A Bali, on fait le point sur notre voyage. Du 5 au 11 juin 2016

En Australie, la question du visa est un morceau non négligeable dès que l’on souhaite y faire plus de 3 mois. Nous avions le choix entre payer un visa touristique de 6 mois d’une valeur de 150AUD ou partir quelques jours à Bali et payer 130AUD par billet d’avion. Il y a quelques mois, nous avions choisi la deuxième option.

Nous voici donc à Bali après deux heures quinze de vol, puis à l’hôtel après deux heures de route. Nous arrivons de nuit et découvrons le paysage le lendemain matin, une bien belle surprise !

1 vue hotel

Ce séjour à Bali tombe assez bien. Après tous ces kilomètres parcourus en Australie ces deux derniers mois, s’arrêter quelques jours et ne rien faire du tout est profitable. Cela peut sonner bizarre à l’oreille d’une personne qui se rend au travail chaque jour, mais Bali rime pour nous avec vacances. Vacances sans rouler ; vacances sans visiter ; vacances sans se demander où aller ; vacances sans écoles. Oui, ces quelques jours à Bali sont idéalement placés au milieu de notre séjour australien pour souffler un peu. Mais, encore une fois, je pense que cela semble illogique à ceux qui ne voyages pas, lesquels nous disent souvent : « Tu vas quand même pas te plaindre, t’est en vacances toute l’année » ! Mais non, nous sommes bien dans une aventure et non en vacances, ce qui est très différent. Donc, maintenant nous sommes réellement en vacances, et nous profitons de la vie super bon marché en Indonésie pour faire des massages chaque jour.

2 massage

Puis, nous allons également plonger une journée. Mais comme nous l’avions dit, nous sommes venus pour ne rien faire. C’est pour cela que nous n’irons qu’une seule fois plonger, alors qu’au moment de réserver nos vols nous disions que nous irions plonger tous les jours. Nous plongeons sur le U.S.A.T Liberty, une épave de bateau proche du rivage.

Nous profitons de ce « temps libre » également pour mettre en place la suite du voyage. C’est que pour nous rendre en Afrique du Sud, il nous faut quelques documents. En plus, comme il est prévu que je me rende là-bas trois jours avant Claire et les enfants, mon épouse aura besoin d’une autorisation de voyager seule avec les loulous… il nous faudra donc trouver un avocat en Australie. Mais nous ne faisons pas que de préparer l’Afrique du Sud, nous préparons également un retour en Suisse. Plusieurs éléments nous montrent que nous sommes gentiment mûrs pour cela.

La première cause, c’est 24 mois de voyage. Mine de rien, deux ans loin de siens ça compte aussi. La famille et les amis nous manquent. J’ai envie de passer du temps avec ma sœur, Claire avec sa maman, les enfants veulent voir Grand-Maman, Grand-Papa et Grand-Papi. Nous ne sommes pas dans une période de doute, ou de baisse de moral, nous constatons, c’est tout. Nous constatons que nous sommes comme le fruit, prêts à tomber de l’arbre. Il y a 6 mois encore, lors de notre court passage en Suisse, nous n’étions absolument pas mûrs pour rentrer en Suisse. Là, le fruit rougi, le sucre apparait dans sa chair. Alors nous sommes prêts à le ramasser, car il serait dommage qu’il pourrisse, que nous finissions notre voyage fatigués de l’avoir vécu. Donc, la troisième cause de ce questionnement, c’est purement les motivations qui sont encore présentes dans ce voyage. Et celles-ci sont là, devant nous, à quelques kilomètres ! Tout d’abord, nous avons de la famille qui vient nous rejoindre en Australie. Ma Belle-Maman et mon beau-frère nous rejoindront à Broome dans 3 semaines, et cela nous nous en réjouissons beaucoup. Ensuite, à peine plus en avant, il y a le continent africain.

