Milford Sound, quand une journée vire au conte de fée. Le 1er mars 2016

Après la visite des Doubtful Sounds, l’envie de voir les fjords du Milford Sound était grande. Beaucoup plus petit que le premier cité, Milford semble être plus impressionnant pour sa largeur étroit et ses montagnes plus hautes de 300m. Doubtful, lui, est plus majestueux pour son immensité et son vert éclatant. Bref, visiter aujourd’hui le deuxième ressemble à ajouter un deuxième étage au gâteau d’hier qui lui-même avait déjà la cerise…

Nous partons de Te Anau avec l’idée de faire un ou deux arrêts sur le chemin pour les points de vue qui longent la route, puis faire ceux restants au retour. L’arrêt numéro un, c’est avant de s’engouffrer dans les montagnes de la région des fjords que nous le faisons. Nous avons la plaine devant nous, et la vallée serrée au fond.

1 plaine et vallée (1)

1 plaine et vallée (3)

L’arrêt numéro deux, c’est au fameux mirror lake, un petit plan d’eau très calme donnant un joli reflet des montagnes derrière lui.

2 mirror lake (1)

Puis, nous nous engouffrons au milieu de ces montagnes, dont certaines sont décorées de glaciers bien blancs, semblant irréel tant l’hiver parait si lointain. Une chance énorme nous accompagne depuis notre départ de Te Anau, le ciel est d’un bleu unique n’étant troublé par aucun nuage, un fait exceptionnel dans cette région baignée par plus de 7000mm de pluie annuelle. Le décor en est, du coup, absolument splendide. A chaque virage, le torticolis s’accentue un peu plus, la tête tournant de gauche à droite à mesure que les décors évoluent. Du coup, les arrêts sont plus nombreux que prévus, et les photos nombreuses.

3 route milford (1) 3 route milford (6)

Nous arrivons finalement au port de Milford à 10h55, sans réservation ni billets, alors nous nous renseignons sur les disponibilités. Le moins cher pour nous sera le Jucy tour, départ à 11h15. Il ne nous reste plus qu’à trouver une place de parc pas trop loin, payer au guichet et nous rendre au bon bateau. Tout cela fait, nous embarquons directement et le bateau part. Quel timing !

Et voici que commence la croisière dans le Milford Sound. Michel et Daniel, que nous avions rencontré hier, ne s’y sont pas trompés ; les deux fjords sont totalement différents. A peine sortis du port, le Mitre Peak, sommet à 1692m d’altitude, se dresse devant nous, sortant de l’eau comme un homme se tenant droit, au garde à vous. A sa droite, une paroi quasi verticale de 1200m lui fait face, donnant une largeur oppressante au fjord. 

4 Mitre Peak (2)

4 Mitre Peak (4)

Nous évoluons entre ces parois avec le bateau, à un rythme tranquille, longeant les roches sur notre gauche, et après quelques jolis découvertes, nous faisons un arrêt devant des otaries juvéniles.

5 milford et otaries (1)

  5 milford et otaries (6)

5 milford et otaries (4)

5 milford et otaries (7)

Vraiment, le sentiment qui nous habite est peu descriptible. Autant les fjords de Doubtful sont énormes, verts, longs, avec plusieurs ramifications et majestueux, autant Milford est serré, vertigineux et magique aussi ! Nous nous rendons jusqu’à la mer de Tasman également. La mer est peu agitée aujourd’hui, contrairement à hier, et la cote très belle à observer.

6 Cote Milford

Puis, la boucle étant faite, nous retournons dans le fjord. Ici à Milford, l’entrée est très impressionnante. La perspective des montagnes est si fermée qu’il est difficile, si l’on ne connait pas son existence, de deviné le passage.

7 Entrée milford (1)

 7 Entrée milford (2)

7 Entrée milford (3)

Vraiment, cette visite est enchanteresse, une parfaite complémentarité à la visite d’hier dans le Doubtful. Pourtant, alors que la journée sous le ciel bleu des plus parfait, est déjà merveilleuse, elle va tourner au conte de fée avec cette dernière rencontre, nous faisant oublier de regarder les paysages autour de nous. Un grand groupe de plusieurs dizaines de dauphins vient nous accompagner durant une bonne quinzaine de minutes juste devant et sur le côté du bateau. Un moment incroyablement magique. Les enfants sont aux anges, voyant les dauphins jouer, faisant la course avec le bateau et entre eux, sautant dans les remous. Quelle plus belle fin pouvait avoir cette visite dans les Milford sound ?

