On écoute notre cœur ! Du 26 au 28 février 2017

Cela fait à peine deux semaines que nous sommes en Namibie et, pourtant, nous avons déjà vu un paquet de splendides paysages. On ne nous avait pas menti, ce pays a quelque chose d’unique, spécialement lorsque l’on parle de ses dunes de Sossusvlei. La gentillesse des namibiens est aussi à relever. Mais cela fait quelques jours que quelque chose nous trotte dans la tête ; et si nous retournions en Afrique du Sud ?

Cette idée peut paraître folle, mais elle donne tout son sens lorsque l’on se met à écouter son cœur et les arguments qui en viennent. Depuis la nouvelle pour nos visas à Cape Town, il y a comme une déception qui nous habite, je m’explique : Si nous tournons en Namibie et au Botswana maintenant, il n’est pas sûr que nous puissions encore visiter l’Afrique du Sud après puisque nos 90 jours annuels seraient dépassés et que nous serions tributaires du douanier pour obtenir plus de 7 jours de transit. Et nous comptions vraiment sur l’idée de pouvoir visiter encore quelques parcs sud-africains. Nous avions quitté ce pays pour la Namibie puisque Sébastien nous y rejoignait, et c’est absolument avec un immense plaisir que nous l’avons fait. Mais Comme nous sommes à Windhoek, donc finalement pas si loin d’un retour en Afrique du Sud (800km), on s’est permis d’écouter notre cœur et les arguments suivant :

  1. L’envie de revenir dans un pays où nous avons l’impression de ne pas avoir eu le temps de faire ce que nous devions y faire
  2. Nous sommes venus en Afrique avant tous pour les animaux qui s’y trouvent. Et pour cela, l’Afrique du Sud est bien garnie, et pour bien moins cher que la Namibie et Le Botswana, d’autant plus que nous avons le passe WildCard.
  3. Dans le Nord de la Namibie, proche de l’Angola, il semblerait que la possibilité, même petite, d’attraper la malaria est présente.
  4. Actuellement, le Caprivi strip et le Botswana croule sous des trombes d’eau est de nombreuses inondations ont coupé les routes. Des connaissances néerlandaises sont bloquées actuellement entre deux routes coupées.
  5. Dû aux inondations, les routes du Botswana sont rendues « dangereuses » car les nombreux nids d’autruches sont remplis d’eau et il est impossible d’en définir la profondeur

C’est donc décidé, nous descendons à nouveau sur l’Afrique du Sud et si le cœur nous en dit le moment venu, nous remonterons au Botswana et en Namibie plus tard.

Cette décision c’est finalisé dimanche, le jour suivant le départ de Seb. Nous avons passé l’ensemble de cette journée à bichonner notre Rhino, à le nettoyer dedans comme dehors, à faire quelques entretiens techniques, et ça nous a fait drôlement du bien. Nous reprenons la route lundi matin, mais commençons par faire deux arrêts techniques à Windhoek pour réparer nos deux roues de secours plates, et recoller le pare-brise qui tient grâce à une spanset ! Une des deux roues est réparable facilement car ce n’est que la valve qui s’était éventrée. La deuxième a, malheureusement plus souffert. Le chef d’atelier me dit que le trou est trop gros pour le réparer de manière fiable mais accepte de le faire lorsque je lui dis que je ne l’utiliserai qu’en cas d’urgence. Nous repartons avec deux roues utilisables pour 10 francs. Ensuite, c’est chez Namibia Glass que nous allons recoller le pare-brise. Cela nous prendra 4h, car le chef d’atelier nous dit que c’est sûrement une des raisons qui a fait que la précédente colle n’a pas tenu, le fait que l’autre atelier nous ait laissé partir à peine une heure après la pose…

Voilà, nous pouvons maintenant y aller, en route pour l’Afrique du Sud. Nous nous dirigeons vers la douane de Nakop et faisant escale vers Asab pour la nuit. La route se passe sans difficultés et nous nous présentons à la douane mardi en fin d’après-midi. En la preuve que notre décision était la bonne, nous aurons même droit à une surprise en Afrique du Sud…

Du Spitzkoppe à Windhoek. Du 22 au 25 février 2017

Cette journée de mercredi commence un peu comme beaucoup d’autres… par une panne. Pour la deuxième fois en une semaine, la batterie n’a plus assez d’énergie pour démarrer le moteur, il est donc venu le temps de la changer. En même temps, on peut aussi se dire qu’après 4ans de bons et loyaux services notre batterie a le droit de rendre l’âme.