Tout d’abord avec l’Afrique du Sud, puis les pays alentours, nous nous réjouissons de voir les animaux sauvages des grands parcs, le désert du Namibe et vivre la chaleur africaine. Nous sommes trop proche de cela pour ne serait-ce que penser rentrer aujourd’hui, il y aurait un gout d’inachevé. Les enfants sont super excités à l’idée de partir voir des animaux tels que des lions, des girafes ou des éléphants, et nous aussi d’ailleurs. En plus, nous y retrouverons notre Rhino qui nous manque tant. Claire y retrouvera sa cuisine où elle aime tant passer du temps à préparer de bons plats pour tous, comme un moment de pur plaisir pour elle. Les enfants retrouveront leurs chambres avec leurs jouets, tout le temps rangés à leur place dédiée à cela. Pour toutes ces raisons, nous nous réjouissons de nous rendre en Afrique.

Donc, la seule question encore en suspens pour le moment est : « comment vivrons-nous ce voyage en Afrique » ? Nous imaginions rentrer en Europe par la route en traversant de nombreux pays, en traversant à nouveau de nombreuses tracasseries douanières et surtout en roulant comme des sauvages…. Et cela nous n’en voulons plus pour le moment. Donc on se demande si nous ne devrions pas nous concentrer sur les pays du Sud de l’Afrique, éventuellement en remontant jusqu’à l’Ouganda, inclure le Mozambique qui n’était pas sur notre itinéraire, puis renvoyer Rhino en bateau en Europe. Mais cela voudrait dire que nous manquons l’Iran, et ce serait un crève-cœur ! Alors, si cela existe, pourquoi n’enverrions nous pas Rhino depuis le Sud de l’Afrique directement en Iran, et nous le retrouverions là-bas sans avoir à traverser ces kilomètres et des pays comme l’Ethiopie qui nécessite que l’on envoi nos passeports en Suisse pour obtenir un visa…

Donc Bali, nous a servi à cela. Nous arrêter un moment, reprendre notre souffle et du recul, puis ainsi réfléchir calmement, sereinement. Nous n’avons pas de réponse, mais nous avons les bonnes questions au moins. Et d’ailleurs, il faut dire que nous aurions pu nous trouver dans pire endroit face à ses interrogations. Car Bali, et spécifiquement Amed où nous sommes restés offre des coups d’œil splendides et une ambiance calme.

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Et maintenant, en avant pour un retour plaisant en Australie et l’aventure de la Gibb River Road qui nous attend !

Des crocodiles qui sautent et des baignades paradisiaques. Du 2 au 5 juin 2016

Nous partons de Kakadu aujourd’hui avec le plaisir d’avoir vu et entendu de belles choses. Maintenant, nous faisons cap sur Litchfiel NP en passant par la Adelaide River, connue pour ses sorties en bateau et ses crocodiles qui sautent pour obtenir un bout de viande. Oui, c’est un sujet de controverse sur lequel je ne vais pas m’étendre. Mais si nous l’avons fait, ce n’est pas sans réfléchir.

Donc, en ce jeudi matin, nous arrivons dans la compagnie Spectacular Jumping Crocodiles, qui se trouve être une compagnie 100% gérée et détenue par des femmes, semblant être également un projet quelques peu social d’intégration. D’ailleurs, cela se sent, le business n’est pas qu’une question financière, mais c’est bien une question de cœur. La façon dont nous avons été accueillis, dont le travail est fait par ces dames, c’est bien un service différent. Et en plus, le spectacle est au rendez-vous lorsque nous sortons en bateau. La Adelaide River est infestée de crocodiles, il s’en trouve un tous les 100m environ, ce qui correspond à leur dimension de territoire. Très à cheval sur cette notion d’espace approprié, les crocodiles ont rarement le corps entiers car ils s’attaquent pour défendre leur espace et rares sont les batailles sans membres arrachés. Donc, attention, ne jamais sortir un bras du bateau lorsque l’on fait une activité croco… Nous passons une heure dans le bateau et en prenons plein les yeux, des crocodiles d’estuaire de partout, des grands comme des petits, des bébés même, des verts ou des dorés. L’expérience est exceptionnelle et nous sommes absolument ravis de cela.

