Ce matin, c’est à nouveau à 4h que je me réveille, et c’est souvent comme cela lorsque nous sommes dans des endroits insolites. C’est peut-être l’excitation qui m’empêche de dormir plus, l’envie de ne pas manquer une miette de ce lieu magique.
Après quelques instants d’écriture, de montage photo, d’écoute musicale et de contemplation du lever du jour, la journée se lance dans son rythme habituel.
Pourtant, aujourd’hui, une envie inhabituelle est présente. J’en parle avec Claire, qui accepte de suite de prendre en charge l’école des enfants pendant mon absence. A 9h je suis prêt et part pour l’ascension du mont Fuya Fuya, seul, pour une randonnée annoncée en 4 à 5h, pouvant être réalisée même en 3h selon un guide croisé au bord de la laguna, mais cela dépend de la condition physique.
Le départ se fait à 3735m, le sommet est à 4286m, le tout sur une boucle de 4,49km pour une dénivellation totale (monté et descente) de 1136m, donnant une moyenne de pente à 25% ! Je réalise le tout à une altitude où les poumons commencent à fonctionner difficilement, le moindre effort dépassant le rythme de croisière faisant monter les pulsations à un niveau effrayant. Pourtant, la récompense est grande et motive à se surpasser, les paysages sont magnifiques malgré les nuages, le vent fort et le froid.
Puis, l’arrivée au sommet est une double victoire. La première, pour le simple fait de l’avoir fait, même si ce fut dur et éprouvant, avec une petite balade sur la crête entre les deux Fuya et quelques passages un peu effrayant avec du vide rocheux de chaque côté.
La descente fut bien plus rapide et la boucle bouclée en 2 heures et 41 minutes.
Et pendant la marche, Claire a donné l’école aux enfants. A mon retour, ils sont en train de jouer aux Lego et mon épouse lit, tranquillement.
L’après-midi nous adoptons un rythme détendu, avec une balade au bord du lac et, surtout, le plaisir de passer du temps en famille dans notre Rhino, jouant au UNO et autres jeux en famille. Oui, il fait froid et une après-midi casanière est agréable aussi !
Bravo Michael ..et bisous à vous cinq
Merci Monique. De gros becs a vous 2 😉