Et pendant que je suis au garage, Claire et Seb font des courses pour ces prochains jours. Et l’accord était qu’ils m’envoient un message quand ils seraient prêts. Du coup, une fois que je finis avec les travaux je vais encore faire le plein d’essence, puis le plein d’eau en me disant que Claire et Seb n’avaient pas encore finit. Sauf qu’en arrivant au supermarché, je trouve Seb seul devant le bâtiment. Il me dit que Claire cherche un moyen de me joindre car ils ont fait zéro pointé ce matin. Ils étaient partis sans téléphone pour me joindre ni argent pour payer les courses !

Bon, une fois les courses payées et le tout rangé, nous mettons cap sur Spitzkoppe. Le Gross Spitzkoppe est le pic le plus élevé de Namibie avec 1784m. Le parc dans lequel il se trouve est géré par la communauté locale. Le constat est identique à toute la Namibie que nous avons fait jusqu’à maintenant : les prix sont élevés en comparaison au coût de la vie et il n’y a pas de politique de prix familiale. Mais le deuxième constat est le suivant : le parc du Spitzkoppe est splendide. Nous arrivons dans un décor de type Katatjutas en Australie, en plus petit certes, mais l’endroit est magique, le bar/restaurant donne l’impression d’être en vacances, le paysage est surprenant et le site de camping est perdu dans le parc donnant l’impression d’être en camping sauvage.

Nous restons encore l’entière journée de jeudi, vacillant entre farniente, bar et une petite excursion guidée dans la partie réserve du parc. Le guide nous y présente quelques peintures rupestres et nous y voyons quelques zèbres dans un joli décor de verdure.

Vendredi matin, nous repartons tôt en direction de Windhoek. C’est que Seb repart déjà demain et nous voulons être proches de l’aéroport sans être dans la ville même. Nous trouvons une lodge avec une Game Reserve privée dans laquelle Seb pourrait y voir quelques animaux locaux, ce que nous n’avions pas planifié mais qui semble parfait pour terminer cette visite Namibienne. Pour se rendre à Dusternbrook, il faut emprunter une piste de 18km et deux passages à gué avec heureusement peu d’eau ce jour-là. Sur la route, Seb y voit ses premiers Kudus, phacochères et même des girafes ; génial !

En arrivant à la Lodge, nous sommes enchantés par le lieu, par l’ambiance et cette nature luxuriante. Nous décidons de faire un écart conséquent et de passer ces dernières 24h avec Seb dans ce magnifique endroit. Et bien entendu, même si on n’est pas toujours d’accord avec cette pratique, il est dur de toujours se privé de belle chose comme une sortie 4X4 pour voir des guépards et des léopards de tout prêt, dans un enclos de la taille de deux terrains de foot, voire trois. Ces animaux sont dans presque toutes les fermes touristiques namibiennes, c’est une pratique standard ici que de détenir des félins.

C’est donc le tour que nous faisons cette après-midi. Dès que les véhicules arrivent à la porte de l’enclos des guépards, ceux-ci sont présents et attendent avec impatience l’entrée des nourrisseurs. Et là, vous auriez dû voir la tête des enfants. Leurs yeux pétillaient et leur excitation était dure à contenir. Les guépards nous suivent sur la piste 4×4 jusqu’au lieu de nourrissage.

Pendant que les guides nourrissent les félins, nous pouvons les observer à moins d’un mètre des véhicules parfois. Nous les entendons miauler tels des chats domestiques, et avons régulièrement des contacts visuels avec eux. Il faut le dire, peu importe la dimension éthique de cette pratique, nous vivons un moment splendide au contact de ces animaux mythiques des savanes africaines.