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Notre route continue donc, ensuite, jusqu’à Litchfield. Nous découvrons en y arrivant qu’une partie des accès et de camping, comme au Kakadu, sont encore fermés. Et oui, la saison du Wet (humide) n’a pas été forte mais a duré longtemps. Donc, la remise en état des routes et les travaux de mise en route des parcs sont retardés. Cela nous a rendu la recherche d’une place de bivouac un peu chaotique, mais au final nous sommes arrivés à côté de deux jeunes français fort sympathiques, Charlotte et Alexis, avec qui nous passerons de bons moments. Nous avons la surprise de découvrir que Charlotte est une employée du Zoo La Flèche au nord de la France, celui qui est le sujet principal de l’émission France 4 « une saison au Zoo ». Du coup, les discussions sur les animaux furent super intéressantes. Mais ceci étant pour la petite histoire, le principal est que nous avons passé 48h sur le même site de camping et que les partages avec Alexis et Charlotte ont été agréables, les enfants ont d’ailleurs bien squatté leur campervan !

2 Alexis et Cherlotte une saison au zoo (1)

2 Alexis et Cherlotte une saison au zoo (2)

Sinon, le parc de Litchfield, nous l’avons visité dans l’eau. Tant que possible, nous avons enfilé nos maillots de bain et plongé nos tête sous l’eau pour éviter la surchauffe complète du système ! Il faut dire que depuis notre arrivée au Nothern Territory nous passons tous les jours les 35°C, et qu’ici à Litchfiel nous avons l’humidité qui a augmenté. Alors même la nuit il fait chaud, trop chaud… Pourtant, aucun regret d’être ici, au contraire. Le parc est somptueux et les lieux de baignades splendides. Mais notre première visite se fait hors de l’eau, devant un champ de termitières impressionnant. Des dizaines d’entre-elles élevées comme de véritables pierres tombales géantes.

3 termitière (2)

Nous commençons les bassins avec Florence Falls, très joli et agréable pour la baignade. Nous sommes heureusement arrivées à peine avant une horde de touristes (bien qu’il y en avait pourtant bien assez déjà avant) qui nous aura fait finalement fuir le lieu.

4 Florence falls (3)

4 Florence falls (1)

Ensuite, les Buley Falls, le deuxième endroit humide, nous enchante vraiment. A nouveau, le lieu est rempli de touristes. Mais nous arrivons à nous dégotter un petit bassin presque pour nous seuls, rendant l’expérience du lieu magique.

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C’est au Wangi Falls que nous terminons notre première journée. Elles sont à 300m du camping et sont des plus rafraichissantes. Et bien que le bassin soit à nouveau bien occupé de monde, il est assez grand pour y passer du bon temps et descendre la température du corps pour être bien frais pendant au moins 12 minutes et 32 secondes après la sortie de l’eau.

6 wangi falls (1)

Samedi, c’est quelques petites visites que nous faisons, notemment à Bamboo Creek et son ancien site minier, puis Walker Creek.

7 Bamboo et Walker creek (2) - Copie

7 Bamboo et Walker creek (1)

Mais c’est bien à Cascades que nous allons dépenser la plus grande partie de notre temps. Rien que le chemin pour accéder à ce lieux paradisiaque est merveilleux. Longeant la rivière (sans crocodiles d’estuaire normalement) et ombragé par une jolie petite forêt, le chemin est génial et réveille l’esprit de chacun.

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Puis, nous arrivons à Cascades. Un petit paradis, peu de monde (5 autres que nous) et un lieu délicieux. L’eau est juste assez chaude pour ne pas avoir froid et juste assez froide pour bien rafraichir. Mais laissons les photos vous en dire un peu plus.

