La Garden Route, épisode 1. Du 22 au 27 janvier 2017

Pour nous rendre du Lesotho à la Garden Route, il n’y a pas moins de 1’000km si l’on ne veut pas prendre trop de petite route secouantes, voir trouées. Nous savons déjà que l’une ou l’autre des options que nous choisirons prendra à peu de chose près le même temps et qu’il nous faudra faire la route sur deux jours puisque nous quittons Malealea aux alentours de 13h.

Rien de bien spécial à signaler jusqu’au soir si ce n’est une petit erreur de route pour sortir du Lesotho puisque nous suivons aveuglément le GPS qui nous fait prendre une route non asphaltée plusieurs dizaines de kilomètres. Du coup, nous rebroussons chemin pour revenir sur la route principale… gain du jour, 56km !

Le soir, nous avons fait environ 400km. Nous nous arrêtons dans un village à 1700m d’altitude et roulons à peine sur l’extérieur pour trouver un peu plus de calme que le long de la route. Nous arrivons devant une maison et demandons si cela les dérange que nous nous garions à côté de leur propriété. Ils acceptent en nous proposent même de prendre un bain, ce qu’Amélie et moi faisons. Après une journée de route à 39° au plus chaud, juste 3 min dans une eau fraiche fait le plus grand bien. Notre hôte partage également une bière avec moi. Une rencontre brève mais agréable dans cette Afrique du Sud colorée…

Lundi matin, nous partons tôt, à 7h le moteur tourne. Nous roulons les 500km restant jusqu’à la destination choisie. C’est à Jeffrey’s bay que nous nous rendons, dans un backpacker. De la pluie est annoncée pour mardi et nous nous disons qu’il serait autant bon d’être dans un endroit avec de la vie, de la jeunesse, un wifi et de quoi laver les habits. Nous arrivons dans ce « Island vibes » et tombons sous le charme du lieu et de l’ambiance. Plage, océan bleu turquoise, musique hip-hop, jeune et moins jeune se mélangeant dans une attitude détendue. C’est comme un air de vacances que nous trouvons ici, et c’est exactement ce que nous cherchions. Nous y réalisons l’école, la mise à jour du blog, et d’autres activités de détente. Soraya et Jimmy, eux, se paient deux heures de cheval avec l’argent reçu à leurs anniversaires. C’est sur la plage qu’ils se baladent en trottant, en galopant même. Ils vivent une vraie petite aventure à monter des dunes de sable à dos de cheval, à le faire galoper aussi vite que possible au ras de l’eau. Ils reviennent à la maison totalement enchantés, nous sommes heureux pour eux.

Histoire de ne pas dépenser « inutilement » notre argent, et sachant que nous repartirons tôt mercredi matin, nous passons la journée de mardi au backpacker mais stationnons sur une place en face du poste de police, ce sont toujours 200R d’économisés. De là, nous partons pour Storms River Mouth, dans le Parc National Tsitsikama. Malheureusement, c’est aujourd’hui que nous prenons la pluie pour de vrai. Nous restons alors un peu dans Rhino, en contemplant l’océan indien et en faisant l’école des loulous. C’est en deuxième partie d’après-midi que le ciel se découvre. Nous partons en direction du pont suspendu, qui est la principale attraction de ce parc, avec les versants se jetant dans l’océan.

La nuit n’arrivant qu’à 20h actuellement en Afrique du Sud, nous avons encore le temps de nous installer au camping du parc pour que les enfants jouent librement et pendant ce temps Claire et moi préparons la grillade. Nous rencontrons une famille allemande ici en vacances et Amélie trouve du coup une copine pour s’amuser. Nous repartons de là à 19h car le parc ferme, et à 370R (24€) par nuit on est tout aussi bien à bivouaquer gratuitement à l’extérieur.

Jeudi, le jour se lève avec un magnifique soleil et un ciel entièrement bleu, les nuages s’étant vidés encore pendant la nuit. C’est donc à Nature’s Valley que nous partons, sans vraiment savoir ce que nous y trouverions. Comme d’habitude, c’est dans ces moments que les surprises sont les plus grandes. Petit village fait uniquement de maison de vacances, encaissé dans une petite vallée aux airs de sounds du Marlborough néo-zélandais, sont « lagon » créé par l’arrivée de la rivière se jetant dans l’océan (n’appelons pas cela un fleuve d’ailleurs ?)… vraiment, nous tombons sous le charme de ce petit endroit idyllique. Nous commençons par une petite balade sur le côté Est de la plage, là où justement l’eau douce et salée se rencontrent.

Puis, une fois les résidences de vacances traversées, nous arrivons de l’autre côté de la plage et nous nous rendons sur le sentier devant nous mener à Salt River, une crique avec sa plage encaissée où eau douche et eau salée se rencontre à nouveau. Mais tout d’abord, après 10 minutes de monté éreintante sur ce flanc de montagne, nous jouissons d’un très beau point de vue sur Nature’s Valley et sa place arquée.

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Le sentier est des plus agréables, car enfoncé dans la végétation offrant une ombre bienvenue alors que le soleil tape déjà fort… Nous continuons et arrivons à Salt River. Waouh ! Le lieu est génialissime, d’une beauté et d’une tranquillité pour les amoureux de la nature que nous sommes.

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Nous descendons sur le sable et les enfants y trouvent de nombreux galets super plats. Il ne faut rien de plus pour les occuper de longues minutes.

6-galets

Amélie m’appelle soudain pour venir voir une sauterelle. Non d’un chien, encore une sauterelle différente des celles déjà vues… il semblerait que l’Afrique du Sud dispose de tout un tas de sauterelles différentes et joliment vêtues de couleurs attirantes.

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Nous nous arrêtons un instant dans cet endroit et y cassons la croute avant de repartir en longeant la côte. Le sentier nous fait parfois passer par de périlleux endroit où la houle vient frapper violemment les rochers, montrant toute la puissance des vagues. Amélie est forte impressionnée et parfois même intimidée par cette force hydraulique. Mais le coup d’œil est somptueux et fait vite oublier ces quelques passages étroits et impressionnants.

Aujourd’hui, nous réaliserons encore l’école, roulerons jusqu’à Wilderness où nous passerons la nuit au bord de la plage avant de quitter la côte un ou deux jours et partir visiter les élevages d’Autruche, car pour vendredi, c’est une journée pluvieuse qui est annoncée. Alors autant regarder des autruches que de se promener le long des plages…

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