La Garden Route, épisode 2. Du 28 au 31 janvier 2017

Pour revenir sur la Garden Route depuis Oudtshorn, nous devons reprendre le col d’Outeniqua. Nous avons la chance d’avoir un temps plus clair et ainsi nous pouvons découvrir un peu plus du paysage que nous avions vu par temps méchamment couvert en montant. On nous avait dit que la vue était belle, nous la découvrons cette fois-ci et ne sommes pas déçu.

Après quelques heures de routes, nous atteignons Swellendam, la troisième ville la plus vieille d’Afrique du Sud après Cape Town et Stellenboch. La ville n’est pas d’un immense intérêt mais son architecture offre une bonne opportunité de sortir de Rhino et de se dégourdir les jambes. Quelques bâtiments ainsi que l’église ont un style colonial bien perceptible. Bon, un trentaine de minutes suffisent à faire le tour de ce que nous voulions voir et nous redonnent un peu d’énergie pour reprendre la route à la recherche d’un bivouac.

Malheureusement, en Afrique du Sud il n’y a quasi pas de possibilité de partir sur les bords de la route pour se cacher un peu du passage afin de passer la nuit discrètement. Tous les champs sont clôturés par trois à cinq rangées de fils barbelés. Et depuis que nous parcourons ce pays, une constatation chronique que nous faisons est que l’industrie du fil barbelé a dû faire la fortune de ses propriétaires. Donc pour les bivouacs en pleine nature, c’est marqué dommage. Mais nous ne voulons pas non plus payer des campings sans intérêt, alors nous essayons de pousser jusqu’à la prochaine ville. Il nous faut une heure pour y arriver, et franchement elle a l’air un peu glauque. Comme il n’est « que » 18h15 et que nous voyons sur ioverlander (application de voyageurs pour les bivouacs) qu’il y a un chouette backpacker qui accueille le véhicule à Cape Aguhlas, nous prenons le risque de nous rendre jusque-là sans savoir s’ils auraient de la place. Trente minutes plus tard, nous rejoignons l’endroit et trouvons une petite station « balnéaire » adorable est semblant bien tranquille. En plus de cela, nous tombons sur une place de sable et de grave avec une place de jeu et un grill qui ressemble tout à fait à ce que nous cherchions pour passer la nuit. Une constante qui nous suit depuis le début du voyage est celle-ci : même lorsque nous sommes crevés, si nous laissons le temps au temps et que nous n’essayons pas de forcer le destin, nous finissons toujours par tomber sur un endroit plus que convenable pour nous reposer.

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Une sud-africaine nous avait dit que le Cape des Aiguilles n’était pas intéressant, qu’il n’y avait rien à faire, mais que, bon, c’est le point le plus australe de l’Afrique. Et que pour le principe, il pouvait être chouette de s’y rendre. Et bien autant vous dire, je ne sais pas si cette personne est déjà venue une seule fois dans sa vie au Cap des Aiguilles.

Lorsque l’on pense à la pointe Sud de l’Afrique, c’est sûrement huit ou neuf fois sur dix que le Cap de Bonne Espérance est cité comme extrême à passer pour les marins se rendant aux Indes depuis l’Europe. Le Cap de Bonne Espérance doit cette renommée à sa position adjacente à la baie de Cape Town. Puisque tous les marins faisaient escale à Cape Town sur la côte ouest de l’Afrique et encore dans l’Océan Atlantique, le Cap de Bonne Espérance faisait le point de passage symbolique pour ensuite mettre les voiles en direction de l’Océan Indien et les Indes. Mais aujourd’hui, c’est bien sur le point le plus au Sud de toute l’Afrique que nous sommes. Cape des Aiguilles offre de magnifiques paysages et quelques activités agréables. Nous commençons ce samedi matin par nous rendre au parc des aiguilles pour une petite marche le long de la côte.

Et puis nous y voilà, nous arrivons devant le petit monument représentant l’extrême Sud de cette Afrique que nous avons tant désirée.

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Mais nous sommes des coquins, et nous repérons que derrière le monument il y a des rochers s’enfonçant dans l’Océan et que, du coup, pour être vraiment au Sud du Sud il fallait que nous jouions les acrobates pour l’atteindre. Et en plus, quoi de mieux que l’idée de se baigner dans cette eau ou les Océans Atlantique et Indien se mélangent.

