Un anniversaire réussi et encore une décision inattendue. Du 16 au 20 mars 2017

Chez nous le mois de mars rime avec deux anniversaires, celui de Soraya et celui de Claire. Notre grande fille, elle, est la première de l’année à le fêter. Mais aujourd’hui, veille de son anniversaire, nous allons commencer la journée par faire des repérages pour la mécanique et les pneus. Comme nous repartirons de Port Elizabeth pour l’Europe, nous voulons faire changer nos pneus avant de revenir afin de rouler en toute légalité, puisqu’actuellement nos roues sont trop grandes.

Ceci étant fait, c’est maintenant le temps de trouver un bivouac pour passer la nuit et le jour d’anniversaire de Soraya. Nous trouvons notre bonheur au sud de PE, en bord de mer, dans un lieu propre et super agréable. En arrivant sur place, nous croisons Debbie, une habitante du coin, pour lui demander où nous pourrions remplir de l’eau. Elle nous invite du coup à nous doucher chez elle et faire le plein de Rhino. Et lorsque les Nomads Road arrivent, ils ont aussi droit à cette faveur. Du coup, nous invitons Debbie à venir boire le café et partager le gâteau d’anniversaire avec nous demain. C’est donc tout propre et les réservoirs d’eau pleins que nous nous installons en front d’océan pour y admirer un beau coucher de soleil avec une belle grillade.

Le lendemain matin, nous préparons la grande installation, sortons les auvents et gonflons les ballons avant de passer au traditionnel petit déjeuner pancakes des anniversaires. Sauf que, une fois tout monté, deux gros bras aboyant comme de vrais petits yorkshires font leur apparition après avoir débouler avec leur véhicule à la manière des séries policières des plus caricaturales. En y repensant, j’en rigole tellement ils sont ridiculement sérieux. Mais sur le moment, lorsqu’ils débarquent et commence directement avec un : « what’s going on ? » (Que ce passe-t-il !?), je rigole beaucoup moins. Et à mon habitude, lorsque quelqu’un arrive dans ses grands souliers, je l’accueille avec un manque total de diplomatie et lui rentre dans le cadre comme un pitbull. Malheureusement pour nous, c’est nous qui sommes en tort. Il semblerait qu’il y ait à l’entrée du quartier un panneau d’interdiction de bivouaquer sur l’ensemble de la municipalité. Bon, comme me le rappelle Claire, c’est l’anniversaire de Soraya et on va éviter les ennuis. Nous leur expliquons que nous ne ferons que passer la journée et continuerons notre route en fin de journée afin de ne pas rester là une seconde nuit. Mais au fond, cette histoire n’aura, heureusement, rien enlevé au goût des pancakes…

Et le reste de la journée continue d’un bon pied pour Soraya qui est super heureuse d’être en compagnie d’une famille avec enfants, et comme Anastasia à 17 ans, elles trouvent de quoi s’occuper entre-elles ainsi qu’avec Jimmy. En plus, Amélie et Jimmy avaient une surprise pour Soraya. Dans le waterfront de Cape Town ils ont acheté le Cluedo spécial « Harry Potter » que Soraya avait tant voulu acheté avec son argent, au point de faire la tête un moment lorsque nous avons refusé. Alors vous pensez bien, une partie de cette journée est consacrée à ce jeu.

Le diner, comme d’habitude, est fait selon les désirs de celui qui fête, et comme d’habitude c’est une lasagne qui est demandée par Soraya. S’en suit le gâteau au chocolat que Claire a préparé, et Debbie arrive au bon moment, parfait pour partager ce moment avec le reste des cadeaux que Soraya reçoit, dont un magnifique dessin réalisé par Natascha.

Nous partons en toute fin d’après-midi pour trouver un nouveau bivouac. Malheureusement le vent s’est levé et il ne serait pas agréable de s’installer dehors, ce qui fait le bonheur des enfants puisqu’ils soupent seuls dans Rhino pendant que les parents se les caillent dehors avec un bon apéro !

5 crêpe

Et c’est même double jackpot pour eux puisqu’ils doivent sortir de Rhino également pour que les adultes puissent manger en paix. Alors comme il fait trop froid, ils se regardent un film dans loogin, le véhicule des Nomads Road. Une superbe journée d’anniversaire en très bonne compagnie se termine. C’est même d’ailleurs une petite semaine de partage qui touche à sa fin… c’est en effet samedi matin que nous quittons Greg, Magali, Natascha et Anastasia. Eux doivent repartir sur Cape Town pour y réaliser une conférence sur le thème de leur voyage dans un café. Et nous, ben nous ne savons toujours pas vraiment ce que nous voulons faire. Nous savons juste que nous venons de partager quelques jours en compagnie de personnes supers agréables. Voyager avec les nomads road est quelque chose de facile, pas de prise de tête, pas de difficulté à prendre des décisions. Nous sommes vraiment contents d’avoir eu leur présence cette dernière semaine et leur souhaitons une belle route pour les dix prochaines années !

