Des amis pour un Asado et des incompétents pour notre Rhino. Du 25 au 29 octobre 2015

Aujourd’hui, en Argentine, c’est élections présidentielles. Lorsque nous arrivons à Santiago Del Estero, la ville semble morte, trop calme. Nous allons nous établir au camping municipal comme convenu avec Enrique, notre hôte dans cette ville (Nous avions rencontré Enrique et Lucia en Bolivie. Ils faisaient un tour du monde avant de retourner dans leur ville natale pour quelques jours puis rentrer à Sidney où ils habitent). Il viendra nous chercher en milieu d’après-midi et nous profitons de ce temps posé au calme pour vaquer à nos occupations. Les enfants font l’école et jouent, Claire prépare un gâteau pour nos hôtes et moi je répare les petits bobos de Rhino, dont la fixation de la calandre et du phare gauche

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En fin d’après-midi, Enrique vient nous chercher au camping pour le fameux Asado argentin. Mais il commence par nous guider au travers de la ville pour nous faire une petite explication de celle-ci, et surtout de tout ce qui s’y fait sans aucun sens… De ce qu’il nous raconte, Santiago Del Estero est la province la plus corrompue de l’Argentine et sa ville-capital la plus pourrie de ce point de vue-là. De nombreuses constructions étatiques y sont réalisées dans une démesure de modernité et de complexité en plein centre-ville d’une cité déjà engorgée par le trafic. Ou encore, la construction d’un train du « développement » censé relié les deux plus grandes villes de la province mais s’arrêtant au milieu de champs dès sa sortie de la ville de Santiago ! Le plus flagrant serait la construction du terminal de bus. Celui-ci, déjà construit exactement à l’identique au Sud de l’Argentine, a été reproduit ici à Santiago pour des coûts 5 fois supérieurs au premier. Intéressant non !? Mais le pire dans tout cela, pour Enrique, c’est que tout le monde le sait mais personne ne s’en indigne. Ce sont tous de « branleurs », pour reprendre ses termes, qui ne veulent pas travailler et le gouvernement les aide bien à cela !

Bref, passé la demi-heure politique, nous arrivons tout d’abord chez la maman d’Enrique pour y prendre un petit apéro et connaitre le lieu où a grandi notre hôte. Nous nous rendons ensuite à la maison du papa de Lucia, l’épouse d’Enrique. L’accueil y est, encore une fois, à l’image de la chaleur argentine. Des « abrazos » et des « bienvenidos » sincères accompagnent en général la première rencontre. Lorsque nous arrivons, les braises sont déjà chaudes et la viande en train de cuire. En Argentine, l’Asado est tout un art. La grille est relativement éloignée de la braise et la viande est régulièrement retournée, offrant ainsi une sorte de cuisson lente à la viande.

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Nous passons à table très tôt… enfin très tôt pour les locaux. Sachant que nous, le Suisses, passons à table vers 18h30, ils ont avancé leur horaire de repas à 19h30 ! Eux, normalement, mangent entre 21 et 22h, c’est le rythme de Santiago. Il faut dire qu’ici, lorsqu’il fait froid, il fait 25°C ! Dans deux mois, le thermomètre devrait gentiment atteindre les 50 à 54° au plus fort de leur été. C’est pour cela que la vie commence tôt le matin, s’arrête à midi pour une longue sieste, et reprend à 16h jusqu’à 20h. Et pendant l’heure de sieste, n’espérez pas trouver un magasin ouvert dans les rues de la ville, ni aux alentours d’ailleurs !

Nous passons une superbe soirée en leur compagnie et dégustons cet Asado avec plaisir. Non seulement la viande et absolument tendre comme on l’espère à chaque grillade mais en plus elle est parfaitement assaisonnée. Toute la soirée est un régal à tous points !

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Nous nous faisons raccompagner par toute la famille à Rhino après cette belle soirée. Ils viennent ici pour voir aussi notre maison. Nous leur faisons la visite qui durera un peu moins longtemps que chez eux. Les 6 pièces de Rhino se visitent vite ! Nous nous disons au revoir mais savons d’ores et déjà que nous recroiserons Enrique et Lucia à Sidney, en Australie.

