Il va sans dire que le choix final des traitements à recevoir ou à prévoir dépendra de ses propres convictions et interprétations des conseils médicaux.
Pour nous, bien que nous soyons plutôt penchés médecine naturelle, homéopathie et autres médecines naturelles, nous avons été consulter un spécialiste des médecines tropicales et membre de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Le Dr Gauchat nous a été de bon s conseils. Il a pris le temps de nous écouter, de comprendre quel était notre projet et surtout il nous a fait un tour d’horizon de toutes les maladies (graves) que nous pourrions rencontrer. A cela, il nous a fait un résumé des raisons qui le pousse à réaliser ou non un vaccin et à donner ou non un traitement préventif ou curatif.
Dans les grandes lignes, il nous a vivement conseillé 2 vaccins. Le premier, un combiné comprenant Polio-Diphtérie-Tétanos, car la polio est en recrudescence dans plusieurs région du globe et que cette maladie laisse de grosses séquelles physique même si un traitement curatif est utilisé.
Le deuxième, la fièvre jaune. Pour la fièvre jaune, aucun traitement curatif efficace n’existe pour la forme la plus virulente. Si seul 15% des infections sont virulentes, 50% de cette part en est mortelle. Donc, mieux vaut prévenir que mourir !
Pour Soraya et les adultes, il nous a encore conseillé l’Hépatite A. Bien qu’elle ne soit pas mortelle, elle peut vous pourrir et mettre un terme à votre voyage, car elle provoque d’immenses fatigues durant 12 à 18 mois. Pour Jimmy et Amélie (avant 12 ans), s’ils attrapent la maladie elle sera détruite en 3-4 jours par les anticorps des enfants, sera vécue comme une grippe de saison et ils auront les anticorps à vie !
Et il nous a encore fortement conseillé de nous vacciné contre la méningite des sherpas, mais uniquement si nous faisons des treks accompagnés de sherpa au Népal. Comme le vaccin n’est valable que 3 ans et que nous ne savons pas encore si nous seront en contact, nous avons décidé de le réaliser en Asie si le besoin se présente.
Pour toutes les autres maladies, il nous déconseille purement et simplement les vaccins ou traitements préventifs. Les raisons de ce choix sont entre autre :
- Inefficacité des vaccins (certains inférieurs à 50%).
- Lourdeur du traitement préventif (parfois aussi lourd que le curatif).
- Facilité d’accès aux traitements curatifs.
- Risque très faible de contracter la maladie et traitement curatif existant. Pour exemple, la malaria (palud) s’attrape sur un ratio 1 contamination / 10’000 piqûres de moustiques en Amérique du Sud (augmente à 1 contamination / 100 à 1000 piqûres en Afrique) et le traitement curatif est efficace à 100% et se prend sur 12h en avalant 6 comprimés.
- L’hépatite B, elle, se transmet sexuellement ou par échange de sang. Le médecin l’a dit clairement, si le vaccin doit se faire c’est par risque d’infidélité ! Donc chez nous, il n’a pas lieu d’être. Et aujourd’hui, le 99.99% des lots de transfusion sanguine dans le monde sont contrôlés.
- L’hépatite C, elle, se transmet par échange de sang par utilisation de seringues infectées et transfusion. Même constat que pour l’hépatite B. Nous ne sommes pas toxicomanes, les lots de sang sont contrôlés et aujourd’hui les seringues sous plis stériles sont monnaie courante à travers le monde.
Pour ce qui s’agit des autres problèmes médicaux type infections, diarrhée, etc. Veuillez vous référer au document word ci-dessous.
Attention… cet article ne m’engage en aucun cas dans votre propre décision. Elle ne fait que retranscrire les choix que nous avons faits. Votre décision sera la vôtre et en aucun cas cet article peu palier aux conseils d’un médecin.
Attention à une erreur de frappe qui c’est produit dans le dossier word ! Lorsque dans les symptômes, il est noté 30C pour de la forte fièvre, il fallait bien entendu comprendre 39C et + !
A vos corrections !