Kruger Parc, une petite frayeur pour deux beaux spectacles. Partie 4 – Du 10 au 11 septembre 2016

Et bien ce matin, c’est à nouveau à 5h45 que le réveil sonne. Nous aimerions pouvoir observer des lionceaux que des Sud-africains nous avaient indiqués. Nous nous rendons au point signalé, mais nous ne trouvons rien, alors nous continuons nos recherches. Puis, c’est au point d’eau de Mazithi que nous nous arrêtons car Claire y trouve deux lions, un couple se reposant. Et la vie autour de ces points d’eau étant toujours aussi passionnante, ce n’est pas moins de 5h que nous allons passer ici. L’observation va être des plus intéressantes ce matin. La première chose que nous remarquons est l’absence d’animaux à proximité de l’eau, les lions semblant effrayer tous les animaux alentours.

La deuxième, c’est que le lions ne sont pas ici pour chasser, apparemment… Non, ils sont là pour quelque chose de bien plus drôle, surtout pour les loulous qui en rigoleront beaucoup (n’aurions-nous pas fait de même à leur âge) ; ils sont là pour se reproduire ! Et oui, nous assistons à l’accouplement d’un lion avec sa lionne, une scène de vie sauvage très intéressante, se déroulant sur plusieurs heures (pas l’acte lui-même, mais tout le développement).

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Petit à petit, les autres animaux autour prennent confiance et s’approche du point d’eau. Ce sont les impalas et les cobes qui viennent les premiers.

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Puis, une première girafe arrive assez rapidement, lorsque soudain elle s’arrête, ayant remarqué la présence du lion. Comme pour passer incognito, celle-ci se déporte un peu sur le côté et commence à manger dans l’arbre. D’autres arriveront ensuite et finiront par venir boire juste à côté de nous. Dans ces conditions, pas facile de faire l’école.

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C’est un peu plus tard qu’un lion, un mâle seul, arrive par la droite du point d’eau. Très rapidement, les deux mâles se repèrent et s’observent mutuellement pendant un laps de temps assez long. Puis finalement, celui de droite baisse la tête et continue d’avancer pour aller boire. Il se couchera dans les hautes herbes, juste après, rendant toute la partie du point d’eau opposé à nous sans plus aucune antilope ou autre.

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Et tant mieux, car toutes les bêtes viennent s’abreuver très proche de Rhino. C’est ainsi que nous pouvons observer deux mâles impalas se défier à coup de cornes.

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Au loin, semblant passer l’air de rien, un petit chacal à flanc rayé marche quasi à l’insu de tout le monde, il ne se voit presque pas.

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Et comme pour clore cette matinée proche du parfait, nous sommes surpris par une troupe de 29 éléphants arrivant par l’arrière de Rhino. Claire a eu l’œil attiré par leur mouvement et nous avons ainsi eu la chance de les voir venir tous en ligne, traverser la route juste derrière nous pour se rendre dans la réserve d’eau du tank. Et oui, eux ne s’embêtent pas à boire la même eau que les autres, ils piquent directement à la source et ça donne quelque chose d’assez marrant. Mais nous devons aussi avouer que, au moment où nous les avons vu débarqué à l’arrière de Rhino, nous avons été un peu anxieux vu la taille du groupe et la réaction de l’éléphant que nous avons encore en mémoire de la veille.

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Il est environ midi, et ça fait déjà cinq heures que nous sommes ici. Un bruit commence à se faire entendre dans Rhino et nous nous demandons d’où il vient. Soraya passa à l’avant et remarque que la clé du conducteur est restée sur le contact. Claire à tout laissé enclenché durant ces cinq heures. Résultat : Plus de batterie, à plat ! Alors commence un moment de stress… c’est qu’à 200m de nous, nous avons toujours les 3 lions et il va être très difficile de ponter le véhicule sans sortir de celui-ci, alors que nous savons bien que ce n’est certainement pas la chose à faire au parc Kruger, surtout avec des lions si proches. Et puis pour surtout, pour ponter il faut des câbles ; les nôtres sont dans une caisse technique tout à l’arrière du double-fond, le truc qui nous demanderait bien 5 minutes à sortir et remettre, mauvaise idée. Alors nous arrêtons des voitures et leurs demandons, l’une d’elle en a et acceptent de nous aider.

