Quentin, le retour, mais avec sa famille. Du 6 au 8 aout 2014

Mercredi au soir, nous avions rendez-vous avec Quentin, un belge que nous avions rencontré à Halifax et qui devait récupérer son camping-car en même temps que nous.

Nous nous sommes donc retrouvés au parc Montmorency. Peu propice aux bivouacs, nous sommes alors partis à la recherche d’un meilleur lieu. Le parking du club de golf de Boischatel fut, à ce titre, très accueillant. Nous avons profité de sortir le grill extérieur et fais grillé du saumon (il était entier, je l’ai donc découpé avant) que Quentin et Mano avaient emmené. Les enfants, eux, ont joué longtemps ensemble (les 5 leurs plus les 3 nôtres, c’était animé :-P). Les adultes ont profité de jaser (parler en québécois) quelque peu et ceci jusqu’à 3h du matin… Une constatation est à faire après cette deuxième rencontre de voyageurs (la première s’est faite à Moncton avec Stéphane et Anne). Dans nos situations, là où les rencontres sont brèves, les façades tombent très rapidement. Très vite, vous partez vers l’essentiel de la discussion et évitez tout genre de tabou. Nous nous sommes d’ailleurs trouvé quelques correspondances assez soutenues (scolarité Waldorf Steiner pour nos enfants, métier correspondants, événements de vie, etc.).

Quentin

Le lendemain, jeudi, le temps était fort maussade en matinée. Nous sommes restés un moment sur le parking, mais pas trop longtemps non plus. A 10h, un employé du golf nous a dit tout gêné : « je ne peux pas vous laisser stationner ici tout le jour, mes patrons m’envoient vous demander de quitter l’endroit ». Lorsque je lui ai dit que nous comprenions complètement et qu’il n’avait pas à être gêné, il a retrouvé le sourire et nous a dit : « nous ne sommes pas à la minute, finissez votre déjeuner quand même ».

Le reste de la journée fut à l’image du temps. J’imagine que dormir 4h ne suffit pas, nous devions sûrement être un peu fatigués. Nous avons, malgré tout, fait les chutes du parc Montmorency (gratuites) et mangé un dahl dans le parc. La journée s’est ensuite déroulée dans une buanderie pour faire les grands nettoyages. 7 machines de linge (habits et literie), 7 sécheuses, 32 dollars de dépensé. Mais que cela fait du bien d’avoir tout qui est propre et qui sent bon, y compris Rhino que j’avais nettoyé le matin.

Vers 21h, le tout terminé, nous sommes partis autour du vieux Québec pour trouver un stationnement pour la nuit. Et là, le ras-le-bol est monté et l’envie de quitter cette région est devenue irrémédiable. Le Québec est une machine à fric (en-dehors de sa beauté et de la qualité des gens qui y habitent). Tout est question d’argent ! Quoi que vous souhaitiez faire ici, vous êtes obligé de sortir le porte-monnaie. Et que l’on soit clair, cela est l’avis de tous les voyageurs avec qui j’ai discuté. Alors, quand vous cherchez un stationnement à passé 21h, et que le seul qui accepte les camping-cars demande 65$ pour 24h, la coupe déborde ! Nous avons finalement roulé 20min pour sortir de la ville et avons stationné devant une municipalité. A cet endroit, nous nous sommes fait chasser comme des malpropres à 5h45 du matin. Mano et moi avons déplacé nos véhicules sans réveiller personne, car nous avions repéré un endroit peu éloigné où nous pourrions terminer la nuit.

Quentin et Mano (1)

C’est définitif, nous avons décidé de prendre juste 2h pour nous rendre au vieux Québec, puis nous reprendrons la route jusqu’à Rigaud et ensuite le parc Algonquin sans nous arrêter à Montréal. Les villes ne nous attirent pas vraiment et la surdose de choses à payer a tourné en overdose.

Nous sommes quand même contents de nous être arrêtés dans le Vieux Québec. Cette partie de la ville est somptueuse. De nuit, elle nous avait donné son côté mystérieux, joyeux et remplie de vie. De jour, elle devient, évidemment, très touristique et les rues du Vieux Québec sont remplies de souvenirs, cafés et animations pour touristes. Mais l’architecture et l’ambiance qui y règne l’explique. Nous avons beaucoup apprécié l’aspect visuel est historique de ce lieu. D’ailleurs, en 2008, de nouvelles fouilles archéologiques ont mis à jour une partie du château des gouverneurs de la Nouvelle-France, territoire de Québec qui appartenait aux rois de France. Depuis 2010, celle-ci sont accessibles au public.

Quebec city (7)

quebec

Quebec city (45)

Vers 13h, nous avons plié bagages et sommes partis pour la cabane à sucre de Rigaud. Ici, une belle surprise nous attendait !