Les guépards ont un caractère assez docile. Ils ressemblent beaucoup aux chats que nous avons et se laissent très facilement approcher. Ils viennent se faire caresser vers les guides et ne présentent aucune agressivité. Ce qui n’est pas le cas du prochain pensionnaire que nous allons voir. Le léopard reste très sauvage même en captivité, et cela se voit dans ses yeux. Il ne faut donc pas sortir les bras, les mains ou la tête des véhicules. Pour l’observation, nous restons tout de même à distance, quelques mètres, même si le léopard s’approche parfois à environ deux mètres des véhicules pour obtenir de la nourriture. Un des guides dispose, en entrant dans l’enclos, de la nourriture sur un arbre. Le léopard nous fait donc profiter de ses talents de funambule. Et là encore, la similitude avec le chat est impressionnante. Agilité et mouvement sont en tout point similaire aux fidèles compagnons d’appartement. Par contre, la taille et l’agressivité du léopard n’incite pas à la caresse.

Nous sommes tous absolument enchantés de cette expérience et pouvons retourner à la lodge remplis d’émotions. Nous passons le reste de la journée en total chill-out, en décompression de ces 10 derniers jours bien rythmés. Un apéro, un peu d’internet….

8 Lodge

Ce soir, comme c’est le dernier avec Seb, nous avions planifié de manger au restaurant, une dernière folie avant qu’il ne ‘en aille. Nous mangeons à la lodge un repas délicieux dans un cadre de type colonial. Vraiment, la lodge dans laquelle nous sommes arrivés nous enchante, et elle donne envie de refaire un jour l’Afrique ainsi, logés dans ces lieux au milieu d’étendue de savane et parfois de verdure comme ici. Le seul bémol, c’est qu’en Afrique il y a des bêtes de toute sorte. Et une fois les enfants couché, Seb et moi voulions encore boire une mousse histoire de passer un peu de temps ensemble avant son départ de demain. Sauf qu’après quelques minutes, une grosse bête totalement dégueu nous passe devant les pieds. A bien l’observer, avec ses 8 pattes, son arrière-train gros comme une balle de ping-pong et des mandibules de la taille d’un javelot, on se dit avec Seb que trainé dehors en compagnie de ce bestioles ne nous dit rien de très encourageant. On finira donc nos bière debout, dans la lumière de la lampe qui claire bien le sol, et iront nous coucher plus rapidement que prévu ! (mort de rire)

Nous voilà maintenant à samedi matin, le dernier à 6 dans Rhino ! Avant de prendre la route pour l’aéroport, Seb doit encore faire sa valise, puis nous faisons un petit tour à la marre aux hippopotames de la lodge.

La route jusqu’à Windhoek se passe très bien et nous arrivons même très en avance sur l’heure prévue. On en profite pour se faire un dernier resto à l’aéroport et on savoure ces derniers instants ensembles. Il faut dire que ces 11 jours ont été intenses, vécu à un rythme soutenu, et avoir deux heures à tuer avant que Seb ne prenne son avion nous permet de redescendre et faire comme un pas de retrait nécessaire. Les journées en sa présence ont été géniales, et sa personnalité calme et positive nous a fait le plus grand bien. Si tous ces problèmes techniques étaient survenus sans sa présence, il y aurait eu comme de l’électricité dans l’air. Mais là, avec son positivisme à tout va il m’a permis de calmer le jeu, la preuve en est avec ce fou rire lors de la dernière crevaison avant Sossusvlei. Merci à lui pour cet enseignement qu’il nous a apporté par sa simple présence, en espérant en garder une fois parti.

D’ailleurs, il n’aura pas fallu longtemps pour mettre ça en pratique. Une fois les au revoirs faits, avec l’émotion nécessaire, nous partons pour Elisenheim afin de bivouaquer dans un camping avec toutes les commodités et la possibilité de tout sortir de Rhino pour un grand nettoyage. En nous garant sur la place de camping, un des pneus arrière pète et un sifflement strident se fait entendre. Très rapidement, je trouve la fuite et cela vient de la valve qui s’est éventrée. Le changement de roue se fait plutôt rapidement cette fois-ci et honnêtement je suis très content que cela soit arrivé ici, et pas 20 km plus tôt au milieu de Windhoek, une ville pas très sûre…

Voilà, finalement ce n’est pas si dur de positiver.

