Pinang, son street art et sa street food. Du 8 au 12 mai 2017 (Penang)

Depuis Kuala Besut sur la côte Est jusqu’à Pinang sur la côte Ouest, c’est un peu moins de 8h de bus que nous faisons. La route au centre est très sinueuse et le chauffeur est un fou du volant, mettant parfois les passagers en danger et mon dos en compote !

Nous arrivons en fin d’après-midi à Pinang et prenons possession de notre logement AirBnb, une maison typique de l’île. Nous vivions à la façon Pinang et pour le même prix que nous trouvions pour des hôtels avec trois lits lancé au milieu d’une pièce. Il n’y a dire, AirBnb est une très bonne alternative pour séjourner dans les villes. Mais comme la journée est déjà à son terme, nous allons manger un morceau dans la rue et revenons pour nous coucher à l’appartement.

La journée de mardi commence par une nouvelle visite chez un médecin. Et oui, pour la Xème depuis janvier, nous devons à nouveau passer par là. Cette fois c’est pour Claire qui a les oreilles bouchées depuis plus de 3 semaines et depuis peu les sinus aussi. Moi-même, je commence à avoir une oreille bouchée avec quelques douleurs. Résultat des courses ; Claire à une infection des sinus et les oreilles suivent, elle reçoit un traitement antibiotiques de 10 jours. Pour moi, c’est des gouttes à mettre dans les oreilles. La visite nous aura pris près de 3 heures et repartons les bras chargés de médicaments.

Nous prenons depuis là un UberTaxi, un moyen bon marché de se déplacer en Malaisie, pour partir visiter le street art de Penang. C’est après avoir mangé un super bon indien au restaurant Capitan, y étant arrivés en suivant les conseils de notre chauffeur Uber que nous partons en visite. Penang est assez connue pour ces peintures murales qui peuvent n’être qu’un simple rond ou alors de vrai œuvre de type trompe l’œil. Nous nous régalons visuellement par certaines réalisations très réussies. Un seul défaut pour le moment à cette ville, la chaleur humide étouffante qui nous use rapidement. Alors après quelques kilomètres de marche, beaucoup d’eau, une glace et la recherche d’ombre à tout prix, nous décidons de retourner dans un environnement climatisé, bien frais, à 27°C, dans notre Airbnb !

Mercredi, au réveil, nous décidons de partir visiter le temple de Koke Lok Si. Le site est énorme, avec de multiples bâtiments et de nombreuses salles de prière bouddhistes. Plus haut sur la colline, se trouve une statue d’environ douze mètres qui surplombe la ville. La visite est intéressante et surtout les bâtiments sont beaux, ainsi que les jardins et la vue sur la ville.

La visite du temple nous prend une bonne partie de la journée, surtout que nous ne la commençons pas très tôt. Nous rentrons bien usés par la chaleur encore une fois et arrivons avec plaisir dans notre « chez nous » du moment, juste le temps de reprendre des forces pour ressortir manger dans un « restaurant » renommé de George Town, le Deen Maju. Ici, les spécialités sont d’influence indienne et il faut faire la queue pour être servi. Nous nous prettons à ce jeu et sommes récompensé au moment de passer à table. La nourriture est excellente et l’ambiance locale sympathique. Notre présence, les seuls occidentaux au milieu des locaux, amène le gens à nous sourire avec gentillesse et parfois amusement.

Jeudi matin nous nous réveillons, les enfants et moi, dans un état bof… Claire, elle, est déjà partie depuis un moment. Elle s’est inscrite à un cours de cuisine local et passe un super moment. Elle commence sa matinée par un tour au marché local pour y récolter les ingrédients nécessaires à son cours. Durant le parcours, la cuisinière de Claire lui donne de nombreuses explications sur l’architecture locale influencée par les chinois, les indiens et les européens. Claire à la chance d’être la seule inscrite ce matin, elle a ainsi un cours privé de cuisine en compagnie de trois woofers présents pour aider en cuisine. Elle apprend à préparer une pâte de curry elle-même, au mortier, ainsi que du riz à la façon malaisienne et des beignets de patate douce. Elle aura adoré ce moment et nous la récupérerons souriante après ça.

Mais pour revenir à notre état bof, des enfants et moi, c’est que la poisse nous colle d’un peu trop près. Commençons par Jimmy qui se retrouve avec les nez et les sinus complètement pris. Ensuite, Amélie ressent des douleurs aux oreilles et à la voix prise. Les deux commencent aussi à tousser. Quant à moi, et bien j’ai gagné le gros lot avec les gouttes que le docteur m’a prescrit pour mon oreille. Je fais une réaction allergique, tout a gonflé et j’ai des boutons avec démangeaisons. Mon oreille ressemble un peu à un chou-fleur maintenant. Mais quelle m….. ces temps !

Cela ne nous empêche pas non plus de partir un peu à la visite de George Town après le cours de cuisine. Nous trouvons tout d’abord une boulangerie avec du pain au levain dans lequel nous faisons évidemment le plein. Nous allons ensuite en direction du quartier chinois sur pilotis en traversant d’intéressants quartiers. La partie sur pilotis est jolie, il y a trois jetées différentes à visiter. La première sur laquelle nous arrivons est uniquement destinée aux locaux, assez authentique et les décors ne donnent pas de doute sur la communauté qui vit ici ; elle est chinoise. La deuxième n’est guère de grand intérêt, alors que la troisième est celle destinée aux touristes, locaux comme internationaux. Les maisons de cette jetée sont en fait des échoppes d’habits, de biblos et de nourriture. L’ambiance y est sympathique.

Mais aujourd’hui il fait très très chaud, et tous avec notre état misérable nous souffrons. C’en est fini pour nous et rentrons à l’appartement pour essayer de nous guérir un peu. Nous n’aurons guère eu le temps de faire tout ce que nous voulions et aurions pu prolonger d’une nuit ou deux ici. Sauf qu’en me rendant en pharmacie pour montrer mon allergie, le pharmacien me conseille de rester au frais à cause de l’inflammation et de me reposer, un constat valable aussi pour Claire et les enfants. Alors nous décidons de rester sur notre plan initial, c’est-à-dire repartir demain pour rejoindre les Cameron Highlands, une région montagneuse où il fait frais et où nous espérons aller mieux rapidement.

 

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