La balise GPS, un outil de sécurité pour les voyageurs !

Pour réaliser notre voyage, nous avons également réfléchis en termes de sécurité. Logique ? Cela dépend des gens… Mais une chose est claire ! Avant de parler de divers gadgets, il est bon de rappeler que la sécurité dépend avant tout de sa propre attitude. Que ce soit sur la route ou au contact des gens, notre propre jugement et capacité à réagir à une situation est l’élément déterminant de sa propre sécurité !

Certains points sont peut-être bons à rappeler :

  • Respecter les règles de circulation en vigueur. Et cela implique une capacité d’adaptation accrue dans certains pays. Il n’est pas dit que les règles écrites correspondent aux règles implicites. Donc adaptez-vous.
  • Respecter la culture du lieu. Eviter le port d’habits inappropriés, par exemple dans les pays bouddhistes ou musulmans. Eviter aussi les attitudes corporelles inadaptées (mettre la main aux fesses de votre amie par exemple)
  • Eviter les lieux connus pour leur insécurité. Les quartiers chauds, comme les quartiers Nord de Marseille (et oui, pas besoin de se retrouver à l’autre bout du monde pour en trouver)
  • Et bien sûr, toujours s’armer d’un élément indispensable, le bon sens !

Sinon, pour des situations d’urgence il existe plusieurs solutions. Pour tout ce qui pourrait concerner les accidents de trekking, les problèmes lors de croisière en mer ou autre, nous avons opté pour une balise GPS. Celle-ci donne de nombreux avantages :

ncdknd

  • Géolocalisation avec création de carte. Permet de sauvegarder son itinéraire sur une carte type Google maps.
  • Permet l’envoi de message texte type sms de 160 caractères. Très pratique pour donner des nouvelles à sa famille et ses proches lorsqu’aucune connexion wifi n’est disponible sur une longue période.
  • Réception de message texte type sms de 160 caractères pour des messages de sécurité du fournisseur de prestation
  • Appel SOS. La balise permet de lancer une alerte SOS et, ainsi, demander au fournisseur de prestation de lancer une procédure de sauvetage. Les échanges textes permettent de définir la nature du danger.

Mais attention, toutes les balises n’offrent pas toutes ces possibilités ! C’est pour cela que nous avons choisi la balise InReach Research SE de chez Delorme. Une société basée en UK et disponible pour les échanges d’information.

Information complémentaires sur la balise GPS (site en anglais) : http://inreachdelorme.com/product-info/inreachse.php

Budget, impôts, taxes et autres…. Lors d’un tour du monde

Une des premières questions qui survient lors de la préparation d’un pareil voyage c’est : Comment faire pour l’argent ?

Cette fameuse obsession pour des rectangles de papier et quelques ronds en métal ! Eh bien oui, aujourd’hui, c’est quand même avec cela qu’on se paie sa nourriture, son logement et, qui sait, des loisirs pour ceux qui le peuvent encore. Après, un tour du monde (TDM) peut se réaliser avec trois fois rien, comme ce faire en jet privé dans des hôtels de luxes à flamber un pactole juste pour le fun. Mais ce qui est claire, c’est qu’ils représentent 2 tours radicalement différents.

Pourtant, il existe peut-être un entre-deux qui permet de vivre son TDM sans l’anxiété de savoir si le repas de demain est assuré et qui permet tout de même de vivre au contact des locaux. Nous avons une grossière idée du montant global dont nous avons besoin (selon les diverses expériences que nous avons vues) mais seul le voyage nous dira si nous sommes dans le juste ou non. Par contre, pour réunir ce budget de vie (entre 15 et 25’000 Fr/année) nous avons eu 2 voies. La première, pas de miracle, c’est de vivre avec les moyens qui sont les siens afin de garder (ou de créer) les économies. Nous ne sommes pas spécialement dépensiers et avons ainsi pu garder de l’argent de côté pour ce projet. Une seconde voie nous donnera une belle autonomie. En effet, comme nous quittons tout, le fruit des différentes ventes nous financera environ une année de voyage. Les meubles, voitures, affaires diverses nous rapportera de quoi vivre notre première année sans taper dans les sous qui sont chaudement à la banque… (Et je ne dis pas qu’ils sont en sécurité. Ça on pouvait le dire avant 2008)

Sinon, ce à quoi l’on n’échappe pas, c’est les impôts. Nous avions réfléchis à 2 hypothèses.