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C’est ainsi que nous terminons Litchfield, manquant tout de même quelques chutes dû à la fermeture de celles-ci. Mais nous en avons eu bien assez pour ne pas être déçus. Et c’est qu’en plus nous allons voir encore un lieu superbe sur la route nous menant à Darwin. Un arrêt à Barry Springs et son eau presque chaude (sûrement plus de 34°), nous profitons également du parc pour faire un BBQ.

10 berry springs (1)

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Et puis voilà, nous parquons Arion et Héra pour 6 jours dans un dépôt de Darwin. C’est que ce soir, dimanche, nous allons nous envoler pour Bali. Nous nous y rendons pour sortir du territoire australien et ainsi réobtenir 3 mois de visa à notre retour, et aussi pour ne rien faire, enfin surtout ne pas rouler…. On s’en réjouit déjà !

11 départ Bali

 

 

Kakadu, habité depuis plus de 20’000ans dans le respect de la nature. Du 30 mai au 2 juin 2016

Kakadu National Park, situé dans le « Top End », au Nord du Nothern Territory, est grand comme la moitié du la Suisse. Une si grande superficie pour un seul et unique parc donne du fil à retordre en termes de logistique, de maintenance et de répartition. Ce dernier sujet est assez complexe car cette région est habitée depuis plus de 20’000 ans par les aborigènes australiens, véritables propriétaires de ces terres pourtant arrachées aux mains de leurs aïeux. Aujourd’hui, la réserve est « équitablement » gérée par le gouvernement et les tribus aborigènes encore présentes. Si quelques rares individus vivent encore reculés se satisfaisant de peu, la plupart des habitants aborigènes sont établis dans des maisons en dur, circulant en 4×4 et chassant au fusil. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, s’il ont su évolué sur les techniques de déplacement ou de chasse en faisant l’acquisition des connaissances des technologies modernes, ils restent les dignes héritiers du plus vieux peuple encore et toujours sur les mêmes terres aujourd’hui en 2016, après plus de 40’000 années pour les plus vieilles traces sur sol australien. Les 4×4 et fusil de chasse ne font pas d’eux de vulgaires chasseurs agissant par envie de tuer ou le plaisir d’en faire un sport. Non, ils chassent pour se nourrir, respectent les traditions de leurs ancêtres et leurs parents. Sans connaitre suffisamment la culture aborigène, je peux déjà en dire que les grandes lignes me plaisent. Il y avait des milliers de tribus à travers tout le pays, presque chacune parlant son propre langage portant à plus de 2500 le nombre de dialectes. Chacune des tribus semblaient vivre avec respect l’une pour l’autre. Les échanges en nourriture étaient fréquents, se donnant les uns aux autres en fonction de celui qui en a le plus, de ce dont ils avaient besoin et en fonction des saisons et des récoltes.
Pour rebondir sur ce sujet, les saisons, Kakadu est si étendu et varié en terme de climat que, aux opposés du parc, le rythme des saisons et le type de récolte varie significativement. Proche de Pine Creek, l’environnement est assez sec, peu de terres fertiles. Vers Jabiru et en remontant sur Arhnem tout est totalement noyé sous parfois jusqu’à 10m d’eau, rendant les lieux inaccessibles. Pourtant, en saison sèche, les lieux sont humides et les terres remplies de ressources pour l’homme. Kakadu est un écosystème à lui seul mais comme tous, il est fragile et mérite que l’on en prenne soins, même si les millions de moustiques et moucherons rendent les lieux parfois insupportables.
Pour notre part, nous commençons notre visite du parc par la route du Sud et nous rendons dès notre arrivée à Gunlom. Pour y arriver, un quarantaine de kilomètres sur cette terre rouge est à parcourir. Et comme à chaque route de poussière, il n’est pas possible de faire autrement que de tout dépoussiérer à l’intérieur une fois à l’arrêt.
1 route gunlom Kakadu (4)

1 route gunlom Kakadu (1)

Mais quel plaisir en arrivant ici. La température est quasi insupportable avec certainement plus de 35°, 60% d’humidité et peu d’ombre. Donc le bassin au pied de la chute d’eau est apprécié à sa juste valeur, en plus le lieu est splendide.

