Nous voici arrivé de Bali bien reposés et ayant fait le plein de pause. Pause dans les kilomètres journaliers, pause dans les visites, pause dans la vie sans intimité. Les enfants ayant eu leur propre chambre, nous avons tous eu la possibilité de nous séparer un peu, ce qui est bénéfique aussi.
Nous sommes vraiment content de retrouver Héra et Arion, notre attelage, pour continuer à avancer et nous rapprocher de plus en plus de la Gibb River Road, fameuse route 4×4 si effrayante et mettant les véhicules à mal. Mais en attendant d’y arriver, nous avons à nouveau plusieurs centaines de kilomètres à parcourir sans grands attraits touristiques pour nous avant d’atteindre Keep River, si ce n’est une petite marche dans le parc Gregory.
Puis nous roulons jusqu’à ce parc de Keep River dans lequel nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Nous sommes enchantés de la découverte. Nous y restons deux nuits et y faisons deux marches. La première à Jarnem, de 8km, fut quelque peu difficile à cause de la chaleur, autour des 35°.
La deuxième, une petite marche de 2 km, nous prend près d’une heure. Si nous avons été si lents, ce n’est pas que le sentier était compliqué mais tellement beau que nous y avons du plaisir à y trainer.
Nous repartons de là pour nous rendre au Lac Argyle. Ce lieu nous a été recommandé par beaucoup de monde. Et comme souvent, que tant de monde vante un endroit, on y met beaucoup d’attente. Et lorsqu’il y a de l’attente, il y a souvent de la déception. Bon, ne soyons pas non plus royaliste que le roi, la piscine à débordement y est absolument divine…
Puis, jeudi, débute la préparation à la Gibb River Road. Nous faisons un premier passage à Kununurra qui est la porte d’entrée des Kimberley du Western Australia. Nous y changeons nos pneus arrière, usés, et réalisons quelques petites protections du trailer pour qu’il ne souffre pas trop des jets de pierres…
Mais avant de vraiment nous lancer dans cette aventure de 1000km en hors-piste, nous allons tout d’abord au parc de Purnululu. Nous ne l’avions pas vraiment planifié sur notre itinéraire mais nous en avons entendu beaucoup de bien. La route pour y accéder est vraiment rude, en mauvais état. Je conduis durant la première moitié, puis Claire prend le relai et se retrouve rapidement à devoir passer au travers de gué d’une cinquantaine de centimètres de profondeur. Elle gère ça à la perfection et nous arrivons entier au camping.
Nous enchainons, à peine le camp monté, par une visite de Echidna Chasm, un slot canyon creusé dans cette roche rouge australienne.
Puis, également, nous nous rendons à Mini Spring Palms. Cette marche mène au fond d’une gorge splendide couverte de palmiers sur son fond. La magie de ce lieu réside dans sa grandeur et la majestuosité de ses parois, un sentiment de petitesse nous habite face à cette grandeur. Et comble du tout, nous avons le lieu pour nous seul, pas un seul touriste dans le coin. Bon, cela n’est que peu étonnant puisque nous réalisons cette marche à 13h, en plein cagnard, et seuls des fous le fonds. Aujourd’hui, c’est 38° et presque pas d’ombre avant de rentrer dans la gorge. Mais peu importe, nous y sommes gentiment accoutumés et l’avantage est là… nous avons fait un silence total de 5min couché au fond de cette gorge, dégustant chaque seconde passant.
Nous pensons, à cette instant, qu’il aurait été bien dommage de ne pas venir ici. Mais cet avis est sans la marche que nous allons faire le lendemain, car avec celle-ci en plus, nous nous disons carrément qu’il aurait été stupide de ne pas faire ce détour. En effet, la marche menant à Cathedral Gorge est somptueuse et le fond de la gorge est incroyable. Nous marchons également jusqu’au Picanniny Lookout et la petite boucle du Dome. De loin, de près, au-dessus ou en arrière-plan, les strates formés de rouge et de noir sur ces dômes sans fin sont absolument uniques.
Cela fait des semaines (des mois) que nous trouvons toujours une comparaison avec ce que nous avons déjà vu, que les paysages que nous découvrons en Nouvelle-Zélande ou en Australie nous rappellent d’autres endroit que nous avons traversés. Mais là, nous ne trouvons aucune comparaison et sommes subjugués par ce lieu, un véritable plaisir pour les yeux. En plus, nous passons une excellente fin de journée en compagnie d’une famille française et d’une famille australienne, chacune avec des enfants pour le plus grand plaisir des nôtres.
Voici la première période de poussière rouge passée. Et lorsque nous parlons de poussière rouge, c’est que nous en avons de partout. Elle s’infiltre dans la voiture, dans la caravane, par les grilles ou par les moindres petites imperfections de l’étanchéité. Chaque fois que nous terminons une piste et remontons le toit de notre Héra, il nous fait commencer par balayer et donner un coup d’éponge sur les meubles, tant il y en a. Mais c’en est presque drôle, comme une partie du jeu. Nous reprenons donc la route dimanche matin pour Kununurra et faire le plein de nourriture et d’essence pour les 10 prochains jour sur la Gibb river road.
WOuhaa quelle belle contrée..quels beaux récits ça fait toujours autant envie de vous suivre et de partager 🙂 ce que je vais faire là droit tout de suite maintenant ! Ici ça va..période sans taf pour bibi mais je profite de l’été qui s’installe gentiment
Dan et moi vous embrassons et vous souhaitons tout le meilleur avec les vôtres récemment arrivés
A bientôt Maryk
Coucou Maryk
Merci pour ce message comme d’habitude super agréable à lire.
Des bisous chez toi aussi et je croise pour que tu trouves du job !