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Lundi, nous débutons notre semaine « Garage » ! A la base, nous nous rendons chez IVECO à Santiago pour faire le service de base (huile moteur, filtres) et le changement des bandes de freins à main qui ont simplement explosé. Le changement d’huile était nécessaire à la vue de sa couleur et les filtres diesel aussi. D’ailleurs, ces derniers étaient si noirs que les garagistes n’avaient jamais vu un truc pareil (merci la Pérou et la Bolivie pour vos diesels de qualité).

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Si les travaux basiques n’ont pas posés de problèmes, les autres travaux nous auront amené leur lot de soucis. Mais ça nous le découvrirons seulement sur la route pour le Paraguay. En bref, l’histoire c’est ça :

On a fait réparer les bandes du frein à main et changé les senseurs d’ABS. Pour se faire, il a fallu sortir les roues, l’axe de transmission latéral, puis la masse (disque). Pour sortir le disque, il y a une rosace de serrage qui s’ouvre avec une clé de 72 et il faut un très long bras de levier pour réussir à la tourner. Cela, il ne l’avait pas compris dans un premier temps, au premier garage. Ils ont donc commencé à taper à la masse et au burin, ces bourrins ! Je les ai arrêtés aussi vite que possible, mais trop tard, le mal était fait (mais je ne le savais pas encore). Lorsqu’ils ont eu terminé le travail, nous sommes repartis heureux car Rhino était prêt pour son futur stockage. Nous roulons environ 300km et un bruit de casserole apparait, avec la sensation que quelque chose grattait contre une autre. J’ai rapidement pensé à la roue phonique (roue dentée pour le capteur de vitesse) ! Nous nous sommes arrêté à un garage, ils ont démonté et en effet cette roue phonique était libre, avait bougé. C’est seulement en remontant que le mécano me dit que le roulement doit être mort car la masse (disque) bouge et cela laisserait du jeu qui laisserait la roue phonique libre de bouger. Malheureusement, lui n’a pas ce roulement dans sa ville, il faut aller à la prochaine. Là, 4ème passages en garage en 4 jours. Les gars démontent, se mettent au job et voient rapidement que ça bouge, en effet. Malheureusement, avant de démonter, ils ne peuvent pas nous dire s’ils ont le roulement. Alors ils enlèvent la masse et sortent le roulement, en le fracassant en mille morceaux ! A ce moment-là, on ne sait toujours pas s’ils ont un roulement de rechange… Ouf, ils en trouvent un et le remontent. Mais lorsqu’ils remettent le tout, la masse bouge encore ! Ils trouvent finalement ce que c’est. Lorsqu’au premier garage ils ont mis des coups au burin, ils ont endommagé le filetage de la rosace et du coup elle ne rentrait plus jusqu’au fond. La masse avait du jeu, le disque bougeait dans la machoir de frein et la roue phonique avait tout loisir d’aller se balader et frotter contre le senseur qu’on venait de changer….

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Bref, au final, la solution a été trouvée mais au détriment de plusieurs centaines de dollars et le changement de pièces qui n’était pas nécessaire. Lorsque nous trouvons la solution, nous sommes déjà mercredi soir et sommes proches d’entrer au Paraguay. La deuxième partie de ce passage en Argentine aura été fait de kilomètres (2000) et d’ennuis, les premiers sérieux de ce voyage, sur notre Rhino, tout cela coupé d’une superbe rencontre avec des locaux au grand cœur. Et maintenant, place au Paraguay !

L’Argentine nous fait du bien. Du 18 au 25 octobre 2015

Nous en avions besoin, comme de la Colombie près l’Amérique centrale. Après le racisme bolivien et la saleté péruvienne, le côté civilisé des constructions argentines et la qualité d’accueil des argentins est vraiment agréable à vivre.

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Juste après la douane, il y a deux Salar à traverser. Si ceux-ci n’ont rien à voir avec le Salar de Uyuni, ils sont tout de même agréables à voir.

