Red Back et Great Barrier Reef, de l’effrayant à l’émerveillement. Du 14 au 20 mai 2016

  Nous partons de Raimbow Beach samedi en fin de matinée après avoir bien nettoyé Arion et Héra dans une station spécialisée qui produit des jets depuis le dessous (nettoyage châssis) et surtout qui gicle un inhibiteur de rouille. Après le sel de mer, c’est une chose à faire. Nous roulons environ 350km pour rejoindre Agnès Water. C’est un endroit connu pour ses belles plages et ses eaux bleues transparente, nous verrons cela. Mais tout d’abord, le camping où nous pensions nous arrêter est plein. Nous devons alors nous tourner vers un camping du parc national Deepwater, qui n’est pas un mauvais choix, de loin pas, mais juste moins pratique. Nous devons parcourir encore une quinzaine de kilomètre pour y arriver, et surtout 10 dans le sable, parfois profond à nouveau. Je décide de me lancer en vitesse courte sans dégonfler les pneus, car les portions de sable profond sont courtes. Mais que nenni, on se plante après peu de temps. On réduit alors la pression, puis voilà, nous arrivons au camping presque de nuit.

D’ailleurs, une fois installés, nous remarquons qu’Héra bouge beaucoup, alors je vais pour mettre des planches dessous les pieds stabilisateurs qui s’enfoncent dans le sable. Jimmy vient avec moi et c’est lorsque je m’apprête à m’approcher d’un pied avec la tige de serrage qu’il me dit : « Papa, t’as vu cette araignée juste là ? Elle a déjà fait sa toile sous Héra ». En y regardant de plus près, c’est une Redback, une araignée méchamment venimeuse ! Je me trouve emprunté et ne sais pas vraiment quoi faire. Et sur le bon conseil de Claire, je me rends vers des australiens en camping à côté de nous. Je leur demande s’ils peuvent me confirmer que cela est bien une Redback et ce qu’il faut faire. 2 garçons viennent avec nous et l’un deux prend les devants. Il enlève ses deux chaussures (elles n’ont pas de profile) et claque la Redback d’un coup sec. Il me dit : « Problème résolu » ! Mais il me confirme que dans un cas comme celui-là, mieux vaut ne pas laisser l’araignée sans rien faire, cela deviendrait un danger connu non résolu. Mais cette histoire à surtout pour effet d’effrayer Amélie. Dans un premier temps, celle-ci refuse de sortir d’Héra pour aller faire un tour à la plage de nuit, pour voir les étoiles. Nous réussissons à la convaincre mais devons d’abord la porter, puis lui donner la main en restant proche, jusqu’à qu’elle prenne finalement confiance et gambade seul, enfin pas trop loin de papa et maman non plus.

1 Deepwater

Dimanche, c’est une journée tranquille que nous passons. Nous nous rendons à Agnes Water, puis à 1770. Ce lieu s’appelle ainsi car c’est cette année-là que le Capitaine Cook débarqua sur le flanc ouest de cette péninsule. Au-delà de l’aspect historique, ce lieu est juste magnifique.

2 agnes water (4)

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2 agnes water (2)

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Puis, nous retournons au PN Deepwater pour passer un peu de temps sur la plage. En arrivant sur le site, après avoir croisé quelques kangourous sur le chemin, Amélie aperçoit un lézard Monitor juste sur l’arbre à côté d’Héra.

3 lezard monitor et deepwater (1)

3 lezard monitor et deepwater (5)

3 lezard monitor et deepwater (4)

Lundi, nous quittons le campground de Wreck Rock pour une leçon de surf sur la plage d’Agnes Water. Celui-ci est bien connu car il a un rapport qualité/prix certainement imbattable. 17$/3h, en groupe certes, mais parfaitement organisé, à ce prix-là même Soraya décide d’en faire et prend un plaisir immense

Maintenant, il nous faut avancer un peu car notre prochaine destination est à Airlie Beach, et 750km nous sépare maintenant de ce lieu.

C’est mardi que nous y arrivons et nous partons directement à la recherche de la sortie bateau qui nous conviendra. C’est définitivement sur le tour allant jusqu’à la grande barrière de corail que nous décidons de nous rendre. Mais avant cela, ce soir, c’est avec Martial et Camille que nous prenons un apéro entre suisses. Nous les avions juste croisés à Agnès Water et nous étions dit que si nous arrivions les deux véhicule à Airlie Beach, nous allions essayer de nous mettre dans le même camping, ce qui est chose faite. Nous passons une excellente soirée en leur compagnie ainsi que leur petite puce Maelle. Camille et Martial sont également de grands voyageurs, et du coup, Camille avait déjà rencontré le six en route (famille suisse en tour du monde) à deux reprises sur les routes du monde, par hasard. Mais ce soir ce n’est que l’échauffement, demain nous remettrons cela après notre sortie bateau.