Maintenant, pour nous, il est temps de prendre une décision sur le chemin que doit prendre notre séjour en Afrique Australe. Nous avons, aujourd’hui, sept semaines devant nous avant de mettre Rhino sur le bateau pour un mini voyage européen avant de rentrer en Suisse. Et du coup, sept semaines c’est trop long pour ne faire que rester en Afrique du Sud et l’envie de voir les chutes Victoria est là. Le seul inconvénient, c’est que nous rendre là-haut c’est 2200km de où nous sommes maintenant, et les kilomètres c’est quelque chose qu’on connait maintenant, alors on est toujours hésitant à se lancer dedans. C’est donc une décision qui doit se prendre en famille. Nous posons sur papier une série de critères que nous pondérons (plage, animaux, route, etc) et donnons des notes à chaque itinéraire. Le résultat est clair, c’est l’option devant nous mener au Botswana qui l’emporte. Nous roulerons donc jusqu’aux chutes Victoria avec bien entendu quelques arrêts dans ce nouveau pays. Par contre, ce sera sans arrêts hormis celui des bivouacs le soir que nous quitterons l’Afrique du Sud, enfin presque, car le premier stop se fait déjà à Port Elizabeth, dans un hôpital. Amélie à de la fièvre, 39.8 à son arrivée aux soins. Elle a une seconde angine en 4 semaines et le médecin nous dit qu’il faudra envisager de retirer les amygdales si cela devait encore se produire prochainement. Nous profitons de faire ausculter Soraya car ses oreilles la chicane depuis plusieurs semaines. Nous ressortons samedi soir de là avec un paquet des médicaments, antibiotiques et croisons les doigts pour que cela soit la dernière avant notre retour en Suisse.

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Donc maintenant, en route pour le Botswana que nous devrions atteindre Lundi !

Une rencontre attendue dans Addo Elephant. Du 12 au 15 mars 2017

Notre prochaine destination dans cette Afrique du Sud est Addo Elephant. Depuis notre retour dans ce pays nous privilégions clairement les parcs nationaux pour y voir ce que nous sommes venus chercher en venant sur ce continent, les animaux d’Afrique. Le parc d’Addo est assez reconnu pour sa vie sauvage et bien entendu, comme son nom l’indique, pour la présence d’une grande quantité d’éléphants. Mais nous n’attendons rien de cette visite, car nous prenons de plus en plus conscience de la chance que nous avons déjà eu lors des safaris que nous avons réalisés auparavant. Nous entendons certains voyageurs nous dire qu’il a été très difficile pour eux de trouver les animaux dans toute cette verdure. Il est vrai que l’Afrique australe s’est parée de ses feuilles du plus beau vert qu’elle ait, et les étendues sèches et claire que nous avons trouvée en septembre dernier au Kruger ont laissé place à un bush épais et opaque. Alors que nous avons compté les rhinos en pagaille lors de notre safari là-bas, plus d’une quarantaine, d’autre voyageurs ayant fait les mêmes routes que nous mais dans la période actuelle n’en ont vu qu’un !

Alors, avec une végétation aussi dense, nous voyons nos objectifs à la baisse. Nous venons à Addo Elephant avec le but d’en prendre plein les yeux, mais sans attendre spécifiquement une espèce animale. Dimanche après-midi, en arrivant sur place, nous ne visitons que le centre interprétatif et marchons à un point d’eau. Nous préférons repartir assez rapidement pour trouver un bivouac convenable, car d’autres voyageurs nous ont dit qu’aux abords du parc les bivouacs étaient très durs à trouver. Pourtant, c’est à peine à 2km de la porte que nous trouvons notre bonheur. Nous squattons une place super calme, à côté de la clôture extérieure du parc (nous entendrons d’ailleurs hyènes et lions durant la soirée), c’est en fait un lieu de culture maraichère pour le parc national. On tente le coup, on bivouaquera ici durant notre séjour dans la région tant que personne ne nous en chasse.

