En ce dimanche matin, 3 aout, nous nous sommes réveillés avec en tête notre sortie baleine ! Départ du bateau à 9h45 dans la marina de Tadoussac. Nous avons choisi d’y aller avec un navire assez gros, mais l’autre seule alternative des zodiacs. Malheureusement, ce genre de bateau ne convient guère à mos dos. Donc, c’est parti pour la chasse aux baleines, la noble bien sûr, celle faite pour observer et non détruire. Les baleines le plus souvent observées sont : La baleine à bosse et le rorqual (et le petit). Parfois, il est possible de voir des Belugas et des baleines bleues. Le trip débute assez mal. En ce jour, la mer est recouverte de brume et la visibilité ne dépasse sûrement pas les 3 à 500 mètres. Nous imaginions déjà, avec Claire, avoir dépensé 200$ inutilement. La nature nous a finalement offert un spectacle qui n’a pas de prix. Dans un premier temps, nous avons pu observer 2 petits rorquals et pleine chasse. Après quelques minutes, le bateau a changé de cap à la recherche de nouveau spécimens, les premiers étant redescendus dans les fonds. Soudainement, l’animatrice nous demande d’écouter car de la brume semble venir le son du souffle de baleine. Une baleine à bosse, pense-t-elle. Finalement, l’inattendu se présenta à nous, une baleine bleue, le plus grand animal présent sur terre, pouvant mesurer jusqu’à 30m et peser 130 tonnes. Et voilà qu’une deuxième, dotée d’une nageoire dorsale plus petite, vient sortir son dos devant nous. Les deux fois, Claire, les enfants et moi étions placés idéalement sur le bateau. Les larmes de joies n’étaient vraiment pas loin.
Au retour de la croisière, nous sommes allés quelque 1km dans le fjord du Saguenay. Ici, nous devions éventuellement voir les Belugas. Mais aucun de ceux-ci n’a voulu se présenter. Nous avons donc observé le fjord et ses tombants.
Le soir, nous avons pris route pour le parc national du Saguenay, vers Ste-Marguerite. C’est là que nous passons notre première nuit en « sauvage » ! Jusque-là, nous étions régulièrement hors camping, mais souvent en localité ou avec d’autres véhicules d’habitation. Ici, nous étions perdu dans sur une petite place de forêt, à quelques 200m de la route et quelques 10km du village. Une légère nervosité se faisait sentir en début de soirée et au moment de se coucher. Finalement, ce fut la nuit la plus reposante et calme de ce bout de voyage.
Le lundi matin, nous sommes partis pour la baie de Ste-Marguerite. Là, un spectacle à couper le souffle… des dizaines de bélugas remontant à la surface les uns après les autres. Aucune photo prise ne peut transmettre ce qui a été vécu (objectif pas assez fort). Nous sommes restés deux heures à observer ces animaux d’un blanc neige immaculé. Ensuite, nous avons été sur la plage pour nous baigner. Il était possible, par marée basse, de marcher environ 200m en gardant pied. Imaginez, vous retrouver là, dans la même eau que ces êtres doués de communication par des sons majestueux audibles depuis le rivage… vous êtes à 500, voir 300m de ces animaux, les jambes dans le Saguenay. Je suis resté de longues minutes à observer au large, contemplant le fjord et les dos blancs des bélugas remontant à la surface. Superbe sensation !
Nous avons, ensuite, repris la route pour Chicoutimi. Là, il n’y a rien à faire, mais vraiment rien ! Nous nous sommes arrêtés ici de manière à trouver du matériel pour les réparations diverses et les aménagements à réaliser. Entre autre, il a fallu que je bricole un truc pour la douchette extérieur qui s’était cassée avant notre départ. J’avais pourtant bien demandé à Tartaruga de nous remplacer la douche, ce qu’ils ont fait. Par contre, il ne nous avait pas envoyé le bon modèle. Ils sont vraiment terrible d’incompétence ces mecs ! Bref, il nous manque encore quelques trucs pour mettre dans Rhino, mais rien d’urgent.
Mardi, nous avons conduit le long du Saguenay, sur l’autre rive, pour redescendre contre le fleuve St-Laurent. Nous avons fait une petite marche à Cap Eternité et une halte à l’Anse-a-Tabatière.
En fin d’après-midi, nous avons repris la route jusqu’à St-Joseph-de-la-Rive. Sans savoir ce que nous y trouverions, nous avons finalement découvert un chouette endroit pour bivouaquer. A côté d’une ancienne école, sur un parking destiné aux touristes, avec les commodités nécessaires et un accès à la plage situé en contre-bas. La nuit fut très bonne et calme. Nous avons profité de prendre une bonne matinée de tranquillité et ainsi vaqué à nos loisirs respectifs, soit fitness-musculation pour moi et onglerie pour madame. Bénéficiant d’une connexion wi-fi venant de je ne sais où, nous avons pu Skyper avec ma sœur et sa famille ainsi que mon papa. Ça fait du bien de communiquer avec les siens !
Vers 15h, nous avons repris la route pour rejoindre Quentin et sa famille. Rappelez-vous, c’est lui qui m’avait accompagné à Halifax pour récupérer nos camping-cars. Il voyage avec son épouse et ses 5 enfants. Nous avons décidé de nous retrouver au parc MontMorency le mercredi soir…
Super que vous ayez eu une belle expérience avec la vue de baleines et belugas. C’est vraiment un événement à vivre. Je m’en lasse jamais même si maintenant ca fait 11 ans que j’habite dans une région ou les baleines font partie de la nature en été. C’est les même sentiments avec les aurores bauréale que je pense vous aurez bientôt l’occasion de voir 🙂 d’ici un deux mois. Profitez bien de votre voyage – la nature est tout simplement magnifique!
A reblogué ceci sur Mon site officiel / My official websiteet a ajouté:
Je rêve d’aller visiter le Québec, les régions francophones etc…