Toujours dans ce village de Cap des Aiguilles (Cape Aguhlas) nous trouvons une piscine à marée. C’est une piscine comme nous en avions trouvé à Durban. Elle se remplisse lorsque la marée est haute, l’eau se renouvelant ainsi chaque 12h environ. Nous y restons l’après-midi et grillons de bonnes saucisses Boers (spécialité néerlandaise d’Afrique du Sud).

Le soir, de retour vers notre bivouac, Jimmy et moi bricolons un peu sur Rhino. Un bruit de grincement désagréable survient lorsque nous roulons et que Rhino vibre un peu. Nous finissons par trouver deux boulons de support du pare-chocs un peu desserrés d’où le bruit venait.

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Lundi matin, après l’école, c’est en direction de Die Dam, puis Gansbaai pour rejoindre ensuite Hermanus que nous partons. La route inclue 50km de gravel road (route en grave). Nous réduisons la pression des pneus et allons bon train à une vitesse de 70-80km/h. Arrivés à Die Dam, nous y trouvons un lieu joli pour y faire quelques pas.

Nous continuons jusqu’à Gansbaai où nous faisons le plein de diesel et d’air dans les pneus, sauf que l’un d’entre eux est à 0 de pression ! Je me glisse sous Rhino et tape sur la roue intérieure des duals, et la situation est plus que claire… Le pneu est vraiment plat. La station-service nous indique un lieu dans le village pour le réparer ou le changer. Après démontage, la marche à suivre est on ne peut plus évidente, le pneu est à changer. Une pierre coupante a déchiré le pneu de 5cm sur la paroi et 3cm sur la surface de roulement, aucune réparation possible. Alors, nous attendrons demain car cette dimension n’est pas disponible de suite, et qui plus est, elle n’est pas disponible en Michelin, ni en Pirelli, c’est donc en Federal que nous changerons !

C’est ce mardi matin que nous pouvons repartir en avant afin de nous rapprocher encore un peu de Cape Town. Mais avant d’y arriver, nous avons encore quelques destinations à visiter, dont celle du jour, Hermanus. Cette station dans la Baie de Walker est connue mondialement pour l’observation de la baleine franche australe. Malheureusement pour nous, ce n’est pas du tout la saison, qui coure normalement de juin à décembre, mais nous pouvons tout de même voir quelques jets de respiration de la Bride Whale (baleine d’une douzaine de mètres). Hermanus est une ville agréable avec de petits stands de vente type marché et un front de splendide bien que rempli de petits hôtels et restaurants.

Voilà gentiment venu pour nous le moment de remonter en direction de la N2. Nous bivouaquons encore sur la côte dans la réserve de Kleinmond où Claire et les enfants s’amuse à faire un petit barrage dans le ruisseau.

Et demain, ce devrait être à Stellenboch que nous irons, histoire de déguster un ou deux vin sud-africains.

 

Un petit détour par les autruches de Oudtshoorn et les grottes Cango. Du 27 au 28 janvier 2017

Au réveil vendredi matin, c’est bien de la pluie que nous avons au menu. Nous prenons l’Outeniqua pass, col à 800 m d’altitude en partant de 0 au bord de l’océan. Le pass semble magnifique malgré les épais nuages bouchant quelque peu la vue. On espère avoir un temps meilleur en redescendant demain, puisque Oudtshoorn est une destination aller-retour sur notre itinéraire actuel.

La ville elle-même n’est pas d’un grand intérêt. Son histoire, pourtant, est assez surprenante. Oudtshoorn est située dans une région se prêtant à la perfection à l’élevage d’Autruche, le climat y est semi-désertique. Et au XIXème siècle, même jusqu’en 1914, l’industrie de l’autruche est une entrée d’argent phénoménale pour cette région. Est-ce la viande rouge que tout le monde s’arrachait ? Non, à cette époque la viande n’était qu’une part minime du régime alimentaire. Alors ses œufs me direz-vous ! Non, toujours pas. Ce sont bien les plumes d’autruches qui ont fait de Oudtshorn une région riche dont les propriétaires de ferme ne savaient plus que faire de cette argent. Car la plumes d’autruche était très demandée.