Depuis quelques jours, nous sommes en contact régulier avec Greg et sa famille. Les Nomads Road, en route depuis 11 ans avec leur deux filles, sont dans la région et nous y avons vu une opportunité de palier un manque cruel que nous avons depuis notre arrivée en Afrique, la rencontre d’autres voyageurs ! Et oui, si aux Amériques le choix est possible de vivre dans une solitude complète (sans croiser d’autres voyageurs) par désir de ne pas en croiser, il est aussi très facile de faire des rencontres et de partager quelques jours avec des gens qui partagent le même plaisir que vous, l’aventure. Ici en Afrique du Sud, c’est compliqué, alors quand nous avons vu la présence de Gregory, Magali, Natasha et Anastasia dans la région, nous nous sommes dit pourquoi pas ! La rencontre est donc planifiée pour ce lundi midi, dans le parc d’Addo. Mais en attendant, nous entrons déjà dans le parc à 7h et débutons notre safari familial. Et comme à notre habitude, nous réalisons nos périodes d’école devant les points d’eau, puis roulons entre-deux. Nous pouvons observer de nombreux animaux et y prenons un immense plaisir.

Une rencontre inattendue et furtive est celle du renard à oreille de chauve-souris. Mais ce filou sait se cacher et la capture d’images est compliquée ; la preuve, voici la seule photo réussie !

Mais les expériences les plus drôles de cette matinée sont certainement ces rencontres avec les éléphants. Parfois sur le côté de la route, mais parfois en plein milieu aussi, la circulation s’en retrouve compliquée surtout avec un Rhino comme le nôtre à faire passer à moins d’un mètre de la bête !

C’est d’ailleurs un petit embouteillage d’éléphants qui nous aura fait prendre un peu de retard pour la rencontre de midi. Mais nous arrivons finalement vers les Nomads Road pour un Braai à l’africaine.

Et quelle plaisir d’être ainsi avec eux, il sonne comme un air de souvenir des Amériques, quand les rencontres entre voyageurs étaient légions. Le contact est facile, on ne passe pas par toutes les politesses habituelles, c’est une rencontre entre voyageurs sans besoin de fioriture. Et malgré notre présence dans ce parc d’Addo Elephant, nous passons tout l’après-midi sur la place de piquenique à papoter de voyage, de vie nomade et d’un tas de chose simples, sans prise de tête.

Dans le parc, nous ne verrons, durant ces deux jours, aucun félidé. Mais le par est tout de même rempli de tout un tas d’animaux et nous prenons beaucoup de plaisir à partager ces rencontres avec les nomads road.

Armés de talkie-walkie, nous nous suivons tout en prenant chacun ses libertés. Les quelques points de vue où il est autorisé de sortir de son véhicule offrent de bonnes opportunités de se dégourdir les jambes et de papoter encore un peu plus. Nous aurons même la chance de voir, au dam, un troupeau de buffles africains venir se baigner et boire, suivis d’un troupeau de zèbres qui passera au galop !

Bien entendu, le site de pique-nique est l’endroit où nous allons chaque midi. Et comme on papote beaucoup, le repas du midi s’allonge facilement jusqu’à 16h avant que l’on ne redécolle ! Mais en même temps, l’activité animalière n’est pas bien important dans les heures les plus chaudes de la journée, alors c’est le moment idéal pour apprendre à se connaître.

Et le soir, depuis trois jours, nous allons au même lieu de bivouac, à environ un kilomètre de l’entrée principale. Il se trouve en plus juste le long des clôtures du par cet du coup Amélie se rend tous les soirs une à deux fois avec la lampe de poche vers la limite du parc pour essayer d’observer des animaux. Et le dernier soir est le bon ! Accompagnée de Claire cette fois-ci, les deux marchent en direction de la clôture sans allumer la lumière. Amélie dit à sa maman que ce soir elle aimerait bien voir une hyène ou un lion. Juste devant la barrière, Amélie allume sa grosse lampe torche et se retrouve nez-à-nez avec un lion mâle super imposant, il est là, seuls quelques mètres (5 peut-être) et une clôture faite de piquets en bois séparent Claire, Amélie et le lion ! Le lion semble tétanisé par la lumière, Claire nous appelle doucement mais nous ne l’entendons pas, alors elle crie et cela semble pour nous comme un problème. Alors Greg et moi allons de suite vers elles et avons la chance d’apercevoir le lion, mais celui-ci était déjà en train de s’en aller dans le bush, car le crie de Claire l’aura dérangé. Amélie se mettra à pleurer une fois le lion disparu, car elle a eu très peur, nous avoue-t-elle. Une expérience hallucinante en plus à mettre à l’actif d’un de nos loulous, c’est peu de le dire.

