Dans l’eau avec les dauphins de Monkey Mia ! Du 15 au 24 juillet 2016

En planifiant notre itinéraire avec la maman et le frère de Claire, nous nous laissions le droit de prolonger le temps prévu à Monkey Mia. On se disait qu’à Perth il ferait froid et que si nous ne voulions pas y descendre tout de suite, nous pourrions rester dans Sharks Bay. Et quel bien nous en a pris !

La région de Sharks Bay est faite de paysages ahurissants, phénoménaux, merveilleux. Vous avez pu vous en rendre compte avec les photos du précédent article. Mais en restant un peu plus longtemps ici, on s’est donné des possibilités supplémentaires de vivre des découvertes incroyables. Il faut dire que le cadeau que nous a fait la maman de Claire y est aussi pour quelque chose. Un vol au-dessus de la région de Sharks Bay pendant lequel on en prend plein les yeux nous donne aussi de précieux souvenirs. Mais il n’y a pas eu que cela pour rendre ces quelques jours incroyables. Les multiples marches le long de la plage nous ont fait vivre des instants de rêve. On compte notamment cette instant que Claire et Amélie ont pu partager avec vous sur Facebook, lorsqu’elles se sont retrouvées avec 4 dauphins autour d’elles, en pleine action de chasse. Un moment qui restera gravé pour toujours dans leurs mémoires.

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Vendredi, c’est le jour où Soraya et moi vivons une expérience qui ne restera qu’un rêve pour la plupart d’entre nous ; travailler avec des dauphins, être à leur contact et tout cela dans leur milieu naturel. C’est Claire qui avait proposé à Soraya de faire du volontariat dans le programme scientifique de Monkey Mia. Cela consiste à faire du relevé de donnée (hauteur de marée, température, vents, etc), puis diverses tâches de surveillance de présence de dauphins dans une zone définie, mais encore et surtout la possibilité de se mettre à l’eau avec les dauphins en offrant la possibilité aux visiteurs de les nourrir.

Lorsque Soraya s’est présentée chez les rangers en charge de la réserve naturelle, ils ont accepté sa candidature mais à condition qu’un adulte l’accompagne. C’est ainsi que je me retrouve dans l’équipe de volontaire, mais pensant que ne devrai qu’accompagner Soraya. Mais par manque de personnel, nous sommes finalement les deux, père et fille, entièrement engagé dans cette aventure hors-du-commun. Nous préparons les poissons, relevons les données, inscrivons les observations dans le journal de bord de l’étude scientifique de renommée mondiale, accomplissons quelques tâches de maintenance aussi, puis finalement nous sommes récompensé et avons notre moment de pur bonheur. Nous nous mettons à l’eau, restons aussi zen que possible (il ne faudrait pas montrer le mauvais exemple aux visiteurs) et voilà nous sommes là à 10cm du dauphin, celui-ci nous faisant quelques bisous sur les jambes et se frottant quelques fois à nous. C’est un rêve qui se réalise, un truc fou dans nos vies, et qui durera 3 jours de suite pour notre plus grand bonheur.

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Puis, il y a justement ce vol que nous allons faire au-dessus de cette région, passant par Denham, Carrarang, Dirk Hartog Island et le Cape Peron. La façon de voir les choses à cette altitude est bien différente d’une marche au sol ou d’un déplacement en voiture. La perspective sur les lagons avec leur vie marine, sur les falaises exposées à la pleine mer se faisant bousculer par la houle incessante.

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Mais ce qui va le plus nous marquer encore, c’est les baleines à bosses, présentent par dizaines à cette époques de l’année, puisqu’elles sont sur la route du Nord à la recherche de quelques degrés supplémentaires. La baleine est tout de même l’animal que nous aurons eu pour compagnie tout au long de notre voyage. Nous les avons vus un peu partout, commençant par la baleine bleue au Canada, puis les baleines grise tout au long de notre descente des Amériques, avec dix jours incroyables à la Péninsule de Valdez en Argentine, en compagnie des baleines franches. Mais voir des baleines en volant par-dessus leur milieu naturel, c’est à nouveau quelque chose de sensationnel. Les voir sauter, taper des nageoires ou de la queue, montrer leur ventre blanc ou cracher leur embrun, pas de doute c’est à nouveau un grand moment que nous vivons là.