11 apéro

Nous voici donc le jour-J, ce jour que nous ne savions pas si nous allions le vivre. En effet, la grande barrière de corail australienne est un rêve pour Claire et moi mais la sortie bateau y menant est hors de prix. Après discussion avec les enfants il y a quelques jours, ceux-ci nous ont partagé leur énorme volonté de s’y rendre, sachant que c’est la plus grande du monde. Ils ont accepté de de participé aux coûts de cette sortie avec l’argent qu’ils ont reçu dernièrement pour leurs anniversaires et Noël passé, rendant cette sortie plus abordable pour le porte-monnaie des parents.

Nous quittons le port d’Airlie Beach à 8h et faisons une escale à Hamilton, sur la Whitsunday Island. Nous longerons ensuite celle-ci et quelques autres avant de sortir en pleine mer.

5 whitsunday (2)

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Après quelques deux heures trente de bateau, nous arrivons sur cette fameuse gigantesque barrière naturelle longeant la côte australienne sur à peu près 2000km, la Great Barrier Reef ! Le bateau s’accroche à une plateforme présente sur le site depuis une trentaine d’année et offrant des espaces de détente, des mises à l’eau facile, un tour en bateau semi-submersible avec visibilité sous-marine puis des vestiaires.

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La première activité est le tour en glass boat. Sans intérêt quelconque pour les parents, les enfants eux ont pris un plaisir énorme.

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Mais la vraie partie commence avec notre mise à l’eau et notre évolution en Palme-Masque-Tuba. Durant une heure trente nous restons à l’eau et observons cette beauté sous-marine qui nous attire les 5, sans exception. L’élément de l’eau nous convient comme à un poisson, nous prenons un immense plaisir à observer les coraux et les poissons, au point de quasi louper le buffet du midi.

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A peine le repas terminé, l’heure pour moi de partir plonger est déjà arrivé. Je me prépare alors que Claire et les enfants font de même peu de temps après, mais pour partir en snorkeling. Dans cette deuxième sortie en snorkeling, ils auront vu plus de choses qu’à la première, vu une quantité de poisson plus élevée et ils auront vraiment apprécié ce moment. De mon côté, je ne peux rien dire d’autre, le plaisir est extraordinaire. Plonger sur la grande barrière de corail, un rêve de plus qui se réalise. Nous avons la chance d’observer des beaux coraux, quelques poissons colorés, mais le principal attrait de cette plongée aura été les Nudibranches (sortes de limaces colorées), deux beaux spécimens haut en couleur.

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Après un peu plus de quatre heures sur place, le temps vient de quitter cet endroit merveilleux. Nous sommes les 5 bien claqués, mais tellement heureux d’être venus ici. Les enfants réalisent également à quel point ils ont de la chance d’être venus sur ce lieu unique au monde par sa grandeur démesurée, véritable nécessité à l’écosystème mondial. Car ne l’oublions pas, cette barrière de corail est encore et toujours sous la menace du réchauffement climatique, des pollutions marine et sous pression avec les multiples projets navals autour de celle-ci.

Et voici qu’arrive la deuxième partie réjouissante de la journée, l’apéro avec Martial et Camille. Nous passons une très belle soirée d’échange et de palabres interminables, d’ailleurs les voisins du camping doivent nous aimer beaucoup ! Mais comme demain c’est eux qui partent en bateau, pour la Heavenbeach de Whitsunday Island, nous nous arrêtons à 22h pour ce soir, mais tombons d’accord pour le partage d’un Dal Indien jeudi soir.

C’est d’ailleurs ce que nous ferons après avoir passé une journée entière au camping, sans même sortir en ville. C’est que nous avons passé la journée à faire la lessive, la comptabilité, planifié l’arrivée en Afrique du Sud (d’ailleurs nous avons acheté mon billet d’avion pour la date d’arrivée de notre Rhino à Durban), puis il fallait aussi mettre à jour le blog, faire des sauvegardes des photos et diverses autres petites choses. Les enfants, eux, ont passé une bonne partie de la journée dans la piscine du camping. Soraya a fait la rencontre de Maddie, une fille australienne de son âge qui a eu une vie semi-nomade depuis ses 4ans. Elles se trouvent bien et s’entendent à merveille.

10 piscine et Maddie (2)

C’est finalement autour d’un Dal indien que nous finissons la journée en compagnie de Camille et Martial. Nous échangeons encore et encore de tout et de rien, des discussions de voyage, de politique et d’expériences diverses. Nous avons également eu la visite des parents de Maddie, des Gipsy dans l’âme, très intéressants et remplis d’anecdotes. Un bien belle soirée avant de leur dire au revoir à tous vendredi matin.

11 ensemble (1)

11 ensemble (3)

11 ensemble (2)

Et oui, nous nous lançons enfin dans l’Outback, prêts à manger 2500km en 5 jours et nous rapprocher de Darwin pour nous rendre bientôt quelques jours à Bali.

 

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