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Dès notre arrivée ici nous pouvons le sentir. Rien qu’un simple contact dans un café où nous parquons Rhino pour la nuit et squattons leur wifi nous prouve que leur réputation chaleureuse n’est pas surfaite. Nous arrivons par la douane de Jama et toutes les démarches se font rapidement, avant de passer la nuit justement dans ce café. Ensuite, notre première découverte argentine se fait au village de Purmamarca. Nous nous baladons d’abord dans le village pour y manger notre premier asado et allons en fin d’après-midi visiter la colline aux 7 couleurs. L’ensemble de la région est composée de formations géologiques multicolores et hallucinantes, la colline aux 7 couleurs étant un condensé de toute la quebrada de humahuaca (vallée).

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Sans trop tarder, nous reprenons la route mardi matin pour nous rendre à Salta. Une constante va maintenant nous suivre durant ces quelques 6 semaines qui nous restent en Amérique du Sud, la non possibilité de perdre du temps. Nous souhaitons voir encore pas mal de choses et pour cela nous devrons rester plus superficiels.

A Salta, nous jouissons d’un camping municipal ma fois plutôt bien fait, avec place de jeux pour les loulous et plein d’espace pour courir et sortir les trottinettes. Nous profiterons, nous les parents, de nettoyer à fond intérieur et extérieur de Rino après avoir amassé tant de poussière au Sud Lipez.

Mais à Salta, nous ferons aussi une petite découverte de la ville. Elle est relativement tranquille et il est agréable de s’y promener dans ses quelques rues piétonnes. Pourtant, encore une fois, nous avons visité un peu superficiellement, sans pour autant que cela nous déplaise… nous ne sommes pas autrement faits pour les villes.

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Malheureusement, à Salta, nous apprendrons une très mauvaise nouvelle. Nous perdons ce jour une amie dans ce voyage. France s’en est allée vers les anges lors d’un petit retour chez elle au Québec, laissant son tcheum, Marc, sur le carreau au Brésil. Cela nous mettra un peu de plomb dans l’aile pour ces prochains jours. Toutefois, ayant fait un article en son hommage, je ne développerai pas plus le sujet ici. (voir l’article « une étoile s’éteint »)

De Salta, nous partons pour las quebradas de las conchas. Encore une fois, c’est une vallée faite de formations rocheuse impressionnantes. Ce que nous allons voir et les rencontres que nous allons faire dans cette entrée en Argentine va nous aider à garder un bon moral malgré le départ de France. Donc, Las Conchas est vraiment un paysage grandiose digne des plus beau Parc Nationaux des USA que nous ayons faits.

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Dans cette région, diverses formations particulières sont observables dont la Gargantua des Diablo. LeS mots me manquent pour décrire ce lieu absolument majestueux et les photos parleront mieux que mon faible vocabulaire, même si les images ne savent pas toujours retranscrire ce que les yeux voient !

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Ici sur le parking de Gargantua, nous tombons sur 2 personnes totalement inattendues. Greg et Katy, un jeune couple de français qui avaient émigré aux USA et qui ne sont autres que ceux que nous avions rencontré peu après notre entrée en Basse-Californie ! Quasi douze mois plus tard, deux chemins complétement différents, nous nous revoyons par hasard ici, encore une histoire incroyable. Et eux de nous annoncer une nouvelle réjouissante, ils vont avoir un bébé qui aura été conçu durant ce voyage…

Nous ne resterons pas plus longtemps cette fois-ci et continuons notre route pour Cafayate, en passant encore par des paysages délirants !

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Puis, arrive les vignobles de la région. Surprenant à plus d’une raison, les vignobles sont plantés dans du sable et dans une région bien aride dont l’eau ne provient d’on ne sait où… ensuite, la méthode de plantation est différente de chez nous. En effet, ils ne tirent pas les vignes sur du fil tendu entre les plantes mais au-dessus, créant ainsi comme un toit dont les feuilles font de l’ombre aux grappes pendant au-dessous.