8 dauphins milford (3) 8 dauphins milford (2) 8 dauphins milford (1)

Le tour terminé, nous nous sentons rassasiés et sommes tous prêts à repartir vers de nouveaux paysages. Les découvertes, ici, ne pouvaient pas être plus pleine, et rester encore ne fait plus sens. Alors, nous repartons le sourire aux lèvres en direction du sud sud, pour voir les Catelins.

 

Te Anau, et aussi à Doubtful sound. Du 27 au 29 février 2016

Nous voilà arrivés à Te Anau (à prononcer « t’es à Naou » et pas « t’es à Nods »). Village très touristique encore une fois, mais cela ne devrait plus se dire car c’est juste normal en NZ. Il n’en est pas moins mignon et sa situation au bord du lac du même nom le rend vraiment agréable pour y séjourner quelques peu. C’est aussi le dernier village avant les Milfords sound.

Nous arrivons le samedi après-midi, puis après avoir établi nos quartiers dans un motorcamp du lieu, nous partons visiter le sanctuaire d’oiseaux, une petite volière du département de conservation de NZ. Le tour y est assez vite fait, en une trentaine de minutes. Le site est vraiment sympa et nous a permis de voir un nouvel oiseau néo-zélandais qui ne vole pas. Sa particularité par rapport aux autres, c’est qu’il avait été déclaré espèce éteinte dans les années 50 avant que de nouveaux spécimens ne soient découverts et ayant donné lieu à une mission de sauvetage pour développer sa population. Elle devrait être réintroduite sur une des îles du sound de Doubtful d’ici peu.

1 sanctuary bird (1)

1 sanctuary bird (3)

Dimanche, c’est une petite marche qui va nous occuper une partie de la journée. Le soleil étant annoncé le matin, nous partons avant de faire l’école et la ferons au retour. Objectif du jour, Moturau Hut (cabane de randonnée) au bord du lac Manapouri, faisant partie du Kepler Track. Ce que nous aimons, lorsque nous marchons, c’est la diversité et les changements de décors. Cette marche ne l’offre malheureusement pas. Pourtant, elle n’en a pas été mauvaise, au contraire. Du parking à la Hutte, il y a une partie qui longe la rivière et offre de beaux points de vue.

2 kepler track rivière (1)

2 kepler track rivière (3)

2 kepler track rivière (2)

Puis, un peu plus loin, en sortant à peine de la forêt, sur le ponton, un accès dégagé sur les marécages donne la possibilité de découvrir ce genre de lieu faisant panser au seigneur des anneaux, notamment lorsque les hobbits sont couverts d’eau jusqu’au coup en traversant justement un de marais.

3 marécages (2)

Ensuite, jusqu’à la hutte, le chemin est un peu monotone, bien que dans une superbe nature. Le vert est fort et la mousse prenant le dessus sur l’écorce des arbres donne un côté très féérique à tout cela.

4 foret kepler track (3)

Puis, l’arrivée à la hutte donne un véritable sens à la marche. Non que les décors soient époustouflants, mais simplement beaux et sauvages ; sauvages à l’image des Sandflies vous dévorant à peine arrivé sur les lieux. On finit par s’y faire vous savez !

5 Manapouri lake c (1)

5 Manapouri lake c (2)

Le tout nous aura pris 2h45 pour un peu plus de 13.5km. Nous sommes épatés par nous enfants qui marchent sans broncher, qui nous suivent sans dire mot, et qui parfois nous sèment même quand ils veulent être seuls, et c’est sans peine qu’ils le font. Ce qui nous surprend parfois le plus, c’est Amélie qui, elle, passe un bon tiers de sa marche à courir. Et oui, c’est petite jambes n’offrent pas le développement des nôtres, mais elle suit et ne dit presque rien, ou alors si elle dit quelque chose c’est : « là…. Ça va quand même un peu trop vite pour moi ! » ; puis elle continue de marcher. Nous sommes tellement fiers d’eux et reconnaissant de pouvoir marche ainsi sans devoir nous battre avec la mauvaise humeur de l’un ou de l’autre.