 

Quand la poisse vous tient, jusqu’à Sossusvlei et même après ! Du 16 au 18 février 2017

Je vous avais laissé lors de notre dernier article au château du Baron Von Wolf, au milieu du désert du Namib, qui par ailleurs apparaît dans la série Namibia des livres d’Aldebaran, une BD fantastique que nous avions lu il y a quelques années de cela.

Nous repartons de cette endroit en début d’après-midi pour réaliser les quelques 150km qu’il nous reste à faire pour atteindre le parc de Sossusvlei. La route que nous avions faite jusque-là était correcte, il était possible de rouler à bonne allure. Sauf que depuis que nous avons quitté le village de Betta, c’est un véritable enfer que nous vivons, une route en forme de tôle ondulé dont les ondulations font près de 12 mètres de haut (non j’exagère bien entendu, mais fallait bien que je vous donne une image), une tension dans le véhicule qui met à mal les relations humaines, et une pression sur le véhicule qui est mal mené, heureusement que les paysages sont somptueux.

Mais l’idée est la suivant : soit je roule à 100km/h pour passer au-dessus de ces ondulations, soit je roule à 20 pour épouser les formes. La première option est douloureuse pour le conducteur et Rhino, la deuxième est longue et interminable. Après avoir pris quelques méchantes secouées à 100km/h lorsque les ondulations étaient si fortes que même la vitesse ne suffisait plus à ne plus trop les sentir, nous décidons de prendre notre mal en patience et de réduire la vitesse.

C’est aussi à cette instant, à une trentaine de km de Sesriem, que me vient l’idée de positionner Rhino les roues de gauche à l’extérieur de la route, le mettant à cheval au-dessus du tas de gravier que la niveleuse (pour aplatir la route) a créé. Cela semble être une bonne idée dans un premier temps, ça secoue moins. Sauf que soudain, un gros bruit se fait entendre sous le véhicule, les témoins moteur et huile s’allument sur le tableau de bord et Rhino s’arrêtent presque instantanément, le moteur ne fonctionne plus !

Je sors rapidement et vais voir sous le véhicule. Je vois de la fumée et je sens une forte odeur de carburant. J’ai peur que le feu ne prenne au niveau du pot d’échappement qui est brulant. Je réfléchis 3 secondes pour me rappeler où se trouve l’extincteur si une flamme débute. La fumée semble disparaître peu à peu et je décide d’ouvrir le capot, histoire de voir si quelque chose sort de là, mais rien ! Alors je remets le contact pour voir si quelque chose se passe, et Seb qui était sorti me dit qu’il y a du diesel qui gicle de partout. J’ai compris, on a heurté une grosse pierre avec le préfiltre Diesel et le vase décanteur a cassé. Bon, au moins la panne semble claire et j’ai de quoi réparer. Je m’enfile sous Rhino et Seb me donne un coup de main. Claire commence à couper les légumes pour le souper car ce sera bientôt l’heure du repas. Il nous faudra une vingtaine de minute pour réparer et lorsque je mets le contact, je n’ai plus de témoin allumé, le moteur redémarre et tout semble ok, ouff…..

Nous arrivons tard à Sesriem et nous nous installons au camping après que j’aie bien fait rire les réceptionnistes avec mes habits totalement tachés de graisse et autre. Mais j’ai quand même eu droit aux félicitations de l’un d’entre eux qui relevait le fait d’avoir pu réglé le problème moi-même.

Vendredi matin, nous partons à 5h30 du camping pour aller voir le lever de soleil dans le somptueux parc de Sossusvlei. Nous réalisons les 60km jusqu’au parking sans souci puisque la route à l’intérieur du parc est goudronnée. Mais arrivés au bout, nous devons prendre des navettes 4×4 pour continuer puisque tout est fait de sable. Un système de shuttle tourne en permanence et emmène les visiteurs sans 4×4 aux points de Dead Vlei et Sossusvlei. Nous sommes ni plus ni moins dans le désert le plus vieux du monde ! Et la couleur de ses dunes de sable orange est juste somptueuse. Nous restons quelques heures dans la région de Dead Vlei.