Nous faisons une petite visite de cave en compagnie des enfants dans le vignoble de Las Nubes de José Monier, rare vigneron travaillant presque sans produits chimiques. Amélie et Jimmy y auront chacun trempé les lèvres pour y connaitre le gout du vin, mais ce ne fut pas un franc succès. Nous, parents, nous avons apprécié et dégusté les trois vins de table de la maison.

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Nous bivouaquons le soir à Quilmes, où nous arrivons vers 20h, avec encore de la lumière du jour. Ça faisait super longtemps que nous n’avions plus pu rouler si tard ! S’éloigner de la ligne de l’Equateur a aussi ses bons côtés.

Nous y visitons, le lendemain matin, son site archéologique. Sans casser des briques, il est mignon et relativement grand. Au-delà de tout, c’est son point de vue en surplomb qui est intéressant, donnant une bonne idée de sa grandeur et on y trouve une belle vue sur la plaine.

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Non loin de là, à quelques kilomètres, se trouve le musée artistique de la Pachamama. On y trouve des exemples de roches se trouvant dans la région et donnant du travail aux mineurs.

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Aussi, quelques objets artisanaux et quelques explications sur les époques précédant les Incas meublent les salles 2 et 3 du musée.

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Mais pour moi, le vrai intérêt de ces bâtiments est son architecture. Construit avec goût, réalisé avec soin et présentant de vraies formes artistiques, c’est une réussite architecturale sans conteste. Et plus que tout, ils ne sont pas tombé, à mes yeux, dans le kitch !

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Avant de repartir vraiment et de traversée la vallée passant par le col de El Infernillo, nous nous arrêtons pour une activité bien locale, l’Asado ! Une bonne grillade avec une superbe viande bien tendre… un pur régal !

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La suite du voyage jusqu’à Santiago Del Estero ne sera pas grand-chose d’autre que de la route, puis de la route encore. Nous y arrivons dimanche matin après notre première nuit en station-service depuis fort longtemps… mais attention, ici, les stations-services sont tout confort avec wifi, wc et douches propres avec eau chaude, eau et shop comme chez nous !

 

 

3 jours à San Pedro de Atacama. Du 16 au 18 octobre 2015

Dans chaque décision, il y a du bon et du moins bon. Dans la dernière que nous avons prise, celle d’écourter notre séjour sud-américain, un des dommages collatéraux est le Chili. Ce pays, offrant sûrement de superbes choses à voir, nous n’en verrons que San Pedro de Atacama et même pas ses alentours.

Nous avons environs 2 jours et demi sur place et il faut dire qu’après une telle aventure vécue au Sud de la Bolivie, notre envie était plutôt de chiller, ne rien faire quoi ! Donc, vendredi après-midi, nous restons à Rhino pour tous prendre une bonne douche bien méritée après notre disette de 9 jours afin de sauvegarder notre eau (seul un coup de lavette était toléré au Sud Lipez !!!). Puis ensuite, nous avons été remplir l’eau au centre culturel privé de l’association des Minas Escondidas. Nous nous sommes même vus invité à rester pour profiter de leur connexion internet, ce dont nous avions bien besoin afin de mettre le site à jour.

Et le soir, toujours dans un esprit de chill-out, nous nous permettons un restaurant. Et le mot « permis » est à prendre au sérieux car vous êtes ici dans le lieu le plus cher de tout le Chili. Mais en fouinant un peu, nous avons trouvé la Casa De La Piedra qui finalement nous a offert un très bon rapport qualité/prix.

La raison principale qui nous a fait venir jusqu’à San Pedro, au lieu de partir de suite sur l’Argentine, c’est l’observation des étoiles, une discipline réputée ici. Et bien pas de chance pour nous ! Nous avons, durant nos deux soirées ici, une couverture nuageuse éliminant sans scrupule ce plaisir à nos enfants, bien tristes d’ailleurs.