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Nous avons aussi vu de nombreux Dugongs, des Raies Manta et des Raies aigle que je ne réussis pas à prendre en photo, tant le temps à disposition pour les prendre est court. J’ai simplement décidé de ne pas essayer et de tout bonnement profiter de l’instant présent. C’est ensuite que nous arrivons au-dessus de Cape Peron et de Big Lagoon qui terminent notre vol découverte de la région.

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Oui, sans aucun doute, cette semaine ici sera un des grands souvenirs de l’Australie, qui se termine dans très peu de temps d’ailleurs…

 

Youhouhououououououou…. Si c’est pas beau ça ! Du 15 au 24 juillet 2016

Depuis que nous avons quitté Broome, nous n’avons pas forcément eu une météo des plus correctes pour nos activités. Si à Karijini cela ne nous a pas trop perturbé, à Exmouth cela avait déjà empêché du jouir pleinement des activités du lieu, mais alors à Coral Bay ce sera encore pire puisque nous arrivons là vendredi et ne ferons pas grand-chose d’autre que ne rien faire. Il fait froid, l’eau est froide et le vent est fort ! Pire encore, nous réservons tout de même une sortie plongée pour le dimanche avec une séance de snorkeling avec les Giant Manta Rays, qui est annulée à cause de la forte pluie devant tomber ce jour. Alors tant pis pour Coral Bay, et bien que la deuxième nuit était déjà payée, nous partons dès que nous apprenons l’annulation de la sortie bateau pour trois raisons. Permièrement, pourquoi rester dans un endroit où il va pleuvoir… deuxièmement, Héra détrempée, le pliage le lundi matin nous aurait franchement embêté. Et finalement, lundi nous devions faire 680km, alors pourquoi ne pas commencer de suite à rouler pour partager les kilomètres sur deux journées.

Cela étant fait, nous roulons jusqu’à Carnarvon sous la pluie. C’est là que nous nous arrêtons pour la nuit et nous avons la chance de nous faire offrir une nuit dans un motel tous conforts, nous évitant le dépliage d’Héra sous la pluie… un luxe non négligeable. Si nous nous arrêtons ici, c’est qu’il y a un petit musée aérospatial. La présence d’un musée tel que celui-ci à cet endroit est due à sa position géographique, exactement à l’opposé de Cape Canaveral, base de la NASA. De ce fait, et afin d’être toujours capable de suivre les fusées Gemini et Apollo, l’agence aérospatiale états-unienne y a installé une base de communication. C’est cette base qui a permis de tracé à tout instant le voyage qui a mené Neil Armstrong et le Capitaine Buzz sur la lune en 1969.

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Juste après la visite, nous reprenons la route devant nous mener à Monkey Mia. Nous y découvrons quelques jolis points de vue.

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Mais aussi quelques surprises nous attendent, toujours dû à la météo. Il fait toujours froid, l’eau est congelée (15°) et comble du tout nous trouvons le parc national François Peron fermé pour inondation… Le moral est un peu en berne ce lundi soir.

Mais vous le savez comme nous, la vie se charge de rectifier les mauvais moments avec de bons moments qui finissent par relancer la machine. Et mardi matin, ce sera une de ces bonnes matinées. Premièrement, je me permets un petit tête-à-tête avec un dauphin à 6h30 du matin, lui étant à deux mètres du bord de la plage. Ensuite, au moment de les nourrir, Carmita à la chance d’être choisie pour donner un poisson. Nous-mêmes étions en retrait pour lui laisser la chance de le faire puisque nous l’avions déjà fait à Tin Can Bay. Mais voir ces quelques dauphins si proches nous met le sourir, surtout qu’ils restent un peu toute la journée.

