semaines, nous craignons le pire…

5 hôpital

Mais heureusement, pas de malaria. Par contre, Amélie nous fait une troisième angine en 2 mois ainsi qu’une infection urinaire… de nouveau des antibiotiques pour elle. Ça commence à bien faire ces ennuis de santé ici en Afrique. On en a largement ras-le-bol ! Heureusement, le point positif du moment, c’est le bivouac que nous avons. Nos hôtes nous l’avait dit : «  si vous le souhaitez, vous pouvez revenir ici pour bivouaquer ». Et ma foi, la place est agréable. Puis, comme nous sortons tardivement de l’hôpital, l’endroit est rêvé pour pouvoir fêter Pâques demain.

Car dimanche matin, même aussi loin de chez nous, nous avons la possibilité de perpétuer la tradition pascale avec des chocolats suisses ! Le lapin les avaient envoyés avec belle-maman la semaine dernière, puis elle avait délégué la mise en place à une hyène du coin qui a réalisé un travail en ordre. Au réveil des enfants, les œufs en chocolat, les œufs teintés de Claire et les lapins sont déjà éparpillés. Mais la coquine de hyène a tout de même piqué un œufs ovomaltine durant son travail. A sa place, j’aurai fait de même ! Et les enfants, une fois habillés, de gambader dans les hautes herbes à la recherche des trésors…

On adore ces moments si loin de chez nous, ça nous donne un ancrage dans certaines traditions importantes, ou tout du moins importante dans ce qu’elles représentent dans la dynamique familiale. En plus, ce champs à Impalas et Kudus est parfait pour la situation, si parfait que nous acceptons la proposition de rester encore ici. Nous pouvons même rester une semaine, nous disent les propriétaires. Alors au moins pour cette nuit encore le bivouac est assuré et nous y sommes bien.

Puis voici que ce lundi de pâques, l’envie de rouler à nouveau est là. Nous nous rendons au musée proche de Joburg, « Cradle of Humankind ». Autour de ce lieu. Une quinzaine de sites archéologiques ont dévoilé des restes d’ossement, voire même un squelette complet, des premiers hominidés. « Berceau de l’humanité » lorsque l’on traduit de l’anglais le nom du musée, c’est clairement sur le site de nos origines humaines, à tous, que nous nous trouvons, là où tout ce qui est en rapport à l’homo sapiens d’aujourd’hui a commencé… Du moins, comme en Ethiopie où lucy fut découverte, l’Afrique du Sud détient elle aussi les première trace de l’homme moderne, datant de 200’000 ans avant notre ère. Mais les squelettes, de lucy ou de Mrs Ples (en RSA), eux, datent bien de 2.5 à 3.5 millions d’années ! Les enfants y apprennent un tas de choses dans ce musée, et c’est tant mieux, car cela faisait un moment que nous n’en avions plus fréquenté.

En sortant du musée, je regarde le GPS en me demandant si j’y trouverais un endroit de bivouac. C’est en faisant cela que je réalise que nous sommes à 25km à peine de chez Ruaan et Jade, des sud-africains que nous avons déjà rencontré à 3 reprises. Et bien ce soir ce sera la quatrième… après un petit coup de fil, nous prenons la route pour nous rendre chez eux, où ils improvisent un super souper pour nous recevoir. Nous sommes très heureux de les retrouver encore une fois et passons une excellente soirée en leur compagnie. Merci à eux…

Mardi matin, nous continuons notre bonhomme de chemin pour aller visiter le Nord du Drankensberg, que nous n’avons pas encore vu, et notamment le Golden Gate National Parc

 

Un anniversaire réussi et encore une décision inattendue. Du 16 au 20 mars 2017

Chez nous le mois de mars rime avec deux anniversaires, celui de Soraya et celui de Claire. Notre grande fille, elle, est la première de l’année à le fêter. Mais aujourd’hui, veille de son anniversaire, nous allons commencer la journée par faire des repérages pour la mécanique et les pneus. Comme nous repartirons de Port Elizabeth pour l’Europe, nous voulons faire changer nos pneus avant de revenir afin de rouler en toute légalité, puisqu’actuellement nos roues sont trop grandes.

Ceci étant fait, c’est maintenant le temps de trouver un bivouac pour passer la nuit et le jour d’anniversaire de Soraya. Nous trouvons notre bonheur au sud de PE, en bord de mer, dans un lieu propre et super agréable. En arrivant sur place, nous croisons Debbie, une habitante du coin, pour lui demander où nous pourrions remplir de l’eau. Elle nous invite du coup à nous doucher chez elle et faire le plein de Rhino. Et lorsque les Nomads Road arrivent, ils ont aussi droit à cette faveur. Du coup, nous invitons Debbie à venir boire le café et partager le gâteau d’anniversaire avec nous demain. C’est donc tout propre et les réservoirs d’eau pleins que nous nous installons en front d’océan pour y admirer un beau coucher de soleil avec une belle grillade.