  1. Laisser nos papiers en Suisse et régler nos impôts ici
  2. Retirer nos papiers de Suisse et annoncer un domicile une adresse bidon dans un pays (pas bidon car ils risqueraient de s’en apercevoir) quelconque sur notre route. Ce qui fait que nous ne payerions aucun impôt !

La première, en laissant tout ici, ne nous donne que peu d’avantages et nous oblige à payer :

  • Les assurances maladies obligatoire (oubliez pas que nous sommes en Suisse) et pourtant elle ne nous couvrirait pas plus de 3 semaines d’affilée hors de l’Europe. = minimum 5’000.- par année
  • Taxe communale de déchets = 500.-
  • Redevance TV/Radio = 480.-
  • Tous les contrats type téléphonie, non résiliable hors délai si pas de papiers certifiant la sortie du pays
  • Etc. = D’après notre addition, toutes ces factures inutiles représentent environ 8 à 10’000.- par année

La seconde, nous évite de payer toutes ces taxes, nous permet de résilier tous les contrats sans exception et sans aucun frais pour non-respect des délais. Par contre, depuis quelques années, les communes ne laissent plus les gens partir sans les rendre attentifs à un point. Au retour dans notre Suisse, les autorités fiscales demanderont une attestation du paiement des contributions du pays duquel vous rentrez. Et là, c’est jackpot !!! Comme vous ne pouvez pas présenter ce document, le service des contributions vous imposera sur votre dernière déclaration d’impôts officielle avec le salaire que vous y aviez mentionné (taxation d’office). Et si, comme nous, vous n’aurez accumulé aucun revenu durant 3 ans, ce serait la claque.

Donc, la troisième, offre les avantages de chacun des deux premiers points. Il suffit de séparer le domicile fiscal du domicile civil. La jurisprudence du canton de Neuchâtel offre la possibilité d’obtenir un statut, certes officieux, de globetrotter. Pour cela, il faut annoncer une nouvelle adresse de contact (un de vos proches par ex) au service des contributions avec mention de votre date de départ. La confirmation du départ sera envoyée par la commune. Ensuite, un mois avant de quitter le territoire, vous allez demander le document attestant votre départ à la commune. Grace à celui-ci, vous pourrez annuler tous vos contrats.

Avec ce statut globetrotter, vous ne payerez plus que l’impôt sur la fortune, puisque vous n’aurez aucun revenu durant le voyage et serez tranquille à votre retour en Suisse tout en ayant pu éviter de payer des taxes dans le vide.

Bientôt, ce sera le statut de globetrotter envers notre AVS (assurance vieillesse) que nous devrons réaliser. Cela nous permettra de cotiser le minimum annuel et ainsi bénéficier quand même d’une rentre retraite pleine.

Weekend Globetrotters, à la rencontre de l’autre.

Avant même d’être partis pour notre véritable tour du monde, celui-ci nous offre déjà les éléments qui nous poussent à le réaliser. Nous avons pris la route ce week-end pour une rencontre entre voyageurs longue distance. Nous avons été une soixantaine à nous déplacer, dont 29 enfants si je ne me trompe pas.

DSC_0014

Sur l’initiative de la Famille Kump, cette rencontre devait se dérouler en petit comité. Puis, de fil en aiguille, le bouche à oreille aidant, le projet a pris de l’ampleur et de nombreuses familles se sont jointes à cette envie de rencontre. Donc, le projet que nous avons en commun (ce que l’on appelle un tour du monde, même si pour certains ce sera jusqu’en Asie uniquement) nous a apporter cette folie que nous recherchons tous : Aller à la rencontre de l’autre.

Une folie ? Eh bien oui…. À l’heure des smartphones, réseaux sociaux (qui en ont que le nom…. Je sais, j’en suis un utilisateur) et autres technologies censées favoriser la communication, partir simplement à la rencontre de l’autre avec seuls outils notre corps, notre bouche et notre cerveau, peut se révéler être une folie aux yeux de certains.