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Puis, les enfants louent des Kayaks et gonflent le nôtre et partent en randonnée marine pendant que les vieux travaillent sur l’ordi, font une balade sur la plage ou se relaxent (oui les vieux c’est nous). Et le soir, nous prenons des cours de Dejeridoo avec Capes, un aborigène de la région. La soirée avec lui est incroyable. Nous avons enfin une expérience 100% enrichissante avec un vrai natif australien, un véritable échange de culture et nous accédons à des connaissances concrètes de la culture aborigène. Capes nous explique comment les mélanges de famille (pour éviter les mariages consanguins) sont garantis par la simple attribution de 3 noms de famille. Trop compliqué à expliquer par le texte, cela nous a pourtant paru très clair par un simple dessin. Enfin, cette expérience avec Capes fut génial et l’avons vécu avec beaucoup de bonheur.

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Une chose à faire si l’on se trouve dans la région de Denham, c’est la visite du Parc de François Peron. Il est impératif d’avoir un 4×4 pour cela, et nous sommes bien contents d’en avoir un. L’idée de départ était de nous rendre à la pointe de la péninsule, à Cape Peron, puis de visiter ensuite les autres points du parc. Mais ce que nous allons découvrir ici nous gardera pour tout l’après-midi accroché entre skipjack point et Cape Peron.

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La route est très sableuse et quelques gros dos d’ânes on faillit avoir raison de nous, mais nous finissons par arriver à Cape Peron et trouvons l’endroit magnifique, mais sans nous rendre compte de la totalité. Nous entrons petit à petit dans l’ambiance du lieu et prenons notre premier plaisir à la vue du paysage et des couleurs rouge du sable avec le bleu de la mer.

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Très rapidement après, les falaises de skipjack point nous sautent aux yeux, éclatant de beauté et de couleur. Aussi, nous apercevons deux dauphins en pleine chasse sur le bord des bancs de sable.

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Après 1.5km, nous arrivons sur les falaises de skipjack point. Deux passerelles y ont été construites pour offrir la possibilité d’observer la vie marine. Et le spectacle est si impressionnant que nous allons y rester crochés pas loin de 3 heures. Durant ce laps de temps nous y voyons une quantité phénoménale de vie marine. Des requins de récifs à pointes noirs en pagaille, des requins guitare, des raies aigles et des raies manta passant en groupe de 2 à 5 spécimens, des raies pastenagues. Nous y prenons un plaisir énorme.

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Et c’est là que nous croisons Capes, le guide aborigène avec lequel nous avons fait la soirée Dejeridoo la veille. Il nous invite à le suivre avec le groupe d’étudiants qu’il anime aujourd’hui pour nous montrer un endroit que quasi aucun touriste ne connait, et qui se trouve pourtant juste sur le flanc Ouest du Cap, alors que le chemin est balisé seulement à l’Est. Et au moment de découvrir l’endroit, les mâchoires se décrochent ! Le sable se mélange du rouge intense, à l’orange pâle jusqu’à devenir blanc, le bleu de la mer variant du turquoise des endroits peu profonds au bleu marin des plus grandes profondeurs, mais aussi le ciel se mêlant à ce jeu de couleurs en apportant ses dégradés du coucher de soleil. Il n’y a pas à dire, nous sommes bénis….

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Et nous le sommes tellement, il y a encore tant de choses à raconter de cette région de Shark Bay, qu’il m’est obligé de recommencer un nouvel article pour ne pas me retrouver avec un pavé indigeste.

Entre les poissons de Ningaloo reef et les kangourous de Cape Range. Du 12 au 15 juillet 2016

De Karijini à Exmouth, c’est à nouveau une distance honorable qui nous attend. Ce n’est pas moins de 740km à parcourir.

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Nous le ferons en deux fois puisque nous partons à 15h du parc. Le bivouac du jour, c’est à 240km du point de départ que nous le faisons. C’est aussi à cet endroit que Jannis, le frère de Claire, aura cette pensée qui lui traversera l’esprit lorsque l’on hésitera entre un bivouac dans un rest area (souvent pas très propre) et un camping : « Si on va au camping, il y a peut-être de l’électricité. S’il y a de l’électricité, je pourrai charger mon ordinateur. Merde mon ordinateur » ! Et oui, Jannis vient de réaliser qu’il a oublié son ordinateur qu’il avait mis à charger à la réception du camping de Karijini. Une grosse sueur froide lui traverse le dos ! Nous refusons catégoriquement de faire un aller-retour de 500km pour retourner le chercher. Nous profitons alors de la petite couverture de réseau téléphonique pour organiser l’envoi de l’ordi chez mon oncle à Perth. Et oui, le pauvre Jannis ne pourra pas geeker pendant ses vacances !

