Nous quittons la communauté de Guachala pour nous rendre à Baños. Ici, plusieurs choses sont connues comme attractions touristiques. La première, ce sont les bains thermaux aux eaux volcaniques. Nous testons celles de El Salado, mais sans en être bien convaincu. Pourtant, ces bains sont annoncés comme étant les plus récemment rénovés ! Peu importe, c’est une expérience réchauffante !
La seconde attraction est la route des cascades. La région de Baños est rincée par de nombreuses pluies, donnant de nombreux torrents, rivières et cascades. La première, celle de la vierge, se trouve à Baños même.
La deuxième, Chamana, est plus intéressante. Faite de plusieurs étages, sont débit est plus important, donnant un son plus sourd à sa chute.
Puis, en trois, nous nous arrêtons devant celles d’Agoyan. Assez éloignées, ces deux chutes côte-à-côte restent impressionnantes par leur débit. Situées juste après le barrage, la quantité d’eau passante est bien évidemment fonction de l’ouverture des vannes de celui-ci.
Sur la route, nous voyons également une cascade éloignée dont le nom m’échappe. Pourtant, elle est très jolie !
Nous terminons « notre » route des cascades (car il y en a bien plus que 5) par le Pailón Del Diablo, certainement la plus fameuse de la région, et pour cause ! Pailón Del Diablo se rejoint par 1km de marche en pente relativement forte. Mais la manquer serait vraiment dommage. Il en coûte, une fois de plus, de sortir son porte-monnaie et de dépenser quelques dollars (1.5$/adulte). Toutefois, les travaux d’aménagement réalisés expliquent ce paiement, et c’est une des rares fois où je sens que mon argent n’est pas que profit à celui qui fait payer son bout de nature. Bref, Pailón Del Diablo c’est tout en puissance (attention à la saison sèche, le débit devient moins impressionnant) !
Tout d’abord, équipez-vous de bons habits de pluie, car même ainsi vous rentrerez totalement détrempés, mais sans avoir froid… Il est quasi impossible de s’approcher de la chute sans être giclés, même à l’étage 1 où le sentier arrive, tant la réception de la cascade est encaissée et rejette de puissantes quantités d’eau. A l’étage inférieur, 0, c’est même fraichement impressionnant ! Les vagues d’eau vous revenant contre après avoir ricoché sur le fond vous empêche de respirer. Autant dire que prendre une photo relève de l’impossible !
Arrivés à l’étage 2, après avoir quasi rampé sous les roches durant une vingtaine de mètres, c’est de là que la puissance de la cascade se ressent le mieux sans être trop giclé. Elle permet de mieux prendre la famille en photo.
Puis, le dernier, l’étage 3 vous emmène à l’arrière de la chute, à sa naissance. Le débit fait peur, osons le mot ! Une telle puissance passant à peine à 30cm de soi, sachant que la moindre chose entant en contact avec cette masse en mouvement serait simplement emporté ; le cœur s’emballe un peu ! Mais qu’importe, être là est juste une sensation folle et inhabituelle !
Nous terminons la journée par une rencontre des plus agréables. Sebastian et Andrea, voyageant en famille avec 2 garçons, qui auront fait le bonheur de Jimmy, sont d’Uruguay. Ils ont débuté en Floride et descendent sur 1 ans, donc bien plus rapide que nous. Merci à eux pour se partage et leur repas Muy Rico préparé dans leur immense camping-car américain !
Jeudi, nous commençons notre première journée de devoirs, première série de travaux à rendre pour l’école à distance ! Le travail est franchement rude, voir insolemment académique pour des enfants de cette âge ! Franchement, beaucoup d’amis français nous parlent du décrochage scolaire des enfants français et je peux comprendre. Pour Jimmy, les textes mis en lecture sont écrit en partie en vieux français, du moins dans des tournures de phrases que nous n’utilisons plus de nos jours. Moi-même, pourtant fait d’un vocabulaire relativement correct est pourvu d’un sens de l’écriture pas trop mauvais, je ne comprends parfois pas les textes de CM2 ! Et que dire de Soraya ? Elle, ses textes sont à peine plus facile de compréhension, mais alors, les questions posées pour les exercices de vérification de compréhension sont, pour reprendre un terme de notre ami parisien Jil, une véritable masturbation de l’esprit !
Peu importe, nous avons choisi ce système, nous irons au bout et essayerons d’apporter toute notre connaissance à l’apprentissage de nos enfants. S’il y a quelques éléments que nous n’aimons pas dans ces cours, comme celui mentionné, il y a un super avantage, celui d’avoir des échéances et des contrôles de connaissance.
Nous passons quasi l’entier de la journée sur ce travail, nous accordant une pause de 2 heures pour nous rendre au « Vuelo Del Condor ». Le vol du condor est une balançoire gigantesque dont le départ est donné sur une plateforme se dérobant sous vos pieds pour qu’ensuite vous voliez au-dessus du vide du canyon, à quelques centaines de mètres du fond de la vallée. La sensation est absolument fantastique ! Jimmy a longuement hésité avant de vouloir le faire une deuxième fois tant la première lui a plu. Soraya, elle, était malade. Ce fut la première d’une longue série, de crampe d’estomac généralisée !
Les 48h suivantes, nous les passons au café aleman à la chute de Chamana, plutôt malade comme des chiens en ce qui concerne les enfants et avec de mauvaises crampes pour moi. Claire s’en sort assez bien, elle ! Nous ne faisons pas grand-chose et larvons quelques peu.
Samedi matin, nous décidons d’aller voir un médecin car Amélie à de nombreux pustules sur le corps, mais cela n’est pas nouveau, c’est juste que ça commençait à durer un peu. Diagnostique : Varicelle pour notre puce ! Nous avons, donc, tout en même temps. Ça, les crampes, les rejets, voici notre première vrai situation de maladie de ce voyage, et en famille ! Nous partirons ce samedi 8 aout et abandonnerons certaines visites que nous avions prévues…