Le lendemain matin, nous préparons la grande installation, sortons les auvents et gonflons les ballons avant de passer au traditionnel petit déjeuner pancakes des anniversaires. Sauf que, une fois tout monté, deux gros bras aboyant comme de vrais petits yorkshires font leur apparition après avoir débouler avec leur véhicule à la manière des séries policières des plus caricaturales. En y repensant, j’en rigole tellement ils sont ridiculement sérieux. Mais sur le moment, lorsqu’ils débarquent et commence directement avec un : « what’s going on ? » (Que ce passe-t-il !?), je rigole beaucoup moins. Et à mon habitude, lorsque quelqu’un arrive dans ses grands souliers, je l’accueille avec un manque total de diplomatie et lui rentre dans le cadre comme un pitbull. Malheureusement pour nous, c’est nous qui sommes en tort. Il semblerait qu’il y ait à l’entrée du quartier un panneau d’interdiction de bivouaquer sur l’ensemble de la municipalité. Bon, comme me le rappelle Claire, c’est l’anniversaire de Soraya et on va éviter les ennuis. Nous leur expliquons que nous ne ferons que passer la journée et continuerons notre route en fin de journée afin de ne pas rester là une seconde nuit. Mais au fond, cette histoire n’aura, heureusement, rien enlevé au goût des pancakes…

Et le reste de la journée continue d’un bon pied pour Soraya qui est super heureuse d’être en compagnie d’une famille avec enfants, et comme Anastasia à 17 ans, elles trouvent de quoi s’occuper entre-elles ainsi qu’avec Jimmy. En plus, Amélie et Jimmy avaient une surprise pour Soraya. Dans le waterfront de Cape Town ils ont acheté le Cluedo spécial « Harry Potter » que Soraya avait tant voulu acheté avec son argent, au point de faire la tête un moment lorsque nous avons refusé. Alors vous pensez bien, une partie de cette journée est consacrée à ce jeu.

Le diner, comme d’habitude, est fait selon les désirs de celui qui fête, et comme d’habitude c’est une lasagne qui est demandée par Soraya. S’en suit le gâteau au chocolat que Claire a préparé, et Debbie arrive au bon moment, parfait pour partager ce moment avec le reste des cadeaux que Soraya reçoit, dont un magnifique dessin réalisé par Natascha.

Nous partons en toute fin d’après-midi pour trouver un nouveau bivouac. Malheureusement le vent s’est levé et il ne serait pas agréable de s’installer dehors, ce qui fait le bonheur des enfants puisqu’ils soupent seuls dans Rhino pendant que les parents se les caillent dehors avec un bon apéro !

5 crêpe

Et c’est même double jackpot pour eux puisqu’ils doivent sortir de Rhino également pour que les adultes puissent manger en paix. Alors comme il fait trop froid, ils se regardent un film dans loogin, le véhicule des Nomads Road. Une superbe journée d’anniversaire en très bonne compagnie se termine. C’est même d’ailleurs une petite semaine de partage qui touche à sa fin… c’est en effet samedi matin que nous quittons Greg, Magali, Natascha et Anastasia. Eux doivent repartir sur Cape Town pour y réaliser une conférence sur le thème de leur voyage dans un café. Et nous, ben nous ne savons toujours pas vraiment ce que nous voulons faire. Nous savons juste que nous venons de partager quelques jours en compagnie de personnes supers agréables. Voyager avec les nomads road est quelque chose de facile, pas de prise de tête, pas de difficulté à prendre des décisions. Nous sommes vraiment contents d’avoir eu leur présence cette dernière semaine et leur souhaitons une belle route pour les dix prochaines années !

Maintenant, pour nous, il est temps de prendre une décision sur le chemin que doit prendre notre séjour en Afrique Australe. Nous avons, aujourd’hui, sept semaines devant nous avant de mettre Rhino sur le bateau pour un mini voyage européen avant de rentrer en Suisse. Et du coup, sept semaines c’est trop long pour ne faire que rester en Afrique du Sud et l’envie de voir les chutes Victoria est là. Le seul inconvénient, c’est que nous rendre là-haut c’est 2200km de où nous sommes maintenant, et les kilomètres c’est quelque chose qu’on connait maintenant, alors on est toujours hésitant à se lancer dedans. C’est donc une décision qui doit se prendre en famille. Nous posons sur papier une série de critères que nous pondérons (plage, animaux, route, etc) et donnons des notes à chaque itinéraire. Le résultat est clair, c’est l’option devant nous mener au Botswana qui l’emporte. Nous roulerons donc jusqu’aux chutes Victoria avec bien entendu quelques arrêts dans ce nouveau pays. Par contre, ce sera sans arrêts hormis celui des bivouacs le soir que nous quitterons l’Afrique du Sud, enfin presque, car le premier stop se fait déjà à Port Elizabeth, dans un hôpital. Amélie à de la fièvre, 39.8 à son arrivée aux soins. Elle a une seconde angine en 4 semaines et le médecin nous dit qu’il faudra envisager de retirer les amygdales si cela devait encore se produire prochainement. Nous profitons de faire ausculter Soraya car ses oreilles la chicane depuis plusieurs semaines. Nous ressortons samedi soir de là avec un paquet des médicaments, antibiotiques et croisons les doigts pour que cela soit la dernière avant notre retour en Suisse.

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Donc maintenant, en route pour le Botswana que nous devrions atteindre Lundi !