 

 

Tadoussac, ses baleines et rorquals. Le Saguenay et ses bélugas. Du 03.08 au 06.08.14

En ce dimanche matin, 3 aout, nous nous sommes réveillés avec en tête notre sortie baleine ! Départ du bateau à 9h45 dans la marina de Tadoussac. Nous avons choisi d’y aller avec un navire assez gros, mais l’autre seule alternative des zodiacs. Malheureusement, ce genre de bateau ne convient guère à mos dos. Donc, c’est parti pour la chasse aux baleines, la noble bien sûr, celle faite pour observer et non détruire. Les baleines le plus souvent observées sont : La baleine à bosse et le rorqual (et le petit). Parfois, il est possible de voir des Belugas et des baleines bleues. Le trip débute assez mal. En ce jour, la mer est recouverte de brume et la visibilité ne dépasse sûrement pas les 3 à 500 mètres. Nous imaginions déjà, avec Claire, avoir dépensé 200$ inutilement. La nature nous a finalement offert un spectacle qui n’a pas de prix. Dans un premier temps, nous avons pu observer 2 petits rorquals et pleine chasse. Après quelques minutes, le bateau a changé de cap à la recherche de nouveau spécimens, les premiers étant redescendus dans les fonds. Soudainement, l’animatrice nous demande d’écouter car de la brume semble venir le son du souffle de baleine. Une baleine à bosse, pense-t-elle. Finalement, l’inattendu se présenta à nous, une baleine bleue, le plus grand animal présent sur terre, pouvant mesurer jusqu’à 30m et peser 130 tonnes. Et voilà qu’une deuxième, dotée d’une nageoire dorsale plus petite, vient sortir son dos devant nous. Les deux fois, Claire, les enfants et moi étions placés idéalement sur le bateau. Les larmes de joies n’étaient vraiment pas loin.

Les baleines

 

Claire

Au retour de la croisière, nous sommes allés quelque 1km dans le fjord du Saguenay. Ici, nous devions éventuellement voir les Belugas. Mais aucun de ceux-ci n’a voulu se présenter. Nous avons donc observé le fjord et ses tombants.

 Les Fjords

Le soir, nous avons pris route pour le parc national du Saguenay, vers Ste-Marguerite. C’est là que nous passons notre première nuit en « sauvage » ! Jusque-là, nous étions régulièrement hors camping, mais souvent en localité ou avec d’autres véhicules d’habitation. Ici, nous étions perdu dans sur une petite place de forêt, à quelques 200m de la route et quelques 10km du village. Une légère nervosité se faisait sentir en début de soirée et au moment de se coucher. Finalement, ce fut la nuit la plus reposante et calme de ce bout de voyage.

 Bivouac Petit coeur

Le lundi matin, nous sommes partis pour la baie de Ste-Marguerite. Là, un spectacle à couper le souffle… des dizaines de bélugas remontant à la surface les uns après les autres. Aucune photo prise ne peut transmettre ce qui a été vécu (objectif pas assez fort). Nous sommes restés deux heures à observer ces animaux d’un blanc neige immaculé. Ensuite, nous avons été sur la plage pour nous baigner. Il était possible, par marée basse, de marcher environ 200m en gardant pied. Imaginez, vous retrouver là, dans la même eau que ces êtres doués de communication par des sons majestueux audibles depuis le rivage… vous êtes à 500, voir 300m de ces animaux, les jambes dans le Saguenay. Je suis resté de longues minutes à observer au large, contemplant le fjord et les dos blancs des bélugas remontant à la surface. Superbe sensation !

 Bélugas

Baie Ste-Marguerite (69)

 

Nous avons, ensuite, repris la route pour Chicoutimi. Là, il n’y a rien à faire, mais vraiment rien ! Nous nous sommes arrêtés ici de manière à trouver du matériel pour les réparations diverses et les aménagements à réaliser. Entre autre, il a fallu que je bricole un truc pour la douchette extérieur qui s’était cassée avant notre départ. J’avais pourtant bien demandé à Tartaruga de nous remplacer la douche, ce qu’ils ont fait. Par contre, il ne nous avait pas envoyé le bon modèle. Ils sont vraiment terrible d’incompétence ces mecs ! Bref, il nous manque encore quelques trucs pour mettre dans Rhino, mais rien d’urgent.

Mardi, nous avons conduit le long du Saguenay, sur l’autre rive, pour redescendre contre le fleuve St-Laurent. Nous avons fait une petite marche à Cap Eternité et une halte à l’Anse-a-Tabatière.

Cap éternité et Anse à tabatière (20)

Cap éternité et Anse à tabatière (22)

En fin d’après-midi, nous avons repris la route jusqu’à St-Joseph-de-la-Rive. Sans savoir ce que nous y trouverions, nous avons finalement découvert un chouette endroit pour bivouaquer. A côté d’une ancienne école, sur un parking destiné aux touristes, avec les commodités nécessaires et un accès à la plage situé en contre-bas. La nuit fut très bonne et calme. Nous avons profité de prendre une bonne matinée de tranquillité et ainsi vaqué à nos loisirs respectifs, soit fitness-musculation pour moi et onglerie pour madame. Bénéficiant d’une connexion wi-fi venant de je ne sais où, nous avons pu Skyper avec ma sœur et sa famille ainsi que mon papa. Ça fait du bien de communiquer avec les siens !

St-Joseph-de-la-Rive (2)

MontMorency (3)

Vers 15h, nous avons repris la route pour rejoindre Quentin et sa famille. Rappelez-vous, c’est lui qui m’avait accompagné à Halifax pour récupérer nos camping-cars. Il voyage avec son épouse et ses 5 enfants. Nous avons décidé de nous retrouver au parc MontMorency le mercredi soir…

 

 

Halte imprévue !

Nous sommes actuellement bloqués à Huntsville, en Ontario, pour des raisons de santé ! Jimmy s’est pris une infection sérieuse au genou et devra recevoir des antibiotiques par intraveineuse encore demain voir le surlendemain…

Je profiterai de cet arrêt pour poster quelques articles !

A bientot