Le Machu Picchu, les aventures ! Le 16 septembre 2016

Depuis le temps que nous en entendons parler, nous voici à la porte du Machu Picchu ! Nous sommes à Ollataytambo et de là nous allons prendre le train pour Aguascalientes. Nous souhaitions absolument rejoindre hydroelectrica avec Rhino mais, avec la présence de mon papa se déplaçant beaucoup en chaise roulante dû à des problèmes de santé, nous y avons renoncé.

J’ai donc été acheté les tickets de train la veille du départ, le mardi. Ceci étant fait, je me suis mis à rechercher le prix des tickets d’entrée au Machu Picchu. C’est là que je découvre qu’il y a un site du gouvernement qui donne le nombre de places encore disponibles chaque jour (le site est limité à 2500 visiteurs journaliers). Et là, stupeur, le site indique zéro place dispo pour le mercredi !!! Je m’énerve fortement de la bêtise que nous venons de faire et décide de regarder pour acheter des tickets pour le jeudi, histoire d’assurer le coup. Et là, je m’énerve encore plus, car il m’est impossible de payer ni avec notre carte visa, ni avec celle de mon papa. Je commence vraiment à stresser car le compteur descend vite et seule 400 places sont encore dispo.

Claire, un téléphone important terminé, reprend le dossier avec un calme énervant… elle me demande d’appeler simplement l’office du tourisme d’Aguascalientes pour leur demander conseil. Ceci étant fait, ils me disent qu’il y a encore plein de place pour le mercredi… à ne rien y comprendre puisque le site internet indiquait le contraire. Nous partirons alors mercredi matin en espérant pouvoir acheter les tickets pour le jour même.

Ce fameux mercredi, c’est le jour où tout s’est mis en place comme les pièces d’un puzzle. Tout commence à 7h15 du matin, lorsque nous arrivons en gare d’Aguascalientes pour prendre le convoi de PeruRail.

1 train

Nous embarquons dans la rame D, où nous sommes une dizaine de passagers pour 48 places. Le service de PeruRail est excellent, avec du thé et du café ainsi qu’un feuilleté en guise de casse-croute durant le voyage. La personne responsable du wagon a le temps de venir nous expliquer ce que l’on voit le long du parcours, comme des piles de pont de l’époque Inca. Aussi, nous pouvons choisir nos places dans le wagon et ainsi nous mettre côté rivière, ce qui est un plus pour le plaisir des yeux. Les 1h30 de trajet passent vite et nous débarquons à Aguascalientes.

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Ici, rien n’est vraiment prévu pour une chaise roulante. Nous galérons un petit peu avec mon papa est arrivons finalement vers la vente des tickets de bus. De là, je pars seul pour trouver l’office de vente des billets du Machu Picchu, car ce sera plus rapide sans la chaise. Je rentre dans l’office et ressort 4min plus tard avec les fameux sésames, oufff… ! Je retourne vers tout le monde et nous partons à la recherche de deux chambres. Nous les trouverons juste à côté de la place centrale, certes un peu plus cher qu’à l’écart mais peu importe, nous voulons disposer d’un maximum de temps à la visite du site et ne voulons pas le perdre à économiser 10$.

Pendant que Claire, mon papa et les enfants prennent possession des lieux et filent acheter des sandwiches, moi je cours acheter les billets de train retour, que nous n’avions pas pris au cas où il n’y avait plus de place le jour-j. Cela étant fait, nous nous retrouvons tous vers les bus qui nous montent jusqu’au site.

Nous embarquons, ainsi que la chaise roulante, en ayant la chance d’être les premiers et disposons des premiers sièges, nous donnant un dégagement extra pour la montée. Nous admirons le paysage de cette magnifique vallée.

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Et là, au sortir d’un virage, apparaissent les premières constructions du Machu Picchu. Nous y sommes ! Une image vue tant de fois, un lieu découvert par tant de familles voyageuses avant nous et que nous avons vu au travers de leurs image. Mais cette fois-ci c’est bien différent, c’est bien nous qui nous y trouvons !

Nous débarquons vers l’entrée du site et sortons la chaise roulante. C’est là que les premiers ennuis commencent ! Pour accéder au poste d’entrée, il y a bien une rampe sur le bord des escaliers, mais c’est une vaste plaisanterie. L’inclinaison doit être de 35° donc inutilisable pour une chaise… heureusement, mon papa est capable de marcher à plat et faire quelques marches d’escalier. Un des employés de l’entrée nous explique le chemin que nous pouvons emprunter et ainsi voir l’ensemble du site avec le maximum de facilité. Le travail est compliqué, mais nous avançons gentiment. Nous passons les quelques marches solitaires avec facilité avant d’entamer la grande rampe. Là, je plie la chaise et la descends sur mes épaules. Je remonte et viens aider mon papa qui n’a plus de main courante pour s’appuyer. Nous arrivons tout en-bas des premières terrasses et là le site s’ouvre devant nous. Wouaaahh, quelle sensation incroyable, cette fois c’est pour nous et sur place, nous le voyons de nos propres yeux !