C’est là que commence une bonne période de stress. Claire et les enfants gardent un œil devant et derrière ainsi que sur les côtés, on n’est jamais trop prudents quand on est si proche de lions. Les gens qui nous aident, eux, ne sortent pas de leur véhicule. Je ponte les deux batteries mais la nôtre est vraiment plate et rien ne se passe. Je demande au gens s’ils veulent bien patienter pendant que notre batterie recharge un peu grâce à la leur et à nos panneaux solaires. Nous voyons le voltmètre augmenter et après un peu de patience, une à deux minutes, Rhino repart. Je ne m’attarde pas beaucoup plus longtemps dehors, débranche les câbles puis les rends à leurs propriétaires après avoir refermé les capots. Nous prendrons quand même le temps de leur offrir une bouteille de rouge que nous avions d’Argentine dans notre Rhino. Bon, et bien nous on a eu chaud (enfin surtout moi, mais les autres n’étaient pas tranquille pour ma sécurité).

Cette belle aventure vécue, nous repartons pour le camping en faisant un arrêt vers le Baobab le plus au sud d’Afrique.

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Un peu de temps hors de Rhino nous fera du bien. Et même que le soir, Claire et les enfants seront supers chanceux. Ils se rendent à la grille entourant le camping et tombe presque immédiatement nez-à-nez avec une hyène. Et comme ils avaient pris les Talkie, j’ai pu m’y rendre et profiter du spectacle. Nous verrons même une Civette un peu plus loin.

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Toutefois, une des journées les plus folles sera celle de dimanche, entre Satara et Skukuza. Nous étions partis ce matin pour ne pas faire très long sur la route, mais le tel spectacle qui nous attend nous retiendra avec plaisir. Cela commence peu après la sortie du camping, lorsque nous tombons sur deux vautours (d’Afrique et Oricou) en plein repas sur des restes d’Impalas

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Puis, juste après, nous faisons la rencontre du sosi de cheveux de Donald Trump ! Le TrumpCochère !

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Enfin, que dire de ce qui va suivre ? Nous arrivons à côté d’une dizaine de voitures amassées, sans pourtant réussir à voir quoi que ce soit. Nous partons un peu plus loin et dans le virage une personne nous montre le Léopard.

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Nous tentons une approche mais c’est compliqué, l’accès à la petite route menant à la berge de la rivière est serré et une cuvette nous embête avec le porte-à-faux. Nous trouvons finalement un moyen d’y accéder et la récompense est à la hauteur. Nous voyons le léopard ! Mais il sort très vite de sa cachette et n’est plus visible. Nous entamons des manœuvres pour ressortir, tout cela semble compliqué, mais beaucoup de véhicules restent planté là à attendre, nous, nous voulons être proactifs. Et le résultat provoqué est splendide. Nous avons la chance d’observer une phase d’approche du léopard en direction des impalas. Et soudain, boum, il saute en avant et course les impalas sur une très courte distance. Raté ! Il n’a pas attrapé son trophée, mais nous on a eu un beau spectacle !

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Le léopard repartis se cacher derrière une bute, nous repartons aussi en direction de Satara. Nous roulons à nouveau quelques kilomètres sans grande quantité d’animaux, mais un deuxième spectacle nous attire l’œil. Une flopée de véhicules à l’arrêt nous annonce un beau spectacle. Cette fois-ci ce sont des lionnes qui viennent d’abattre un buffle. L’animal est déjà au sol, mort, mais une lionne se restaure, accompagnée de son bébé, le premier lionceau que nous voyons. Incroyable, splendide, impressionnant ! Nous restons là pour observer durant quelques dizaines de minutes.

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Nous sommes à quelques kilomètres seulement du camping de Satara. Nous quittons les lions, sans savoir que nous allons pourvoir clore cette journée avec encore un cadeau, une hyène couchée à moins de 5m du bord de la route. De quoi couronner cette magnifique journée !

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Encore un passage par la piscine au camping, un petit film, et voilà notre superbe 8ème journée terminée.

