Hier, nous avons visité les chutes d’Iguazu depuis le côté brésilien. Après cela, je m’étais questionné sur ma capacité à m’émerveiller des découvertes que nous faisions actuellement. Sommes-nous tombés dans une sorte de routine dans ce domaine ? Et bien non, pas du tout ! La visite des chutes d’Iguazu depuis le côté argentin nous en a donné la preuve.
Au Brésil, malheureusement, nous avons eu un ciel très couvert et une forte pluie sur la fin de la visite. En plus, il est clair que le parc côté brésilien n’est pas le plus spectaculaire.
Donc, après une nuit passée juste devant l’entrée du parc argentin, nous avons pris les sentiers dès 8h du matin, à l’ouverture, après nous être fait de nouveau volé au guichet, payant près de 30 USD/pers d’entrée (contre 17$ il y a 10 mois en arrière pour les étrangers et 3$ pour les locaux encore aujourd’hui !). Heureusement que nous changeons nos dollars au marché noir car cela nous a réduit le prix de plus de 30%, sachant que sur celui-ci 1$ se change contre 15 à 16 Pesos, contre 9.6 au change officiel. Cela s’appelle le Dollar blue !
Mais qu’à cela ne tienne, nous voulions être dans les premiers pour nous aventurer dans le parc et prendre le petit train qui nous transporte de point d’intérêts en points d’intérêts avant que la queue ne vous oblige à attendre 1h30 à la première station. Nous montons dans le train après 20 minutes environ et nous nous rendons directement à la gorge du Diable. Depuis le train, c’est environ 800m de passerelle qui vous mène sur la chute, vos pieds se trouvant presque au-dessus du vide, les chutes débutant quelques dizaines de centimètres à peine après la passerelle.
Quelle sensation incroyable d’être là, on se dit que la journée commence fort ! Nous avons aussi la chance (ou pas) d’être actuellement dans une période avec un très fort débit d’eau offrant des chutes superbement garnies et impressionnante au possible. Mais la médaille ayant toujours deux faces, le revers est que l’île au centre des chutes est fermée au public et nous ne pourrons nous y rendre de ce fait ! Mais restons dans cette gorge du diable… Nous observons cette formation géologique recouverte de cette eau tout en étant totalement subjugués ! Cette puissance, ce grondement, ces gouttelettes d’eau remontant du fond, ces dizaines d’hirondelles passant au travers des chutes ; tout cela est simplement envoutant, remuant, émouvant ! Un spectacle hors du commun offert en cadeau par notre nature si surprenante !
Nous repartons de ce lui avec les étoiles dans les yeux. Et la prochaine étant, c’est le sentier supérieur. D’une longueur de presque 2km, il offre de nombreux points de vue surplombant d’autres chutes. Il faut savoir que les chutes d’Iguazu c’est 2,7km de largeur de chutes (les plus larges au monde il me semble) pour un total d’environ 200 unités. Le sentier supérieur offre un panorama somptueux sur l’ensemble du site, sûrement meilleur que le sentier inférieur, bien que ce dernier passe par plus de verdure. Les deux sont splendides et à faire !
Une chance que nous avons aujourd’hui et que nous n’avions pas hier, c’est d’être accompagné par le soleil. Il n’est pas avec nous à chaque instant mais nous rejoint de temps à autre et cela change totalement la beauté du lieu. Bon, il faut dire que nous avions eu la pire hier avec cette pluie battante !
Après la balade supérieure, nous avons décidé qu’une pause s’imposait ! Nous partons alors pour manger au buffet du restaurant de la SELVA. Pour 30 USD (au change bleu), nous avons pu manger un superbe buffet abondant et succulent, avec du tiramisu au dessert, quelque chose que nous n’avions plus eu depuis longtemps. Mais bon, frangine, il n’était pas aussi bon que celui de ton mari, donc le message est lancé pour Noël J !
Nous repartons de plus belle pour le reste de la visite, après cette pause dîner de premier choix pour un prix tout à fait raisonnable. Le plein d’énergie est fait la motivation pour continuer est là. Nous partons alors pour le sentier inférieur. Celui-ci passe tout d’abord par une forêt bien dense et c’est ici que nous voyons les singes !
Le chemin continue ensuite pour se rendre à l’avant du premier étage de chutes. Passant en face de certaines, carrément au pied d’autres, la variété du sentier inférieur est intéressante. Le point fort de celui-ci est la proximité de certaines chutes, alors que le sentier supérieur offre une belle vue d’ensemble. La passerelle s’approche si près de l’une d’elle qu’il est simplement impossible de ressortir sec de cette aventure (pas obligé de l’emprunter).
Ainsi, le sentier inférieur terminé, il ne nous restait plus que l’île à visiter, toutefois, comme conté précédemment, celle-ci est fermée au public car les bateaux y menant ne circulent pas à cause du débit d’eau. Mais cela n’est qu’un mal pour plusieurs biens. Premièrement, après 7h de visite, le dos et les jambes commencent à parler un peu, puis, deuxièmement, nous savons que d’Iguazu à la Péninsule de Valdez, notre prochaine destination, 2700km sont à parcourir !!! Donc, autant commencer ce soir en prenant déjà près de 300km d’avance… les yeux encore émerveillés de cette découverte du jour, d’avoir vu un des points forts de l’Amérique du Sud !
Les 3 jours suivant se passeront donc sur la route. Au programme : beaucoup d’école pour les enfants, un peu de jeux sur leurs iPods, et beaucoup d’heures de conduites pour les parents ! Mais il faut dire que rouler ici est un plaisir après l’Amérique centrale et la partie Nord de l’Amérique du Sud. La qualité des routes est bonne comme en Equateur, mais là-bas vous êtes dans les Andes donc ça tourne beaucoup. Une grosse journée de route représentait 500km. Ici, nous avons atteint les 960km en une seule journée. Nous n’aurons pas rencontré de soucis majeurs, bien qu’à l’arrière le côté gauche nous refait le même bruit de casserole qu’il y a 10 jours auparavant et maintenant nous avons celui de droite qui commence à faire le sien… Mais qu’est-ce qu’ils ont foutu dans ce garage de m…. à Santiago !
Depuis quelques jours, nous rêvons de faire venir Daniel Bapst, notre support technique IVECO en Suisse du garage RECAM pour qu’il bichonne notre Rhino, et lui règle ces petits bobos occasionnés par des mécanos incompétents !
En attendant de devoir peut-être un jour lui payer un billet d’avion, nous entrons avec tous ses kilomètres derrière nous en Patagonie. Les paysages sont parfois beaux, parfois surprenant, et finalement ennuyeux. Beaux, pour ses petits lacs et ses plateaux ; surprenant, comme cette mygale traversant la route ; ennuyeux, pour sa monotonie des plateaux énormes à perte de vue !
Et maintenant, à nous les baleines de Valdez !
Dommage nous nous sommes encore ratés de peu ! Noys avons dormi 5 nuits a la playa de les canteras er c’était un festival de baleines ! En plys c’est gratuit. En revanche nous ne sommes pas allés sur la péninsule car on avait les baleines en grand spectacle là où on était. Pour les lions et les elephants de mer nous sommes directement alles a cabo raso au camping, sans passer par pubta tombo. Tant quaux pingouins on les a quasi gratuitement a cabo dos bahias a côté de camarones. Et en plus on est tout seul !
bises valerie
Et oui, nous avons fait de même…. un vrai festival, comme tu le dis ! Elle sont incroyable a rester la devant nous, c’était fantastique !
Bises