Une journée chez des Suisses, le superbe Cap de Bonne Espérance, et les ennuis qui continuent. Du 6 au 8 février 2017

Nous repartons de Cape Town pour revenir à Paarl aujourd’hui. Rappelez-vous, nous étions venus manger au restaurant Terra Mare où Olivier nous avait terriblement bien accueillis. Et bien c’est cette fois chez lui que nous sommes invités, dans leur maison aussi située à Paarl.

Lui et Delenia, son épouse, ainsi que leurs enfants Lucas et Liaam nous reçoivent pour partager un Braai Sud-Africain. Ils nous proposent aussi de faire notre lessive et d’utiliser leur douche, en bref de bénéficier de tous les avantages d’une belle maison. Nous leur sommes très reconnaissants pour cette gentillesse dont ils nous font bénéficier. Nous partageons cette demi-journée ensoleillée de dimanche autour de blanc de Stellenbosch, à partager nos expériences individuelles. Olivier et Delenia sont vraiment des hôtes de qualité et passer du temps avec des Suisses (bien que Delenia soit Sud-Africaine) ça fait du bien. La présence du papa de Delenia, qui est déjà venu à de nombreuses reprises en Suisse, nous offre quelques sympathiques échanges sur le point de vue qu’un Sud-Africains peut avoir et ses comparaisons de culture. Il semble que tant la Suisse que l’Afrique du Sud aient beaucoup changé en presque trente ans.

Jimmy adore aussi la journée qu’il passe avec Liaam et Lucas, deux garçons pour jouer avec lui, du pur bonheur d’autant plus qu’ils ont un quad et que le grand-papa les emmènera faire un tour de 4×4 sur la montagne. Soraya et Amélie, elle, sont enchantées par la petite ménagerie que nos hôtes ont. Un labrador de 4mois, des lapins et des bébés chat… largement de quoi les occupées.

C’est le genre de rencontre que nous avons toujours adoré durant notre voyage. Passer des moments d’échange en toute simplicité avec des gens adorables. Cela donne toujours un peu d’énergie supplémentaire ainsi que le sourire. Merci mille fois à Delenia et Olivier, qui nous apportera encore les croissants au chocolat et une baguette le lendemain matin, un vrai délice !

Nous repartons de chez eux lundi matin, car nous souhaitons encore visiter quelques points avant de débuter la montée vers la Namibie samedi prochain pour rejoindre notre ami Seb. Nous commençons par faire un arrêt à Hout Bay. Bien que la plage y soit jolie, mais non baignable pour présence d’algue urticante, Hout bay n’est pas une destination en soit. C’est surtout que la route de Chapman’s Peak débute à côté. Et pour nous, en nous arrêtant au bord de la plage pour manger, ce fut l’occasion de rencontrer Samuel et Delphine, deux voyageurs longs termes français. Et comme à chaque fois, les échanges entre voyageurs ça fait du bien, on se trouve un tas de points communs. Une rencontre inattendue mais forte agréable. On vous souhaite une belle route en Nouvelle-Zélande chers voyageurs.

Et voilà que nous nous engageons sur la route de Chapman’s Peak, au début de la péninsule du Cap de Bonne Espérance. Mais la station de péage est vite présente et va méchamment nous retenir. Nous savions que cette route est payante, mais nous accusons le coup comme souvent depuis le début de notre tour du monde. Nos roues duales à l’arrière nous font passer dans la catégorie camion. Alors si cela n’est souvent pas mortel, ici cela nous retient de nous engager sur ces 7km de route qui nous reviendraient à 13.00 USD ! C’est clair que dans le cadre d’un voyage de vacances, on se serait permis cela, mais pour nous qui avons fait la route côtière n°1 aux USA, les multiples routes côtière de Nouvelle-Zélande et encore bien d’autre routes côtière tout au long de nos 85’000km, nous avons décidé de faire un détour de 25km qui nous revenaient 4.00 USD maximum en fuel… Mais cela fait que nous ne visiterons rien aujourd’hui car nous arrivons un peu tard au parc des pingouins du Cap, et, surtout, il souffle à nouveau un vent terrible dans cette région. Nous nous installons pour le bivouac mais la nuit ne sera pas des plus reposantes…

Nous nous rendons mardi matin sur la plage de Boulder’s beach. L’endroit est paradisiaque, une petite plage de sable fin entourée de roche ronde qui lui vaut ce nom de « plage de boulets ». Ici se trouvent quelques pingouins que nous pouvons approcher sans qu’ils n’aient trop peur.