Au plus haut de sa valeur, le kilo de plumes valait plus que le kilo d’or. Vous comprenez maintenant pourquoi ces oiseaux auront fait la fortune de certains. Car, en réalité, quelles étaient les utilisations faites de ces plumes. Une de ses principales mises en œuvre se trouvait dans la création de plumeau à poussière, ceux-là même que l’on voit dans les vieux films noir et blanc qui servent à dépoussiérer les maisons. Mais ce n’est pas là sa plus noble utilisation. Les plumes d’autruches étant bien particulières, douces et faites de « branches » volatiles, elles servirent énormément à la création d’habits de mode, ou plutôt de chapeau et d’écharpes frou-frou. Au XIXème siècle, ces objets d’habillement étaient très nobles et très chers.

Malheureusement, l’arrivée de la première guerre mondiale de 14-18 à totalement fait s’effondrer l’industrie de l’autruche. Durant des années, la région d’Oudtshoorn s’est vue mourir avant de retrouver un deuxième souffle avec notamment le changement des habitudes alimentaires. Plus de viandes dans les assiettes, donc plus de revenus pour les fermiers de la région qui, voyant le type de sol dont ils disposent, ne peuvent espérer tirer quoi que ce soit d’autre que de l’élevage d’autruche. Aujourd’hui, l’élevage de ces oiseaux donne un revenu venant à 60% de sa viande. Les 40% restant viennent presque uniquement du cuire d’autruche, le deuxième plus robuste des cuirs utilisés devant celui du crocodile. Pour les quelques poussières de pourcent restant, ce sont les œufs qui en font le revenu. L’œuf d’autruche est énorme, environ la contenance de 24 œufs standard de poule. Si l’envie d’en cuire pour votre petit déjeuné, préparez-vous bien à l’avance. Il faudra soit quarante minutes de battage pour obtenir une masse homogène pour réaliser une omelette, ou alors deux heures de cuisson pour obtenir un œuf dur jusqu’en son centre.

Ce n’est pas en ouvrant des bouquins que nous avons appris cela. Nous nous sommes rendus dans une ferme à autruches, une manière bien plus didactique de connaitre ces histoires. Et dans cette ferme, il y a bien évidemment un restaurant dont la spécialité est… l’autruche, quelle surprise ! Jimmy et Amélie y goutent le burger, alors que Soraya qui est végétarienne prend une quiche aux œufs d’autruche. Claire et moi prenons un plat de dégustation, dont la viande est présentée de différentes façons. Pour moi, le carpaccio a été mon favori, pour Claire c’était la brochette.

Nous enchainons avec un tour de 45min expliquant justement les éléments partagés en début d’article.

Mais en plus des explications, il y a quelques activités rigolotes. J’ai notamment été choisi pour être l’heureux élu du baiser d’autruche. Un pellet de nourriture coincé entre les lèvres, l’autruche vient la saisir de son bec.

Claire et les enfants ont, eux, la possibilité de la nourrir. Le tour continue et nous passons devant différents enclos tout en recevant des explications. Par exemple, les œufs sont censé supporté 160kg de pression. Jimmy, Amélie et Soraya ne font pas ce poids, mais les œufs supportent le leur en tous cas.

Pour finir, Claire reçoit un massage d’autruche en tournant le dos aux oiseaux et en tenant le seau de nourriture devant elle.

Les élevages d’autruches sont gardés comme le bétail, dans des enclos où elle peuvent se déplacer « librement ».

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La visite terminée, nous continuons notre route jusqu’à une quinzaine de kilomètres de là pour visiter les grottes Cango. Elle fut utilisée par le peuple San, de petits hommes chasseurs-cueilleurs, nomades d’Afrique australe, comme lieu de vie lors de leurs passages dans la région. Croyant en une présence dans les fonds de la grotte, les Sans n’utilisèrent que les cinquante premiers mètres de celle-ci. Pourtant, la grotte fait environ 5.2km. Lors de cette visite du samedi, que nous avons la chance de pouvoir faire puisque nous arrivons sur place à 15h50 et que le dernier tour débute à 16h, nous rentrons sur 600m environ et découvrons les 4 plus grandes « chambres » dont les formations sont splendides. La première est juste immense et fut découverte dans la fin des années 1700.