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Mais très vite, en nous engageant un peu plus, un garde vient nous arrêter et nous dit que nous ne pouvons pas avancer plus loin avec une chaise. Nous sommes scandalisés et énervés, jusqu’au moment où nous comprenons que nous sommes à contre-sens. L’explication donnée à l’entrée n’était pas claire et le malentendu sera dur à avaler pour mon papa. Nous débutons alors la remonté de la moitié des escaliers, un premier moment de doute pour lui et une première opportunité pour moi d’y mettre un « pied au cul ». Je l’encourage, malgré son envie d’abandonner et de ressortir du site et l’oblige quasiment à venir faire un effort supplémentaire pour accéder à la deuxième terrasse. C’est non sans peine mais nous y arrivons, après plusieurs pauses. Le spectacle est à nouveau grandiose et le jeu en vaut la chandelle. Pourtant, une dizaine de marche de plus offriraient une vue encore plus dégagée. Là, mon papa mets son véto et souhaite se contenter de cette vue. Je saisi la chaise roulante et l’amène au pied de cette ultime série avant la remontée. Je l’envoi gravir ceux-ci, remonte la chaise sur mes épaules et, après un instant à reprendre son souffle, je l’emmène au-bout de la plate-forme, là où il sera possible pour lui de voir la plus grande partie du site !

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Après plusieurs minutes à admirer le site, nous entamons le retour, qui sera difficile pour lui mais au combien l’incontournable pour la chance qu’il aura eu de voir cela une fois dans sa vie. Bravo à lui de s’être surmonté (non sans quelques pied aux fesses de son fils) d’être venu ici. Nous partageons encore le sandwich ensemble et je le ferai monter dans le bus qui le redescendra au village. Là, il sera capable de se rendre seul à l’hôtel pour se reposer de sa matinée mouvementée.

Quant à nous, nous repartons à la visite du site, à cinq. Nous débutons, cette fois-ci, par la montée menant au-dessus du secteur agricole Est. De là, une vue splendide sur quasi l’ensemble du site principal s’ouvre à nous !

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Nous continuons jusqu’à la maison du gardien pour redescendre et passer la porte d’accès principale, puis découvrir la carrière et les technique de taille des rochers. Ils réalisaient des trous pour y introduire de l’eau (ou des pièces de bois gorgées d’eau), ainsi le gel de la nuit faisait fendre la roche.

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Le chemin principal passe ensuite pas le secteur des temples, dont celui des trois fenêtres. Ici, la taille parfaite des pierres, s’imbriquant parfaitement l’une dans l’autre et dont l’aspect lisse semble parfait, laisse songeur quant à la longueur et la difficulté des travaux.

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S’en vient, après cela, l’observatoire astronomique. A son sommet se trouve une sculpture dont ressort une sorte de petite colonne qui indique les points cardinaux géographiques et dont la taille au-dessus, à 13°, correspond au degré 13° de la latitude sud, là où se trouve le Machu Picchu. Un autre angle, en-dessous, indique lui le nord magnétique.

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Notre ronde se termine par le sentier du bas, passant tout à tour par la pierre sacrée (où nous y mangeons des Biberli), la place principale, les trois portes, le temple du condor et la maison de l’Inca.

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Nous nous arrêterons encore aux 16 fontaines, à côté du temple du soleil.

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Nous remontons au-dessus du secteur agricole Est vers 16h pour profiter de la lumière du soleil couchant. Nous resterons assis un moment à contempler se site défiant tous les adjectifs qui pourraient être utilisés.

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Une chance d’avoir pu encore nous en mettre plein les yeux en cette fin de journée, car c’est au pas de course que nous redescendrons vers les bus nous menant à Aguascalientes et que nous rentrerons à l’hôtel, puisqu’un orage est arrivé et qu’il tombe des trombes d’eau !

Voilà une journée comme nous en rêvons, et comme nous en vivons quelques fois. Nous ne savons réellement comment décrire nos sentiments sur ce que nous avons vécu, mais c’est sûr les images sont là et les tripes s’en souviennent ! Nous terminerons la journée en soupant sur la place principal et repartirons jeudi matin avec le train de PeruRail, à nouveau deux heures dans une vallée somptueuse et un retour en douceur à Ollataytambo !

Cusco et quelque site incas. Du 9 au 15 septembre 2015

Voilà, voilà ! Deux longues journées de route nous occupent entre Nasca et Cusco… la route est belle mais le côté hyper sinueux de la route me fait plus pensé à un tracé fait pour les motos que pour notre Rhino ! S’il n’y a rien de spécial à dire sur celle-ci, quelques photos sont nécessairement partagées.