Dans l’absolue recherche d’échanges d’expériences, de partages de sentiments et d’émotions, ce week-end fut plein ! Les « anciens » du domaine se sont montrés de réels modèles selon mes critères d’évaluation J

  • Ils se sont montrés accessibles
  • Ils ont parlé avec beaucoup de modestie de leurs voyages
  • Ils ont toujours fait attention de parler de leur expérience comme étant la-leur, et que la nôtre sera différente bien que similaire
  • Et lorsque l’on parlait avec eux, une flamme (que dis-je, un lance-flamme en action) était perceptible dans leurs yeux. Leurs voyages sont peut-être terminés, mais la flamme brûle encore !

Les « futurs », nous nous sommes beaucoup concertés sur les motivations qui nous ont poussées à prendre cette décision. Peut-être par crainte d’avoir des raisons qui ne sont pas celles des autres, mais surtout pour essayer de comprendre cette décision… Une des explications à rapidement pu être écartée, et j’en retranscris la discussion :

  • Un voyageur français : Vous n’êtes pas bien en Suisse ?
  • Moi : Pourquoi ?
  • Un voy. fr. : Vous êtes plus que nous dans cette rencontre !
  • Moi : Ce n’est pas ça du tout… c’est juste qu’on est riche ! J

Ben en même temps, c’est toujours ce qu’on nous dit quand on va en France, alors il faut bien qu’on puisse la retourner de temps en temps 😛

Avec un peu plus de sérieux, il y a certains critères qui nous relient quasiment tous. Mais un en particulier prend le dessus, c’est le fait de refuser le paradigme que la société moderne industrielle nous offre. Le refus de rester dans un monde de consommation où le seul choix réel que nous faisons est celui d’y rester ou non, puisque tout le reste est dirigé de sorte à ce que l’effet mouton nous atteigne tous. Aussi, la question de la santé, tant mentale que physique, est un élément qui motive au départ. Un grand nombre d’entre nous aura eu la joie de gouter aux éventuels burn-out, hernie discale, ou autres maladie plus graves encore pour prendre conscience de tout l’enjeu des décisions que nous prenons chaque jours. Pour certains, ce voyage c’est maintenant ou jamais. Et attention au lecteur qui se dira : C’est parce qu’ils n’ont plus rien à perdre qu’ils sont prêts à tout planter. Certainement pas ! Il y a tant à perdre, mais ce qui motive à partir est qu’il y a largement plus à gagner…

Perdu dans les palabres réflexologique de mon récit, je fini par en oublier les raisons qui me mettent derrière ce clavier qui me demande tant de concentration pour l’écriture de cet article. LA rencontre !

photo1

Arrivés en premier vendredi soir, le lieu me semblait….. vide ! Quelle perspicacité ! Mais rapidement les premiers « suivants » sont arrivés. Nous avons passé la soirée à 4 camping-cars. Nous avons pris l’apéro dans le salon de Fabrice et Magalie où l’accent de monsieur faisait chanter ses paroles aux notes du pays Paca, au sud de la France.

Le lendemain, le site s’est rapidement rempli après le déjeuner. Nous avons sortis nos tables, nos bouteilles et commencé les tchin tchin à nos voyages. Toujours dans la même ambiance de partage, nous avons amené nos repas en commun et chacun se sera servis de ce qui lui chantait pour le diner.

L’après-midi s’est déroulé sous un soleil radieux où les récits d’expériences, mais aussi le partage de nos intérieurs a égaillé les esprits. Avant le souper, certains se sont donnés à la relaxation et d’autre à une petite balade dans les pâturages jurassiens. Le soir, les rires et fou-rires ont continué autour d’une raclette et d’un verre de vin rouge (Et oui, les français ne boivent pas de vin blanc avec le fromage, sacrilège !) jusqu’à finir dehors du gîte, expulsés par le tenancier, et se coucher à 1h30 du matin l’esprit dans les étoiles…

DSC_0051

photo2

Le dimanche fut aussi ensoleillé que la veille, tant d’un point de vue météo que de l’esprit. Encore une fois, nous n’avons pas vu les enfants de la journée, Tantôt dans les jeux, tantôt dans la discussion, ils se sont occupés sans que nous ayons à nous soucier à leur sécurité. L’endroit était vraiment parfais… Et en parlant des enfants, une chose extraordinaire s’est passée ; la découverte pour eux (les 3 nôtres) d’autres enfants ayant déjà réalisé un périple similaire. Si Amélie, du haut de son innocence, a toujours été très enthousiaste face au départ, les deux grands ont eu plus de questions, de doutes. Soraya aura beaucoup parlé avec Zoé, des six en route, et sera revenu avec beaucoup de réponses qu’elle a partagées avec Jimmy sur le retour.