La deuxième, tout aussi belle bien que très différente, fut découverte 12ans plus tard. C’est que les spéléologues de l’époque n’avaient pas le joli chemin bétonné que nous empruntons aujourd’hui pour la découvrir et qu’en plus de cela il y avait des obstacles qui ont été supprimés depuis.

Les chambres 3 et 4 sont moins impressionnantes mais pas moins intéressantes, surtout si l’on remet en perspective une donnée de temps dans ce que l’on voit. Les grottes sont vieilles de 150mio d’année environ. Et pour qu’une stalactite et une stalagmite se rencontrent, ce sont 150 mille ans qui sont nécessaire puisque le climat semi-désertique n’offre pas beaucoup de pluie.

Mais le tour laisse Claire et les enfants sur leur fin. Non pas que le tour soit décevant ou pas à la hauteur de nos attentes, au contraire, les 600m restants et menant au fond de la grotte intriguent les miens. C’est donc sur le parking des grottes que nous bivouaquerons ce soir et ainsi les quatre pourront joindre le premier groupe devant réaliser l’Adventure tour demain matin.

Le départ se fait à 9h30. Claire et les enfants se réjouissent de cette aventure. Pour accéder au bout des 1200m de grotte, certains passages sont coriaces. Il faut se courber, escalader, glisser, se faufiler, monter, descendre… l’appellation de ce tour, « le tour aventure », fait tout son sens et les quatre ont vécu un moment génial en explorant ces grottes de Cango.

C’est presque là que ce termine la découverte de la région d’Oudtshoorn. Presque, car il manquait encore une chose avant de partir, des œufs d’autruche. Claire souhaite absolument pouvoir cuisiner un œuf géant, et comme nous sommes dans la région dédiée à cet animal il était normal d’en acheter avant de repartir.

La Garden Route, épisode 1. Du 22 au 27 janvier 2017

Pour nous rendre du Lesotho à la Garden Route, il n’y a pas moins de 1’000km si l’on ne veut pas prendre trop de petite route secouantes, voir trouées. Nous savons déjà que l’une ou l’autre des options que nous choisirons prendra à peu de chose près le même temps et qu’il nous faudra faire la route sur deux jours puisque nous quittons Malealea aux alentours de 13h.

Rien de bien spécial à signaler jusqu’au soir si ce n’est une petit erreur de route pour sortir du Lesotho puisque nous suivons aveuglément le GPS qui nous fait prendre une route non asphaltée plusieurs dizaines de kilomètres. Du coup, nous rebroussons chemin pour revenir sur la route principale… gain du jour, 56km !

Le soir, nous avons fait environ 400km. Nous nous arrêtons dans un village à 1700m d’altitude et roulons à peine sur l’extérieur pour trouver un peu plus de calme que le long de la route. Nous arrivons devant une maison et demandons si cela les dérange que nous nous garions à côté de leur propriété. Ils acceptent en nous proposent même de prendre un bain, ce qu’Amélie et moi faisons. Après une journée de route à 39° au plus chaud, juste 3 min dans une eau fraiche fait le plus grand bien. Notre hôte partage également une bière avec moi. Une rencontre brève mais agréable dans cette Afrique du Sud colorée…

Lundi matin, nous partons tôt, à 7h le moteur tourne. Nous roulons les 500km restant jusqu’à la destination choisie. C’est à Jeffrey’s bay que nous nous rendons, dans un backpacker. De la pluie est annoncée pour mardi et nous nous disons qu’il serait autant bon d’être dans un endroit avec de la vie, de la jeunesse, un wifi et de quoi laver les habits. Nous arrivons dans ce « Island vibes » et tombons sous le charme du lieu et de l’ambiance. Plage, océan bleu turquoise, musique hip-hop, jeune et moins jeune se mélangeant dans une attitude détendue. C’est comme un air de vacances que nous trouvons ici, et c’est exactement ce que nous cherchions. Nous y réalisons l’école, la mise à jour du blog, et d’autres activités de détente. Soraya et Jimmy, eux, se paient deux heures de cheval avec l’argent reçu à leurs anniversaires. C’est sur la plage qu’ils se baladent en trottant, en galopant même. Ils vivent une vraie petite aventure à monter des dunes de sable à dos de cheval, à le faire galoper aussi vite que possible au ras de l’eau. Ils reviennent à la maison totalement enchantés, nous sommes heureux pour eux.