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En arrivant à Cusco, nous faisons l’erreur typique des camping-cars et nous retrouvons coincés dans une rue sans issue, qui se termine par un escalier !

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Notre premier passage à Cusco ne sera pas teinté que de bons souvenirs. En réalité, nous n’aurons que peu visité la ville en 3 jours sur place. En arrivant, jeudi, Claire ne se sent pas très bien. Elle a attrapé une bactérie intestinale et une fièvre à 38,7°. Durant la nuit, Claire me réveille en passant par-dessus moi dans la capucine. Quelques minutes plus tard, j’entends un : « Chouchoouuuuuu » qui s’échappait et s’éloignait. Je saute du lit et ouvre la porte de la salle-de-bains, juste à temps pour rattraper mon épouse qui partait tête la première dans la douche. Je la relève et l’assois sur les toilettes, elle est inconsciente, les yeux ouverts, et elle convulse de tout son corps… je lui crie dessus pour essayer de la faire revenir mais rien n’y fait. Je la porte, sa tête et ses bras pendant en arrière, et la couche sur le sol de Rhino tout en appelant mon papa, qui dormait (quel sommeil), pour qu’il se réveil et soit prêt à m’aider en cas de besoin. Je lève les jambes de Claire et lui crie à nouveau dessus ; là elle reprend connaissance. Ce fut quelques secondes qui me parurent interminables ! Nous ne savons pas ce qui s’est passé mais imaginons une chute de pression, une déshydratation et un manque d’énergie. Il me faudra deux heures pour me rendormir. Mais avant cela, il a fallu en parler avec les enfants qui avaient vu et/ou entendu la scène. Amélie n’a pas su trouver de mots, mais je lui en ai donné. Jimmy, lui, nous a dit avoir eu tellement peur qu’il s’est mis les mains sur les oreilles et n’a pas osé regarder. Soraya, quant à elle, elle a tout observé et nous a dit avoir été très impressionnée de voir comment maman semblait un pantin inanimé lorsque je la portais pour la sortir de la salle-de-bain.

Le matin suivant, vendredi, Claire semble allée bien. Si elle n’est pas pour autant guérie, elle a retrouvé des forces mais elle restera toute la journée à Rhino. Pendant ce temps, nous descendons, mon papa, les enfants et moi pour visiter Cusco. La ville est vraiment très belle et les constructions splendides, pour ce que nous aurons vu. L’évolution en chaise roulante dans la ville n’est pas des plus aisée, mais tout de même abordable, surtout que mon papa peut se lever et faire quelques marches d’escalier au besoin. Nous passerons un agréable après-midi père/fils en contemplant l’architecture de la ville.

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Sur les trois jours passés ici, nous ne ferons pas grand-chose de plus, car Claire est toujours malade (nous irons voir un médecin quand même), de plus Jimmy et moi-même ressentirons de fortes crampes d’estomac.

Nous repartons du camping Quinta Lala, un lieu plutôt bien organisé (à défaut d’être très joli), le lundi 14.

Juste à côté de là, se trouve la forteresse des SexyWoman, euuuhhh… Sacsayhuaman ! Mais je trouve la première version bien plus simple à retenir (Merci Marc). Cette construction qui domine la ville de Cusco est juste hallucinante par la taille de ses pierres taillées. D’un poids moyen d’environ 100to, la plus grande, de 3,6m de haut, pèse près de 360to. Toutes celle-ci ont été tirées par des centaines d’homme en les faisant rouler sur des rondins de bois. Sa construction nécessitera 60 années et la présence de 25 à 30’000 hommes.

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A l’arrière du site, une superbe vue plongeante sur la ville de Cusco est à ne pas manquer. Une vue imprenable sur la plaza de armas vous y tiendra quelques minutes à observer ce lieux.

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Nous repartons en fin de matinée pour rejoindre Chinchero. Ici, nous y visitons l’église. Nous ne nous serons pas tant intéressés à son histoire mais aurons plutôt profité de la beauté du lieu. Son église est très belle ainsi que sa coure et ses alentours. Les ruelles de la ville sont aussi à découvrir lors d’une petite balade.

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Nos visites avant le Machu Picchu se terminent par Ollataytambo. Cette forteresse Inca surplombe la ville et est déjà bien visible sans rentrer sur le site. Malheureusement, à l’intérieur, c’est une véritable usine à touristes, et le site étant plus petit que le Machu Picchu, il est difficile de faire des photos sans personne dessus, surtout l’après-midi !

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Toutefois, le site comporte plusieurs recoins à visiter et ceux-ci sont quasi oubliés des tour-opérateurs qui ne semblent pas disposer du temps nécessaire à la visite de l’ensemble du site, et tant mieux ! Il y a les fontaines, quasi dépourvues de visiteurs et l’arrière de l’entrée, là où y coule un beau petit ruisseau, de jolis petits coins bucoliques.