Bref, nous arrivons mardi à Yardie Homstead, encore un camping que nous avons réservé. Nous commençons à être franchement gonflé de ces campings et attendons avec impatience de retrouver notre Rhino pour réaliser à nouveau des bivouacs sauvages, car en plus d’être obligés de dormir dans des endroits définis (quasi obligatoire en Australie), comme nous sommes avec la maman et le frère de Claire, nous nous sommes vus obligés de réserver tous les campings à l’avance puisque nous sommes en pleine vacances scolaires australiennes et que tout est blindé de partout, ce qui fait que nous nous retrouvons, en plus de devoir payer et de devoir nous rendre dans un endroit définit bien à l’avance, à devoir nous parquer dans les derniers sites disponibles au fond du camping, puisque nous avons réservé au dernier moment. Bon, nous le savions et devons faire avec, tout en profitant des endroits tout de même magnifiques que nous avons la chance de visiter.

Ici, proche d’Exmouth, nous venons voir le Parc National de Cape Range, pour la partie terrestre, et le Parc National de Ningaloo Reef pour la partie aquatique. Ces deux parcs côte-à-côte sont géniaux pour leur complémentarité. La partie marine donne de superbes possibilités de snorkeling, de belles plages et des eaux turquoises, alors que sur la partie terrestre il est possible de faire quelques petites marches et surtout d’observer une faune typique d’Australie comme les Emeus, les kakatoès, les wallabies de rocher ou les kangourous.

La première journée débute plutôt bien avec la présence de dizaines de kakatoès roses présents en nombre comme les pigeons de chez nous, picorant des graines mises par nos voisins de camping.

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Peu après, en faisant la vaisselle à l’évier commun, ce sont deux Emeus que l’on voit passer dans le champ juste à côté.

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La journée continue tout aussi bien, avec de nouvelles rencontres incroyable comme les Wallabies de rocher que nous voyons durant un tour en bateau sur Yardie Creek.

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Nous réalisons plusieurs arrêts durant nos déplacements pour voir quelques paysages tels que celui de Sandy Creek, avec son sable blanc et son eau turquoise ! C’est ici que nous croisons d’ailleurs un porc-épic.

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Nous essayons aussi un peu de snorkeling, mais malheureusement, à même titre que pour Karijini, ici le climat est totalement dérèglé. Nous avons à peine 21°, au lieu des 27-28° habituels en cette saison. Il y a du vent assez fort et tout cela rend le snorkeling plutôt froid. Mais pourtant, en une petite trentaine de minutes dans l’eau, nous verrons beaucoup de poissons, une raie pastenague à points bleus, une pieuvre et une copine un peu moins réjouissante, une méduse.

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C’est vers 16h30 que nous quittons le lieu de snorkeling pour retourner au camping. C’est aussi à cette heure-ci que les kangourous Euro sortent de leur cachette pour reprendre de l’activité. C’est un vrai festival avec des spécimens de partout, des petits comme des grands.

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Malheureusement, le revers de la médaille avec autant de kangourous partout et une route permettant de rouler à 80km/h au travers d’une réserve censée les protéger, c’est que nous aurons compté pas moins de 106 corps, du simple tas d’os à l’animal tout fraichement shooté, sur les 43km parcourus.

Jeudi, nous répéterons un peu les activités, avec surtout une bonne partie de la journée passée dans la superbe Turquoise Bay. Quelle image de carte postale qu’est ce lieu, absolument magnifique. Bien entendu le site est pas mal occupé par les australiens en vacances et cela pèse un peu sur notre ressenti, nous qui aimons l’isolement de la foule. Mais finalement, la plage est grande et les australiens ne sont pas que des rustres bruyants, ils savent aussi se montrer discrets. Nous passerons une superbe journée avant de repartir demain pour encore plus de plages.

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