2 Gunlom Kakadu (1)

2 Gunlom Kakadu (2)

2 Gunlom Kakadu (3)
Mais la plus belle partie du spectacle se trouve quelques 100m plus haut, après avoir monté les rochers abrupts menant aux bassins supérieurs. Sous un soleil de plomb et cette chaleur toujours à la limite du supportable, nous arrivons aux Upper pool, et le jeu en vaut la chadelle car le vrai spectacle est ici. Une baignade dans des bassins d’eau cristalline, entourés de roche rougeâtre et avec une vue imprenable sur la plaine du parc. La sensation est absolument splendide, nous y restons bien plus que prévu et devrons changer nos plans pour ce soir, mais cela en vaut la peine !

3 Gunlom Upper Pool Kakadu (3)

3 Gunlom Upper Pool Kakadu (6)

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Une des éléments négatifs du parc Kakadu, à la sortie de la saison humide, c’est les moustiques. Nous en faisons l’expérience lors de notre bivouac du jour. Jimmy se lèvera le lendemain matin avec quelques 24 piqûres juste sur le dos ! Mais le camping de Mardugal nous a aussi permis de voir notre premier crocodile d’estuaire.

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Mardi, nous visitons le musée d’art et de vie aborigène de Cooinda. Nous y apprenons certaines choses sur cette culture et y voyons de très beaux objets de leur vie quotidienne, dont des armes de chasse.
C’est à Nourlangie que nous continuons nos visites avec pour thème, ici, The Art Rock. Les aborigènes sont connus pour leurs peintures, notamment sur les rochers. Aujourd’hui, ils ne le pratiquent plus que sur toile ou sur bois, mais jusqu’il y a une cinquantaine d’année, ils dessinaient encore sur les roches.

5 Nourlangie Kakadu (1)

5 Nourlangie Kakadu (4)
Actuellement, la saison plus fraiche qui aurait dû commencer il y a quelques semaines peine à venir. C’est donc à plus de 35° à l’ombre que nous vivons. La décision est alors prise de nous établir à Jabiru dans un camping avec piscine. C’est dans celle-ci que nous passerons tous nos après-midi, au plus chaud de la journée, afin de nous rafraichir un peu. Mais le matin, nous ferons quelques visites. Tout d’abord, Jeudi, nous allons visiter le swamp de Mamukala (marécage) dont la superficie est impressionnante. Des km2 de plaines plates totalement submergées en période de pluie par plusieurs mètre d’eau, de véritables lacs largement plus grands que le lac Léman, ceux-ci finissent par disparaitre en fin de période sèche.

6 Mamukala Kakadu (3)
Jeudi, Claire et les enfants vont se rendre à Ubirr, site aborigène par excellence dans le parc de Kakadu. Quant à moi, je reste au camping pour faire une journée sans voiture, essayer de prendre soin de mon dos qui pose toujours de sérieux soucis. Claire et les loulous prennent beaucoup de plaisir à cette visite. Déjà, le paysage est magnifique entre les roches fracturées et ces plaines de marécage verdoyant.

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Mais également, ils recevront une quantité d’informations incroyables par la visite guidée du Ranger sur l’art rupestre aborigène. Ils apprennent également un tas de choses sur les manières de vivre, leurs traditions et leur culture. Avoir un retour des enfants et de Claire fût très intéressant.

8 ubirr ranger
Malheureusement, nous sommes arrivés juste un peu trop tôt dans le parc de Kakadu. Sortant à peine de la saison humide, tous les accès et les lieux de visite ne sont pas ouverts. Nous manquons notemment les chutes de Jim Jim Falls et Twin Falls, deux attractions phares du parc. Mais ce que nous ne faisons pas ici, nous le faisons ailleurs. Et justement, comme nous sentons qu’il n’y a plus grand-chose à faire ici, nous partons à Litchfield NP pour le visiter avant notre départ à Bali, dimanche… et sur la route, nous allons voir des crocodiles à l’attaque !