 

Kruger Parc, sauvage et accessible. Partie 3 – Du 8 au 9 septembre 2016

Depuis 4 jours dans le parc, nous passons vraiment beaucoup de temps dans Rhino, parcourant les routes à une moyenne de 20km/h, faisant des arrêts au gré des rencontres animalière. Hors, ce matin, personne ne semble motivé à vivre une journée de plus enfermé dans ce petit espace, car au parc Kruger il est interdit de sortir de son véhicule pour des raisons évidentes de sécurité. Alors tous ensemble nous nous mettons d’accord pour parquer le véhicule au point d’eau situé à 1km du camping, y faire l’école en observant la faune présente, puis venir terminer la journée par un après-midi au camping.

Et même si nous n’avons pas vu de « gros » animaux, c’est tout de même une réussite. Comme toujours, en stationnant vers un point d’eau sans bouger, c’est comme si vous étiez un élément du décor et les animaux approchent et vous tournent autour. Le premier fait incroyable de la journée, c’est un crocodile qui a attrapé un poisson juste devant nous. Nous l’avons vu gober sa nourriture à peine à quelques mètres de nous.

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Nous avons aussi la chance d’observer de nombreux oiseaux. Pour les amoureux de ces bêtes à plumes, le parc Kruger devrait être un paradis.

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Et au fil de la matinée, nous observons les impalas, les Koudous, les girafes et les zèbres venant en grands nombre s’abreuver. Les hippopotames, eux, nous ferons même l’honneur de sortir un instant leur corps massif de l’eau.

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Quant au temps passé au camping, il sera dédié aux tâches ménagères, puis à la relaxation, comme ce moment passé à la piscine. Il fait toujours aussi chaud à Kruger. Puis, juste avant de se coucher, nous pouvons observer une Civette (que nous avions déjà vu hier soir), un animal drôlement mignon.

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Vendredi, ce sera la journée lions. Nous repartons de Lower Sabie pour aller à Satara. Ce camping est connu pour le nombre important de « roi des animaux » à proximité. Et ce n’est pas usurpé. Nous démarrons tôt notre safari du jour mais ne trouvons pas une grande quantité de vie à observer, enfin, une lionne et une autruche quand même !

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Nous nous arrêtons sur une aire de pique-nique pour déjeuner. Tous assis à table, je remarque que des civet (singes) lorgnent sur notre nourriture, mais restent à distance. Je décide tout de même de me lever pour aller chercher la matraque dans Rhino, me rappelant de la mésaventure de Jimmy à l’autre aire de pique-nique. Et c’est à cet instant que les deux singes sautent sur Claire et les enfants pour voler tartines et fromage. Jimmy et Amélie sont terrorisés, en pleurs, Jimmy prendra même 5 minutes pour cesser de trembler. Le pauvre, lui et les singes ce n’est pas une relation terrible.

En fait, l’erreur est la mienne. J’aurais dû envoyer Claire chercher la matraque, car les civets ne s’attaquent qu’aux enfants et aux femmes. Ils n’oseront « jamais » s’attaquer à un mâle adulte. D’ailleurs, après cette première attaque, ils sont restés proches, jusqu’à ce que je m’approche de l’un d’entre-deux et que je donne un gros coup de matraque sur la table, ce qui aura pour effet de les faire partir pour de bon.

La deuxième partie de matinée sera un peu plus réjouissante. Comme expliqué, nous nous dirigeons vers les lions. Et ce n’est pas moins d’une vingtaine de spécimens que nous voyons, mâles, femelles et juvéniles, en deux groupes séparés. Mais les lions sont avant tout des félins, et comme pour nos amis les chats, ceux-ci passent la plupart de leur temps à ne rien faire, couchés à « moitié morts ». Bon, on ne va pas non plus cracher dans la soupe, c’est génial de voir des lions à un quarantaine de mètres de sa fenêtre.