6 famille

Voici que nous arrivons à lundi, notre premier jour réellement à l’intérieur d’un fjord. Nous avons décidé de casser la tirelire et de faire la folie de nous rendre dans les Doubtful sound. Nous disons « la folie » car le tour vaut 4 fois le prix des Milfords, mais il dure aussi 4 fois plus long et le fjord est aussi 4 fois plus grand. Et écrivant cette article avec du recul, Doubtful n’est ni mieux, ni moins bien, mais bien une expérience totalement différente de celle de Milford.

Pour se rendre dans le Doubtful, tout commence à Manapouri (ou Te Ananu pour ceux qui y prennent le bus) et la première partie de la journée se fait en ferry, pour traverser le lac Manapouri. Le spectacle commence déjà ici.

7 Manapouri lake (1)

7 Manapouri lake (4)

7 Manapouri lake (3)

7 Manapouri lake (2)

Ensuite, un parcours d’une trentaine de minute vous fait traverser un col, 600 et quelques mètres au-dessus des fjords, et donnes quelques points de vue intéressants.

8 bus (1)

Et puis voilà, nous arrivons dans les fjords proprement dit. Le spectacle est magique, les décors totalement inhabituels. Ces pans de montagnes abruptes, passant de 0 à 1300m d’altitude en trois fois rien de retrait, donnant des inclinaisons à donner le tournis, c’est bien un type de paysage que nous n’avions encore jamais vu de nos propres yeux. Et la verdure présente dans le Doubtful sound est éclatant. De nombreuses chutes d’eau viennent agrémenter le paysage. Mais aujourd’hui, il n’y en a pas beaucoup. La plupart sont éphémères et n’apparaissent que lorsqu’il y a de la pluie et, dans ce cas, il y en a environ 20’000 sur ce seul fjord. Mais nous ne nous en plaignons pas, car si nous ne les voyons pas c’est que la météo est plutôt de notre côté aujourd’hui. Une aubaine, sachant qu’il pleut 200 jours par ans sur les fjords.

9 doubtful (1)

9 doubtful (9)

9 doubtful (8)

9 doubtful (4)

9 doubtful (3)

9 doubtful (2)

Arrivés au bout du fjord, nous rencontrons la mer de Tasman. Aujourd’hui, elle est particulièrement forte et de grosses vagues s’écrasent sur les rochers faisant office de remparts à l’entrée du Doubtful.

10 tasman sea (1)

Mais le moment fort de cette petite croisière arrivera sur le chemin du retour. Rentrant dans un bras du fjord et s’en allant jusqu’au fond, le capitaine demande à tous les passager de sortir sur les ponts, d’éteindre tout appareil électronique et de faire silence. Il coupe les moteurs, arrête les générateurs, stoppe les ventilateurs de la climatisation, et nous demande d’écouter, simplement…..

Le moment est vraiment fort, intense dans l’immensité qui nous entoure, encerclés par 4 gorges qui étaient autrefois des lits de super glaciers venants se jeter dans la mer salée.

11 gorges (4)

11 gorges (3)

La journée fut parfaite, et plus encore. La cerise sur le gâteau, ce sera la rencontre du jour. Avec nous sur le bateau, nous entendons deux messieur parler français, mais dans un accent connu. Marcel et Daniel voyagent avec leurs épouses Cora et Lorna. Marcel vient de Neuchâtel, notre région. Mais le plus surprenant, c’est que c’est une vieille connaissance de la famille. Il connait mon papa, et mes trois oncles. Ils sont du même village, Marin, et ont partagés de nombreux moments notamment avec le Hockey Club Marin. Faire ce tour en bateau avec eux quatre aura été fort sympathique, aura rendu la journée unique et ajoutera une nouvelle anecdote sur notre voyage.

12 ensemble

Demain, le programme devrait nous mener au Milford Sound.

