Samedi matin, nous quittons San Gil pour remonter un peu plus haut, à 1300m d’altitude. La route menant à Barichara est très agréable à faire, les paysages sont vallonnés et la terre y est rouge. L’arrivée dans la ville ne fut pas des plus simples, certaines rues étant inaccessibles pour notre véhicule, mais nous arrivons tout de même à l’endroit de bivouac conseillé par de nombreux voyageurs, au mirador. En arrivant sur place, nous comprenons le succès de ce bivouac, offrant une superbe vue sur la vallée.
L’après-midi, nous décidons de marcher jusqu’à Guane, petit village adorable où se trouve un mini musée archéologique et sur la civilisation local. Nous nous rendons là-bas à pied, par le sentier de 8km, assez facile et très joli. Au milieu de la nature, des murs de pierres sèches et des animaux de ferme, il est vraiment agréable à faire.
Et Guane, lorsqu’on y arrive, avec ses ruelles construite en pierres taillées donne une impression de village resté bloqué dans le temps. Les quelques vieilles Renault stationnées ici ne font que renforcer cette impression.
Les maisons sont peintes en blanc, comme beaucoup de villes coloniales typiques. L’église trône fièrement en face de la place du village, là où nous nous arrêtons un moment afin de nous relaxer et de laisser les enfants jouer.
Le musée est vraiment petit, minuscule, mais expose des milliers de fossiles retrouvés dans le lit de la rivière au fond de la vallée. Quelques pièces d’archéologie de la civilisation antique de Guane sont également exposées avec une momie. Mais ici, aucune photo n’est permise !
Après cette petite visite, nous retournons en bus sur Barichara, reprendre nos quartiers avec vue imprenable, dont nous profitons allégrement pendant le repas.
C’est dimanche matin que nous partons à la visite de Barichara et ses ruelles blanche en pente, laissant de belles vue en hauteur sur les toits de la ville.
Jil était venu ici un jour de semaine et nous avait dit y avoir trouvé une ville morte, sans avoir croisé qui que ce soit et cela rendait la ville peu attrayante. Nous, nous avons la chance de croiser plein de monde. Nous passons de nombreuses minutes, par exemple, avec Rodolfo et sa famille, en visite de la ville également. Ils sont venu nous parler par curiosité et son très gentil, comme à chaque contact avec les colombiens.
Puis, nous continuons notre visite en passant par les 4 églises et chapelles de la ville. Chacune à son charme, et celles occupées sont pleines, c’est dimanche matin dans un pays latino-américain.
Nous déambulons durant une heure et demie dans cette ville que nous apprécions énormément. D’une ambiance calme mais présente, remplie de petit magasins en tout genres (certes pour les touristes mais tout de même jolis), Barichara nous donne une sérénité et un bien être que nous apprécions chaque seconde. Nous flânons dans les rues et dégustons chaque petit point de vue aux coins des maisons, aux alentours des parcs et au bord du canyon, proche des miradors.
Vraiment, Barichara nous laisse une très belle impression et si vous avez la possibilité de la visité en week-end, vous aurez l’avantage d’y voir une vie locale et touristique donnant vie à ce lieu.
trop supers ces commentaires ils nous tiennent en haleine ! Gros becs au club des 6 ( 5 + Rhino)
Maryk et Dan
Coucou
Merci pour ton message. Et chez vous, comment vont les quad ?
Bises