Wellington puis l’ile du Sud… l’arrivée en ferry est belle. Du 9 au 13 février 2016

Depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande, nous sommes tous d’accord sur un point : Notre rythme actuel nous convient. Nous sommes réellement contents de la façon dont les choses se font. Pas d’obligation vis-à-vis des lieux à visiter, pas d’obligation de faire les choses, pas d’attentes improbables des uns ou des autres. Donc, nous avançons petit à petit, et faisons notre programme quasi au jour le jour, ou plutôt la veille pour le lendemain.

Ce matin, mardi, nous nous rendons pour une visite scolaire au musée Te Papa, encore une fois. Cette fois-ci, c’est l’exposition Maori que nous visitons, ainsi que celle sur les arts au fil des dernières décennies. Si le travail du bois est très fins et d’une qualité irréprochable chez les Maoris, c’est plus leur danse du Haka qui aura marqué les enfants. Cette danse, le monde entier, quasi, la connait grâce à celle pratiquée par les All Blacks, équipe nationale de Rugby néo-zélandaise. D’ailleurs, pour la petite histoire, les All Blacks ne reproduisent plus exactement le Haka original, pour des raisons de « droits » face aux vrais Maoris et aussi, me semble-t-il, pour des raisons de signification de texte pas forcément adapté à un matche de sports fair-play comme le rugby.

1 Musee Te Papa (1)

Lorsque nous repartons du musée, il est l’heure d’aller prendre place dans la file d’attente du ferry qui doit nous amener à l’ile du Sud. Le temps d’un sandwich et un petit moment d’attente, et voilà l’embarquement.

2 Interislander (2) 2 Interislander (1)

Durant le trajet, je me suis posé quelques questions encore une fois sur notre voyage. A peine arrivés dans le ferry, nous nous installons dans les fauteuils et les enfants à la place de jeux devant un dessin-animé, puis c’est à peine si nous allons dehors voir le départ. Sommes-nous aussi blasés du voyage que cela ? Est-ce simplement un effet secondaire des voyages d’une longue durée ?

3 départ ferry (1) 3 départ ferry (2)

Un peu en désaccord avec nos enfants, j’impose que nous sortions des salons intérieurs bien à l’abri du vent pour aller voir l’entrée du ferry dans les sortes de Fjord qui annoncent l’arrivée dans l’ile du Sud. Nous passerons environ une heure à contempler ces paysages fantastiques. Non, nous ne sommes pas blasés, mais nous sommes passés d’une mentalité d’émerveillement de chaque petit détail à un mode de vie. Nous prenons le ferry comme certains le train ou le métro chez nous. Je me rappelle lorsque nous avons pris le métro la première fois à Paris, c’était une aventure. Et bien pour ceux qui le font à plusieurs reprises, cela devient un mode de vie. D’ailleurs, la question qu’Amélie nous a posée n’était pas en relation avec la description d’un ferry ou le questionnement du fonctionnement, du principe. Non, Amélie nous a demandé : « On a une cabine pour dormir dans celui-là » ?

En bref, l’aventure n’est plus vraiment dans le fait de prendre un ferry, elle est plus en rapport au type de paysage que nous contemplons depuis celui-ci.

4 fjords (3) 4 fjords (5)

Nous arrivons le soir sur l’ile du Sud et passons nos premiers jours ici dans le camping de Whites Bay. C’est un très bon lieu où il est possible de marcher (diverses longueurs possibles), de se baigner dans une baie assez calme et d’établir un bivouac bien comme il faut. Nous passerons deux nuits ici.

5 whites bay (1) 5 whites bay (7) 5 whites bay (6) 5 whites bay (3)

Nous rencontrerons deux couples très gentils dans ce camping. Les premiers, des retraités néo-zélandais, auront couverts nos enfants de petits cadeaux. Les seconds, eux, sont argentins. Ils nous aurons permis de pratiquer un peu notre espagnole qui s’en va déjà petit à petit, laissant la place à l’anglais.

6 groupe

C’est jeudi matin que nous repartons en direction du parc Abel Tasman. Mais en route, nous devons nous arrêter à une adresse que ma belle-maman nous avait donnée, elle y avait passé du temps il y a 4 ans. Nous avons un peu galéré pour trouver l’adresse car elle se trouve totalement hors des sentiers touristiques et aucun GPS ne connait cette rue. Mais nous y sommes arrivés et quel plaisir. Nous arrivons chez Shiloh et Lani, deux suisses originaires des Grisons qui se sont établis ici il y a 25 ans, et vivent aujourd’hui en totale autonomie produisant leur propre électricité avec un moulin à eau, ayant leur propre cour d’eau, et leur production maraichère est si incroyable que tout pousse dans une abondance délirante donnant au lieu une beauté anarchique. Un petit rappel spirituel nous aura également fait beaucoup de bien. Nous y resterons deux nuits, nous rassasiant de fruits d’une qualité incomparable, ayant une saveur toute autre que ce que nous mangions jusqu’ici en voyage.

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Nous partirons samedi matin pour une nouvelle rencontre merveilleuse, tant pour les personnes que nous verrons que pour les paysages que nous cotoyerons.

 

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