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Nous prenons notre diner au camping de Satara, puis repartons pour un tour en fin d’après-midi, car comme chaque jour les heures les plus chaudes n’apportent pas beaucoup d’opportunité d’observation. Nous prenons la route pour Orpen Gate, aussi connue pour la présence de félins. Mais le parc Kruger souffre terriblement de cette période de sècheresse prolongée. Et la région entre Satara et Orpen est une désolation, un paysage sans aucune couleur. Tout est d’un gris-jaune sec, simplement sec. Donc, niveau vie sauvage, ce n’est pas ici qu’il y a le plus à voir. Nous avons pourtant la chance d’observer un grand troupeau d’éléphants, pas loin d’une trentaine. Parmi eux, nous voyons beaucoup de petits. C’est peut-être ce qui rend les adultes quelque peu agressifs. Et nous allons vivre notre deuxième frayeur de la journée. Alors que nous nous engageons sur une petite route non asphaltée, nous nous retrouvons avec plusieurs adultes et jeunes éléphants de chaque côté de la route. Soudain, l’un d’eux nous voyant arriver du coin de l’œil se retourne presque d’un seul bond, prend une posture volumineuse, décolle ses oreilles, et là il nous fait un cri d’une force effrayante tout en faisant mine de venir contre nous. Ni une ni deux, claire engage la marche arrière et recule sans hésiter. C’est déjà la deuxième fois que cela nous arrive, mais cette fois avec beaucoup plus d’agressivité. Ce fut remuant pour tous, une expérience assez effrayante.

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Pourtant, nous savons que la seule chose à faire dans ce cas et de partir, espérer que l’éléphant se calmera et ne continuera pas la charge. C’est ce que Claire a fait, et nous avons continué nos découvertes ailleurs.

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Une journée remuante, secouante, marquante, mais une nouvelle journée que nous avons adoré, et c’est exactement l’Afrique que nous étions venus voir.

 

Kruger Parc, sous une extrême chaleur. Partie 2 – Du 6 au 7 septembre 2016

Depuis notre arrivée dans le Kruger, la chaleur est bien présente. Et cette nuit, la température n’est pas beaucoup descendue, mais nous n’imaginions pas que, du coup, la journée allait être aussi chaude. Nous pouvons le dire, en ce mardi ensoleillé, nous avons bien cru nous dessécher ! Il faisait plus de 40° dans le camping-car, et ça ne devait pas être loin de cela dehors.

Pour commencer l’observation des animaux, nous sommes allés nous stationner sur le même point d’eau que celui où nous avions vu le Léopard hier. Bon, aujourd’hui, pas de fauve, mais un vrai ballet de vie sauvage venant à tour de rôle s’hydrater. Le voir en live, ainsi posés devant ce point d’eau, est une chose fantastique. Ce sont d’abord les Impalas qui se risque à descendre dans le bassin pour s’abreuver, non sans que l’un ou l’autre ne finissent par glisser dedans, ressortant en panique tant bien que mal. Puis les phacochères se présentent, arrivant par les buissons, juste derrière. Les Impalas se retirent et laissent la famille de phacochères, les parents et 3 juvéniles, boire à leur soif. Dès leur départ, les Impalas reviennent ainsi que quelques kudus, jusqu’à que deux rhinocéros n’arrivent. Là, c’est un respect mutuel. Les rhinos signalent leur présence, puis les antilopes repartent, laissant les molosses seuls au point d’eau.

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Puis, durant une dizaine de minutes, nous ne voyons plus personne, comme si quelque chose avait fait fuir tout ce petit monde, lorsque nous voyons arriver un groupe d’éléphants. Leur venue est soudaine, rapide, et c’est impressionnant de les voir avancer si vite. Si c’est cela que les autres animaux ont ressentis avant de partir, et bien nous comprenons qu’ils ne soient pas restés. Ils ont vraiment quelque chose d’impressionnant. Et quand l’un d’eux commence à se diriger contre notre camping-car, on avoue que nous ne faisions pas les malins. En observant plus précisément, on remarque que durant l’ensemble du temps de présence des éléphants autour du bassin, à tour de rôle l’un d’entre eux faisait le guet, observant leur environnement, comme prêt à faire face au danger.

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C’est à nouveau à Afsaal que nous partons pique-niquer et faire l’école. Avec cette intense chaleur, nous sommes heureux de pouvoir sortir de Rhino et s’installer à l’ombre des arbres. Claire, elle, trouve quand même le courage de nous préparer du pain maison, pétrit à la main, cuit dans le four qui réchauffe encore le véhicule. Heureusement nous avons les panneaux solaires qui fonctionnent à fond, tout comme les ventilateurs des lanterneaux de toit. Le seul petit bémol de ce moment, c’est l’attaque que Jimmy a subit d’un singe. Il en a pleuré et la griffure dans son dos explique pourquoi !