Mais la chaleur commence à venir et nous laissons Seb qui fait de la photo seul pour qu’il puisse prendre le temps. Nous arrivons au deuxième arrêt, Sossusvlei, mais restons un peu sur notre faim, car le spectacle nous semble largement plus grandiose au premier. Mais ce n’est pas grave, si le lieu est moins impressionnant, il est quand même beau et nous nous installons sous un arbre pour y prendre le gouter en compagnie de petits oiseaux pour qui nous fabriquons une auge à eau.

En revenant à Rhino, j’entreprends de nouvelles réparations sur Rhino. En roulant aussi vite sur les pistes africaines, les cailloux sont projetés à l’arrière et frappent la jupe en alu sur laquelle sont fixés les feux arrière. Cela a pour effet de déformer la plaque et les feux ne tiennent plus très bien. Aussi, l’échelle pour monter sur le toit s’est un peu décollée et les vis un peu sorties. Je fixe tout cela à la colle à pare-brise et espère que cela suffira.

Nous repartons du parc une fois Seb de retour et roulons jusqu’à Sesriem pour y manger et prendre une douche « rafraichissante ». Il fait 40° et nous subissons tous les effets de la chaleur, Jimmy en premier qui est malade depuis hier avec de la fièvre et il atteint le 39.2° ! Nous lui donnons un anti-inflammatoire et partons en direction de Walvis Bay, notre prochaine destination. Mais la route est à nouveau non asphaltée. Et cette fois-ci, on y va bien plus lentement, histoire de ne pas mettre trop à mal notre Rhino. Mais rien n’y fait, lorsque la poisse vous colle, elle vous colle et c’est tout ! Vous rappelez-vous de notre pare-brise éclaté en Afrique du Sud par une pintade ? Nous l’avions fait réparé à Bloemfontein et quelques centaines de kilomètres plus tard nous avions remarqué que de l’eau s’infiltrait en cas de pluie… on se disait que ce n’était pas trop grave car de la pluie on en avait pas beaucoup ici. Mais on avait largement sous-estimé le fait que cela pouvait être un problème de mise en œuvre et que les vibrations de la route allait tout simplement nous décoller le pare-brise !!!!! Et oui, nous avons maintenant un pare-brise qui ne tient plus que parce qu’il doit, et nous ne sommes franchement pas sûr qu’il résisterait à un freinage d’urgence.

Mais je vous l’ai dit, lorsque la poisse vous colle, elle vous colle ! Lors d’une vibration un peu plus forte que les autres, ma réparation de la fenêtre côté passager que j’avais réalisée au Lesotho a lâché et la fenêtre est tombée au fond ! Bon, on sait déjà ce qu’on fera tout à l’heure en arrivant au bivouac ! Et nous avons la chance de tomber sur un camping en rénovation dans lequel nous pouvons rester en toute sécurité, au calme pour les réparations et cela gratuitement. Avec Seb, durant que Claire prépare le souper et les enfants écrivent leur journal de bord, nous réparons tout d’abord la fenêtre mais contrairement à la réparation du Lesotho, cette fois j’ai une colle plus robuste et j’espère que cela tiendra mieux. Nous passons ensuite au pare-brise. En démontant une garniture intérieure, je vois que l’on peut accéder aux montants sur lequel la vitre est collée. On fait ce que l’on peut pour insérer le reste de colle à pare-brise que j’ai dans le tube sur une vingtaine de centimètre en-haut.

On installe également une spanset afin de sécuriser la tenue de la vitre et maintenant il ne reste plus qu’à prier pour que cela s’arrête enfin et que nous puissions arriver à Walvis Bay en un seul morceau. Et aussi, espérer que Jimmy se remette gentiment, car il est à 39° de fièvre depuis bientôt 3 jours et si cela continue jusqu’à demain, arrivée prévue à Walvis, nous devrons nous résigner à visiter un médecin !