 

 

Quand il pleut… il pleut, bergère ! Du 22 au 27 février 2016

Il est vrai qu’en Nouvelle-Zélande, le temps est difficile à prévoir, et très instable. Mais n’est-ce pas grâce à cela que la diversité de sa flore est si impressionnante ?

En partant de Motueka, lundi matin, nous n’avons pas vraiment consulté de site météo et nous ne nous sommes pas trop inquiété du temps qu’il ferait. Et nous sommes plutôt chanceux pour la descente qui doit nous mener de Motueka à Hokitika. La seule mauvaise nouvelle du jour concerne Jimmy. Piqué hier matin par une abeille, sur le front, alors que nous accompagnions un apiculteur, le haut de son visage a gonflé durant la nuit et il ressemble maintenant aux frères Bogdanoff !

1 Jimmy

En chemin pour Hokitika, nous nous arrêtons quelques fois pour découvrir quelques attractions naturelles propres à ce pays. Le premier arrêt concerne le lac Rotoroa, dans le parc Nelson. Si les lieux sont absolument magnifiques, nous ne resterons que quelques minutes pour en profiter car les sandflies (pous de sable) sont un peu trop voraces pour notre peau.

2 Rotorua Lake (1)

2 Rotorua Lake (2)

Le deuxième arrêt principal de la journée concerne les Pancake Rocks de Punakaiki. Se trouvant sur la côte ouest de l’île du Sud, ces formations rocheuses sont causées par diverses accumulations de sédiments dans les anciens fonds marins avant qu’ils ne se retrouvent hors de l’eau et offrent ce paysage assez peu habituel.

3 Punakaiki pancake rocks (2)

3 Punakaiki pancake rocks (6)

3 Punakaiki pancake rocks (5)

3 Punakaiki pancake rocks (4)

3 Punakaiki pancake rocks (3)

Sur la route, nous avons aussi fait quelques arrêts photos pour des prises de vue que nous apprécions encore une fois. Heureusement que les paysages sont beaux, car il nous faudra quasi une journée de route pour réaliser les 280km du jour.

4 vue (1)

4 vue (2)

Nous arrivons finalement à Hokitika et établissons nos quartiers au DOC camp du lac Mahinapua.

5 bivouac

Mardi, c’est une journée bien remplie qui nous attend. Après les quelques heures quotidiennes d’école, nous allons à Hokitika pour y voir les shops et les ateliers travaillant la Jade, une pierre très commune dans cette partie de l’île. La raison pour laquelle elle est si présente réside dans le fait qu’elle ne nécessite pas de mine. Les glaciers ayant été présent longtemps et jusqu’à toucher la mer, leur retrait aujourd’hui offre la possibilité de trouver de la pierre semi-précieuse quasi à la surface du sol. De ce fait, Hokitika, comme les quelques villages et villes de la région, propose de nombreux artisans travaillant la pierre.

6 jade Hokitika (1)

6 jade Hokitika (3)

6 jade Hokitika (2)

A la suite, nous enchainons avec une petite marche dans la Gorge d’Hokitika. Avec son swingbridge, la couleur de son eau bleue turquoise draine de nombreux visiteurs. Malheureusement pour nous, le soleil n’est pas présent mais les couleurs, bien que ternies, sont bien impressionnantes.

7 Hokatiki Gorge (1)

7 Hokatiki Gorge (5)

7 Hokatiki Gorge (3)

Au retour de cette courte visite, nous allons manger une pizza dans la ville, une des meilleurs que nous ayons mangés depuis bien longtemps. Cela me coute de le dire car le service, lui, fut un peu tendu. La simple demande d’un reçu pour nos consommations aura rendu la relation entre le caissier et moi plutôt électrique. Un face à face des plus désagréables en entendant des insultes peu dignes d’un homme doué d’un minimum d’intelligence m’ont été jetées dessus sans réelle bon sens. Mon sang n’a fait qu’un tour mais je me suis surpris à ne donner aucune réponse, ce qui me semble être une bonne décision au final.