Histoire de ne pas dépenser « inutilement » notre argent, et sachant que nous repartirons tôt mercredi matin, nous passons la journée de mardi au backpacker mais stationnons sur une place en face du poste de police, ce sont toujours 200R d’économisés. De là, nous partons pour Storms River Mouth, dans le Parc National Tsitsikama. Malheureusement, c’est aujourd’hui que nous prenons la pluie pour de vrai. Nous restons alors un peu dans Rhino, en contemplant l’océan indien et en faisant l’école des loulous. C’est en deuxième partie d’après-midi que le ciel se découvre. Nous partons en direction du pont suspendu, qui est la principale attraction de ce parc, avec les versants se jetant dans l’océan.

La nuit n’arrivant qu’à 20h actuellement en Afrique du Sud, nous avons encore le temps de nous installer au camping du parc pour que les enfants jouent librement et pendant ce temps Claire et moi préparons la grillade. Nous rencontrons une famille allemande ici en vacances et Amélie trouve du coup une copine pour s’amuser. Nous repartons de là à 19h car le parc ferme, et à 370R (24€) par nuit on est tout aussi bien à bivouaquer gratuitement à l’extérieur.

Jeudi, le jour se lève avec un magnifique soleil et un ciel entièrement bleu, les nuages s’étant vidés encore pendant la nuit. C’est donc à Nature’s Valley que nous partons, sans vraiment savoir ce que nous y trouverions. Comme d’habitude, c’est dans ces moments que les surprises sont les plus grandes. Petit village fait uniquement de maison de vacances, encaissé dans une petite vallée aux airs de sounds du Marlborough néo-zélandais, sont « lagon » créé par l’arrivée de la rivière se jetant dans l’océan (n’appelons pas cela un fleuve d’ailleurs ?)… vraiment, nous tombons sous le charme de ce petit endroit idyllique. Nous commençons par une petite balade sur le côté Est de la plage, là où justement l’eau douce et salée se rencontrent.

Puis, une fois les résidences de vacances traversées, nous arrivons de l’autre côté de la plage et nous nous rendons sur le sentier devant nous mener à Salt River, une crique avec sa plage encaissée où eau douche et eau salée se rencontre à nouveau. Mais tout d’abord, après 10 minutes de monté éreintante sur ce flanc de montagne, nous jouissons d’un très beau point de vue sur Nature’s Valley et sa place arquée.

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Le sentier est des plus agréables, car enfoncé dans la végétation offrant une ombre bienvenue alors que le soleil tape déjà fort… Nous continuons et arrivons à Salt River. Waouh ! Le lieu est génialissime, d’une beauté et d’une tranquillité pour les amoureux de la nature que nous sommes.

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Nous descendons sur le sable et les enfants y trouvent de nombreux galets super plats. Il ne faut rien de plus pour les occuper de longues minutes.

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Amélie m’appelle soudain pour venir voir une sauterelle. Non d’un chien, encore une sauterelle différente des celles déjà vues… il semblerait que l’Afrique du Sud dispose de tout un tas de sauterelles différentes et joliment vêtues de couleurs attirantes.

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Nous nous arrêtons un instant dans cet endroit et y cassons la croute avant de repartir en longeant la côte. Le sentier nous fait parfois passer par de périlleux endroit où la houle vient frapper violemment les rochers, montrant toute la puissance des vagues. Amélie est forte impressionnée et parfois même intimidée par cette force hydraulique. Mais le coup d’œil est somptueux et fait vite oublier ces quelques passages étroits et impressionnants.

Aujourd’hui, nous réaliserons encore l’école, roulerons jusqu’à Wilderness où nous passerons la nuit au bord de la plage avant de quitter la côte un ou deux jours et partir visiter les élevages d’Autruche, car pour vendredi, c’est une journée pluvieuse qui est annoncée. Alors autant regarder des autruches que de se promener le long des plages…