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Ce soir, c’est au PretoriusKop que nous allons dormir, il est donc temps de reprendre la route. Et c’est là que les yeux doivent rester ouverts. Des oiseaux, des zèbres, une carcasse de phacochère et des hippopotames. Voilà ce que nous observons le long de la route, nous laissant à chaque fois émerveillés par tant de beauté.

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Un petit arrêt au Transport Dam, toujours sur la route de PretoriusKop, nous amène devant un endroit magnifique. Et comme d’habitude, les points d’eau sont merveilleux pour voir les ballets d’animaux.

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Puis, si avant-hier c’était des wild dog que nous avons vu juste avant l’entrée au camp, et bien ce soir c’est notre première Hyène tachetée qui nous a dit bonjour.

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Cette nuit à PretoriusKop ne fut pas facile. Cela fait deux soirs de suite que les douleurs du dos sont extrêmement difficiles à supporter. Une situation que tout le monde paie. L’infiltration a été faite il y a maintenant 5 jours, mais aucun effet pour le moment. Patience, il peut se passer deux semaines avant que le produit agisse pleinement. On espère encore, on y croit même, mais plus le temps passe depuis l’intervention du neurochirurgien plus nous sommes conscient qu’un retour en Suisse est probable avant le terme prévu. A voir comment cela se ferait, un retour définitif anticipé ou un retour temporaire de 6 semaines afin de faire l’opération puis la convalescence entourés des siens. Car oui une opération pourrait s’envisager en Afrique du Sud, mais cela impliquerait 4 semaines d’immobilisation que Claire et les enfants subiraient de plein fouet se retrouvant bloqué sans pouvoir bouger, car Rhino serait aussi ma chambre de convalescence ! Bref, ce n’est pas tout facile pour le moment et en plus notre assurance « Marco Polo » de chez AVI ne nous rend pas beaucoup assistance… nous sommes très déçus par leur correspondance et leur suivi, très médiocre !

Mais enfin, aujourd’hui nous sommes mercredi et l’objectif de ce soir c’est le camping de Lower Sabie, là où il est reconnu que l’on peut y voir des fauves. Nous commençons la journée déjeunant vers un point d’eau qui ne nous apportera rien à observer. Alors, pour l’école, nous retournons au « Transport Dam ». Sans n’y voir aucun des Big Five, nous passons tout de même un super moment. Les allers et venues de zèbres en grands troupeaux, d’impalas toujours aussi peureux et sur leurs gardes, d’une girafe qui doit faire un début de grand écart pour boire, sont absolument captivants.

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Entre PretoriusKop et Lower Sabie, nous passons par Skukuza. Ici, c’est le super centre touristique ! Nous nous y arrêtons car il y a une shop assez conséquent avec de nombreux produits, nous profitons de remplir le panier de fruits et légumes. Mais il y a aussi une jolie place de pique-nique un peu à l’extérieur du camp ainsi qu’une piscine. Et lorsqu’il fait largement plus de 35°, un plouf dans une eau fraiche (tout est relatif, elle devait avoir au moins 28°) fait le plus grand bien. C’est vers 15h30 que nous repartons de là, et nous arriverons juste avant la fermeture des portes du camp à Lower Sabie, pourtant il n’y a qu’une trentaine de kilomètres entre deux. C’est que la route qui longe la Sabie River est d’une beauté humide dans cet environnement de sècheresse (ils n’ont plus eu de pluie depuis 11 mois, et la situation est plutôt catastrophique). Nous y voyons nos premier hippopotames hors de l’eau, ainsi que de nombreux animaux profitant de brouter de l’herbe bien verte.

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Et, comme annoncé dans les guides, nous sommes sur la route où voir des lions ou d’autres félins n’est pas rare. Nous allons être servis, voyant un lion juvénile, une lionne et un léopard au repos perché dans son arbre.

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A peine 4 jours   que nous sommes ici maintenant, et c’est chaque jour un pur plaisir.