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Pour le moment, toutes ces visites nous en mettent plein les yeux ! Nous nous réjouissons de continuer, demain, avec le Machu Picchu, dont un article seul sera nécessaire pour expliquer l’aventure !

 

De Lima à Nazca avec Grand-Papa. Du 3 au 9 septembre 2015

Voici le jour-J, celui où nous accueillons mon papa après 13 mois de voyages ! Nous partons tôt de Punta Hermosa pour tourner dans Lima et trouver un hôtel avec grand stationnement pour notre Rhino, mission impossible ! Nous trouverons quelque chose qui fit l’affaire (sans correspondre entièrement) à l’hôtel El Faro, dans le Miraflores. C’est ici que nous passerons notre soirée de retrouvaille, à déballer les chocolats et les fromages !

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Nous partons, le lendemain, pour la réserve de Paracas. Après une bonne route, nous réservons un tour en bateau pour las Islas Ballestas. Nous savions qu’il serait possible de voir de nombreux animaux dont des oiseaux, mais je n’aurais jamais pensé voir des iles tant recouvertes !

Nous faisons ce tour le samedi, avec un départ tôt le matin, il parait que c’est mieux pour voir les animaux. Nous commençons par un arrêt sur le candélabre, formation de type « lignes de Nasca », cette figure est impressionnant par sa grandeur et la profondeur de la gravure, d’environ un mètre.

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Nous enchainons avec les iles Ballestas. Et là, le show commence ! En gros, il n’y a pas 10 milles espèces. Il y a quelques manchots, pas mal d’otaries, mais surtout des dizaines de milliers d’oiseaux.

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Il y en a une telle quantité que lorsqu’ils partent en mer chasser, cela crée une file d’oiseau de plusieurs centaines de mètres…

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Et que dire des iles, dont le sol ne se voit presque plus tant il en est recouvert. Aussi, quelques constructions présentes mais quasi à l’abandon donnent une image presque effrayante, de type film d’horreur. Ces infrastructures sont utilisées tous les 7ans, quand les locaux viennent récolter les fientes afin d’en faire de l’engrais.

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Enfin, un fait plutôt surprenant et inhabituel, nous avons pu voir du cril en une telle quantité que la surface de l’eau devenait rouge !

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La même journée, l’après-midi, nous faisons la visite de la partie désertique de la réserve, offrant des vues incroyable sur les dunes, les falaises et les plages. Le décor est à couper le souffle et mon papa est enchanté par ces découvertes d’un nouveau genre pour lui !

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Le bivouac se fait à côté de Playa Roja, un lieu bien connu des voyageurs.

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Le dimanche, nous enchainons avec une excursion sur l’oasis de Huacachina et ses dunes de sables monstrueuses ! Ici, l’activité principale est une sortie en buggy sur les dunes de sable, puis quelques descentes en sandboard. L’oasis elle-même ne vaut pas le coup, car toutes les constructions et les ruelles sont sales et non accueillante, mais cela est une constante ici au Pérou dont la saleté commence à me dégouter au plus haut point et mon avis sur les péruviens à ce sujet-là est fait… bien dommage car en termes d’accueil, l’attitude péruvienne est chaleureuse.

Bref, nous réalisons le tour en buggy et en prenons plein les yeux, tant par les paysages de sable que les sensations fortes du manège que l’on vit tel des montagnes russes.

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Puis, ne souhaitant pas rester dans ce village répugnant, nous décidons de nous rendre à Nasca. Ici, nous passerons deux journées et ferons deux visites impressionnantes. La première, ce sera le survol des lignes de Nasca. Honnêtement, on nous avait dit que cela ne valait pas forcément la dépense. En bien nous, nous sommes absolument enchantés de l’avoir fait car il nous semble que cela est le seul moyen de se rendre compte de l’ampleur de ces lignes, vielles de 1500 à 1700ans. La civilisation Nasca nous a légué des constructions d’une ampleur extraordinaire et d’une précision hallucinante avec les moyens de l’époque.

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Dans la région de Nasca, à 27km de là, se trouve le site archéologique de Chauchilla. Sur celui-ci, se trouve une série de momies incroyablement conservées dont l’observation peut franchement être retournante… Les douze tombes que l’on peut visités sont d’infimes restes d’un immense ensemble de tombe dont le site faisait 1 km2. Malheureusement, avant d’être placé sous protection, le site fut quasi entièrement pillé et seules ces 12 tombes ont pu être sauvées.

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Ce fut notre dernière visite sur le plateau désertique du Pérou et débutons l’ascension vers Cusco le mercredi 9 septembre…. pour deux très longues journées de route !