Samedi, c’est une matinée école qui nous occupe avant de partir nous promener encore dans ce joli petit village à l’ambiance décontractée et nous offrir une bonne glace que nous n’avions plus eu depuis longtemps. Il faut dire qu’en redescendant du Sud Lipez (entre 3900 et 5000m d’altitude) à San Pedro (2500m), nous avons gagné quelques degrés nous permettant de tomber les pulls et chaussures pour laisser place au short et aux tongs. Cela nous donne aussi envie de nous balader un peu et allons voir à peine à la sortie de San Pedro.

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C’est ensuite, en fin d’après-midi que nous retrouvons nos amis Urs et Barbara à l’hostel où ils campent. Nous avions souhaité également y dormir mais les propriétaires (totalement hors réalité encore une fois et ne voyant que les $ du touriste) nous demandaient 45US$ par nuit pour un parking en poussière ! Bref, le parking municipal gratuit fait très bien l’affaire au final, car les prix des hôtels et camping sont identiques partout ici à San Pedro…

Ce samedi soir, nous retrouvons absolument tout le monde que nous avions croisé au salar et au sud Lipez, voir même voyagé avec, dans cet hotel justement. Il y a Erdem, Vincent, Marc et les autres suisses-allemands dont j’oublie honteusement le nom ! Nous discutons longuement avec toute cette équipe et partagerons spécialement de bons moments avec Urs et Barbara autour de bons vins rouges.

2 apéro

Ce le dimanche matin que nous vivrons notre meilleur moment ici à San Pedro, au musée de la météorite. C’est son propriétaire, M. Sanchez, qui nous recevra et nous guidera. Il faut savoir que ce monsieur est un chasseur de météorite de longue date. Il est un des plus grands (si ce n’est Le) chasseur de météorite du monde. Il possède en tous cas la plus grande collection privée dont une petite partie est exposée. La valeur de ce qu’il détient est estimée à 20 millions de dollars. Il faut dire qu’il a la chance d’être sur un terrain de jeu parfait pour sa passion. Le désert d’Atacama, le plus sec au monde, offre des conditions parfaite pour la conservation des météorites (pas de décomposition, pas d’oxydation) et la recherche de celles-ci (différence de teinte importante entre météorites et fond du désert). M. Sanchez a trouvé des météorites de toutes sortes qu’il a ensuite envoyé à la NASA pour analyse, ce qui lui a permis de dater et classifier chacune d’elle. Il y a les habituelles, les météorites à la base de la formation de notre système solaire, celles que l’on retrouve le plus souvent à la surface de notre terre. Il y a les plus spéciales, celles par exemple qui étaient partie du noyau d’une « planète » donc la densité est incroyablement haute et qui offre une vue sur ce que pourrait être le noyau de notre planète terre. Puis, enfin, il y a celle qui contient des organismes vivants, ceux qui seraient à l’origine de notre vie, celle que l’on a sur la planète terre. Que ce soit l‘une ou l’autre de ces pièces de météorites, elles ont chacune une histoire et la passion de M. Sanchez nous aura permis de les comprendre, même les enfants y auront pris du plaisir.

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A la fin des explications, il est possible de toucher certaines pièces. Deux d’entre elles sont des roches extraterrestres formée de fer natif, totalement pur, sans l’oxydation que l’on trouve sur le fer de notre terre, avant son raffinage. Puis, la dernière météorite que l’on touche à une représentation bien spécial. Peu de personnes peuvent dire qu’elles ont touché la matière la plus vielle de tous l’univers. Et bien nous, oui ! En touchant cette météorite, nous touchons une matière vielle de 450’000 millions d’années…. Si ce n’est pas fou ça !

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Pourtant, ce qu’il y a de plus fou, c’est de se dire que les enfants et Claire en possèdent un bout (ils en ont acheté un chacun) et que maintenant ils ont avec eux la matière la plus vielle que nous ne pourrons jamais toucher.

C’est sur cette note incroyable que se terminera notre très courte aventure chilienne et c’est après des au revoir à nos amis d’aventure que nous prendrons la route devant nous mener à notre 15ème pays, l’Argentine !