Après, malgré tout, un excellent repas, nous patientons que la nuit tombe pour nous rendre au Dell Glow Worms. Cette voute d’arbre est connue dans la région pour observer ces vers luisants présents en bon nombre, donnant l’impression d’être sous un ciel étoilé. Le moment est vraiment proche de la magie, l’ambiance étant rendue spéciale par le lieu et ces lumières naturelles. Nous avons la chance d’approcher un gros opossum également.

8 Dell Glow Worms (2)

8 Dell Glow Worms (4)

8 Dell Glow Worms (3)

C’est le lendemain que les choses commencent à se gâter pour nous, ou surtout au niveau de la météo. Pluie et vent vont nous accompagner durant une longue période. Nous quittons Hokitika pour visiter les glaciers Franz Joseph et Fox. Malheureusement, les nuages et quelques pluies se joignent à nous et en arrivant à Franz Joseph village, l’employée du visitor center nous rend attentif que de forte pluie sont attendue dès le soir-même et ceci pour trois jours, risquant même de rendre le sentier des glaciers inaccessible. Elle nous conseille même d’en choisir un à l’instant, de faire le point de vue et ainsi continuer notre route. Nous choisissons alors le Fox Glacier, un peu moins touristique que le Franz Joseph. Mais malheureusement, la fonte des glaciers est bien réelle. La réputation de ces deux glaciers s’est faite sur une situation qui était bien exceptionnelle il y a quelques temps de cela. En effet, le Fox Glacier walkway vous amenait, il y a encore deux ans de cela, à quelques dizaines de mètre du front. Maintenant, le glacier ne s’observe qu’à distance respectable, environ 500m, et en y allant en été les divers éboulis forme une couche grise sur les bords, le rendant, à mon sens, peu intéressant.

9 Fox Glacier (1)

Pour dire, c’est même en nous retournant et en regardant la vallée où le glacier passait à sa grande époque que nous avons, Claire et moi, fait la même réflexion : « la vallée vous plus le coup d’œil que le glacier lui-même.

10 Vallée Fox (1)

10 Vallée Fox (4)

Sachant que nous allions au-devant d’une bonne période de pluie, nous prenons la décision de passer quelques nuits en motel. Manque de chance pour nous, dans la région rien n’est disponible à moins de 400$/nuit. Nous roulons alors jusqu’à Haast, réputée être moins chère. Nous y passons la nuit, puis repartons le lendemain, jeudi. Là encore, nous sommes peu chanceux. Nous empruntons la route passant par le col de Haast, réputée comme la plus belle route de l’île du Sud, mais sous une pluie torrentielle, nous ne verrons pas grand-chose !

11 route haast (1)

11 route haast (7)

11 route haast (6)

11 route haast (5)

11 route haast (4)

11 route haast (3)

Pire encore, nous pensions nous arrêter à Wanaka, mais deux raisons nous ferons quitter cet endroit. Premièrement, pas de logement à prix raisonnable disponible. Deuxièmement, les décors montagneux et secs nous font trop penser à l’Amérique du Sud et les Andes Equatorienne. Non pas que cela soit un mauvais souvenir, au contraire, mais le sec nous brûle les yeux, nous voulons du vert. Alors, nous pensons tirer jusqu’à Queenstown, et dormir deux nuit en attendant du meilleur. De nouveau, « No Vancancy ». Tous les hôtels sont pleins et aucune chance de trouver quoi que ce soit. Pire encore, sur les 80 prochains kilomètres, nous ferons chaque auberge, chaque B&B, mais rien n’y fait, tout est plein. Et oui, les gens ont été plus prévoyants que nous. Il pleut et les place étant limitées, les touristes réservent. Alors, nous nous retrouvons à Lumsden, un lieu improbable et certainement sur aucune des listes de choses à faire en Nouvelle-Zélande, mais peu importe. Nous nous équipons bien, posons une bâche au-dessus de la tente des enfants, et resterons ici deux nuits. Le pire de la météo passera la première nuit, avec des vents tempétueux au matin. Pourtant, nous y passerons du bon temps, avancerons dans la scolarité dans une pièce à l’abri, puis nous repartirons samedi matin, non sans avoir réservé une chambre à l’avance.

12 lumsden

Bientôt à nous les Fjords néo-zélandais.