Puis, nous nous rendons à la deuxième plage, plus grande, qui accueille le gros de la colonie. Et actuellement, les pingouins les plus précoces ont déjà leur petit alors que d’autres sont encore attelés à la fabrication de leur nid. En tous cas, cela donne place à une vie mouvementée sur la plage pour le plus grand bonheur de Claire et les enfants.

Suite à cette mignonne visite matinale, nous partons vers Cap Point et le Cap de Bonne Espérance, le fameux Cap marin que tous les navigateurs attendent avec impatience lorsqu’ils descendent l’Atlantique pour s’engager dans l’Océan Indien. Bien que, comme expliqué dans l’article sur le Cap de Aiguilles, le Cap de Bonne Espérance n’est pas le point le plus au Sud de l’Afrique, puisque c’est le premier cité, c’est LE point de repère des marins chevronnés. Et se retrouver là, c’est quelque chose qui ne laisse pas indifférent, en plus que le lieu est splendide. Nous commençons par la montée vers le premier phare construit sur Cap Point. Celui-ci est visible par temps dégagé à 67km au large. Malheureusement, il semblerait qu’il soit souvent pris un épais brouillard.

Alors, pour palier à ce problème, un deuxième phare a été construit en contre-bas, plus en avant sur la pointe et surtout plus bas que le brouillard.

Nous marchons encore vers le Cap de Bonne Espérance, une marche de 4 kilomètres dans un paysage splendide. Cette descente sur la péninsule du Cap est une réussite complète. Nous adorons les paysages, les couleurs, les facilités d’accès. Et se trouver là, encore une fois, c’est quelque chose !

Mais si nous avions prévu de faire plusieurs jours sur la péninsule, un voyageur ayant suivi notre page Facebook a eu la bonne idée de nous prévenir qu’une subtilité sud-africaine concernant les visas de touristes et très peu mise en évidence va nous poser problème dans quelques mois, lorsque nous voudrons renvoyer Rhino en Europe par un port sud-africain. Apparemment, lorsqu’un visa est délivré par les autorités sud-africaine pour tourisme, celui-ci est valable 90 jours à l‘entrée dans le pays puis se déroule en une seule fois, il ne s’arrête pas en sortant du territoire. Mais le plus embêtant dans tout cela, c’est qu’une fois les 90 jours passés, seul un retour dans son pays d’origine remet les compteurs à zéro et permet d’obtenir un nouveau visa. Autrement, ce ne sont que 7 jours de visa de transit qui sont délivrés. Du coup, notre idée de revenir pour le derniers mois de voyage en Afrique du Sud nous passerait sous le nez, et on se demande même comment il serait possible d’arriver du Mozambique, rouler jusqu’à Port Elizabeth, faire les démarches portuaires et quitter le territoire sud-africain sous ces 7 jours !

Donc ce soir nous retournons sur Cape Town pour nous rendre à l’immigration est faire nos demandes et éventuellement obtenir une prolongation de visa. En chemin, nous faisons un petit arrêt sur Muizenberg pour y voir les chalets de plage colorés.

Nous arrivons le soir à Cape Town, mais comme si les événements de ces dernières semaines ne suffisaient pas, ainsi que cette histoire de visa, notre système d’ouverture des wc casse pour la deuxième fois dans ce tour du monde. Il est 20h passé et c’est après 22h que je finis de bidouiller le tout pour que cela fonctionne provisoirement. Là, ça commence à faire une longue liste de problèmes en peu de temps et ça mine un peu le moral quand même. Et maintenant, on attend les réponses de demain pour les visas en espérant qu’elle remplira un peu le sac « bonnes nouvelles » !

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