Après de grandes discussion (et oui, nous avons passé le week-end à cela, vous l’aurez compris), était venu l’heure de ranger et de se préparer au retour, il était déjà 16h lorsque nous sommes partis. Mais avant de mettre la clé dans le contact, il a fallu dire au ’revoir. Ce ne fut pas des plus faciles. S’il y en a que nous allons revoir avec quasi-certitude avant le départ (Anna et Cédric) ou pendant le voyage (nomades d’un jour), il y en a d’autres que nous reverrons peut-être sur la route dans quelques mois ou années, et certains que nous reverrons peut-être jamais. Ce qui est sûr, c’est que chacun aura participé à faire de ce week-end une superbe rampe de lancement pour ce projet qui nous habite depuis 2 ans et demi, et qui se lance maintenant comme si nous y étions déjà !

IMG_0850

Les familles qui ont participé :

FAMILLE DENIS / NOMADES1JOUR sur www.nomade1jour.com : Eux, je sens qu’on va les revoir au Canada déjà (ils partent aussi à Halifax, 2 semaines avant nous)

FAMILLE GENIX /LES HORIZONMIX6T sur www.horizonmix6t.wordpress.com : Ils voyagent en sac-à-dos, qui sait si nous nous reverrons…

FAMILLE BOSTROTTERS sur http://bostrotters.over-blog.com : Eux partiront sur l’Afrique pour débuter (il ne se facilite pas la vie J )

FAMILLE KUMP / ROUX-BRETONNIERE sur www.kumparoundtheworld.com : Les organisateurs de l’événement.

FAMILLE ACHERITEGUY sur www.nomadistes.com : Les premiers « futurs » voyageurs que nous avions rencontrés à deux reprises avant cette rencontre

FAMILLE 6 EN ROUTE sur www.sixenroute.com : Eux, ce sont ceux que tout le monde connait, ceux qui passent en radio, à la télé et sur les journaux. Mais aussi, ils sont une mine d’informations J, adultes comme enfants.

FAMILLE THEILLET / AFRICAVENTOUR sur www.africaventour.fr : Ils ont réussi à me tirer les larmes avec leur court-métrage sur leur voyage. Merci !

FAMILLE DORER sur…. Ah ben non, ils n’ont pas encore leur site : Ils ne sont autres que nos amis du Valais ! Une famille avec qui nous avons beau-coup de points communs. Nous espérons les voir sur la route rapidement.

FAMILLE CHUDZIK / JANSSEN sur On Ira https://www.facebook.com/fabrice.chudzik?ref=ts&fref=ts : Lui, il fait chanté ses mots avec son accent du Sud ! Nous nous réjouissons de les croiser sur la route, si Dieu le veut.

FAMILLE RIHS : Deux suisses ayant fait 6 mois de camping-car et 6 autres en sac-à-dos, d’affiler.

FAMILLE GLEN sur http://www.lesglen.net : De retour depuis un certain temps, il brille quelque chose dans leurs yeux lorsqu’ils parlent de voyage….

FAMILLE CUTTELOD : Eux, ce devrait être pour 2017. Un peu de patience J

FAMILLE SCHLACHTER sur http://200jourstdm.blogspot.fr : Des voyageurs sac-à-dos pour 200 jours ! Bon vol !

FAMILLE EMMANUELLE & NICOLAS : Départ en mai 2015, ils sont arrivés le dimanche midi.

FAMILLE I DRIVE A DREAM sur www.idriveadream.net : Lui est absolument insortable ! Un vrai pitre… mais qu’est-ce qu’on a pu rire. Eux aussi sont revenus et leurs récits laissent rêveur.