10 bivouac

Nous repartons mercredi matin en convoi pour traverser Addo Elephant et rejoindre Port Elizabeth. Nous croiserons les habituels animaux du parc et trouverons le bivouac du soir à quelques kilomètres de la grande ville, dans un champ, sous des arbres, au calme et en sécurité.

 

Vers Mountain Zebra à la recherche de la fraicheur. Du 8 au 12 mars 2017

Mercredi matin, nous nous préparons à quitter Curries Camp et Herman, mais nous avons une petite idée en tête avant de nous exécuter. Nous avons été si bien reçus que nous voudrions redonner quelque chose en retour, mais de l’argent ce n’est pas forcément une bonne idée. Nous proposons alors à Herman de faire une donation matérielle à l’école du village. La proposition est accueillie avec enthousiasme, et nous partons donc voir le principal pour lui demander quel genre de matériel leur rendrait service. Nous expliquons à Herman, le principal et une institutrice qui s’est jointe à nous que nous avons une petite association, HAPPY, et que nous aurions plaisir à la mobiliser pour leur donner un coup de pouce. Imaginez, leur budget annuel pour le matériel scolaire, l’entretien du bâtiment et la nourriture des enfants est de 100’000 Rand selon le principal. Nous réfléchissons à leur fournir du matériel scolaire pour 200.00 francs environ, 2700.00 Rand, soit 2.7% de leur budget, Pour nous c’est une somme raisonnable, mais pour eux l’équivalent de 10 jours sur 365, non négligeable donc.

Nous partageons et discutons durant une petite heure, et nous cernons une partie de leur besoin. Nous pourrions certes investir des milliers de francs qu’ils ne cracheraient pas dessus, mais nous établissons un liste un peu plus réaliste consistant à renflouer un peu leur économat avec ; ciseaux pour enfants et enseignant, gommes, crayons, taille-crayons, feuilles A4 pour imprimantes, stylos, cahier à dessiner pour enfants, colles, etc. Mais la ville la plus proche est à une certaine distance et comme notre route passe par là, nous proposons à Herman de nous suivre avec sa vieille voiture afin de revenir seul avec le matériel. Ainsi, nous pourrons poursuivre notre route sans devoir revenir en arrière pour repartir ensuite. A oui, j’oubliai de précisé, nous voulons vraiment quitter le coin car nous souffrons de la chaleur qu’il fait, déjà 32° à 8h du matin !

1 ecole donation happy

Nous partons en compagnie d’Herman en direction d’Upington. Nous faisons déjà un premier stop pour mettre un peu d’essence dans son véhicule que nous payons nous-même, car son porte-monnaie n’est pas très garni. Puis nous arrivons dans la ville, début d’un petit cauchemar pour lui puisque son véhicule cale à plusieurs reprises avec de grandes difficulté à le rallumer ; problème de connexion d’un fil électrique selon lui. Puis nous arrivons à bon port, faisons nos emplettes, et voici le chariot rempli pour l’école de Curries Camp. A nouveau, sur les routes du monde, HAPPY fait des heureux !

Nous partons de là en début d’après-midi et tentons de rouler un maximum. C’est vers 19h que nous atteignons Hanover, perché dans les montagnes à quelques 1400m d’altitude. Depuis une demi-heure environ nous nous réjouissons de chaque degré perdu. Il faisait encore 34° quand nous avons débuté une route ascendante, et maintenant nous n’avons plus que 26°, presque froid… J Nous passerons donc une nuit reposante cette fois-ci.

Vendredi matin, il ne nous reste environ 200km pour atteindre Mountain Zebra. Nous y arrivons en début d’après-midi après avoir trainé un peu sur la route. Nous sommes enchantés par ce lieu au milieu de montagnes et dans une verdure agréable. La température est presque froide avec 18° à peine, mais nous l’apprécions pleinement. Après avoir presque fondu dans le Nord, nous raffermissons un peu dans cette fraicheur. Mais à Mountain Zebra, nous allons surtout profiter de recharger les batteries, les nôtres et non celles du véhicule. Le parc est vraiment minuscule en comparaison de ceux qu’on a déjà pu faire. La plupart des boucles peuvent se faire avec à peine une vingtaine de kilomètres, représentant une petite heure de route. Et avec cela, du coup, on a largement le temps de se poser et de vaquer à des occupations telles que le jeu, la lecture ou la piscine, c’est d’ailleurs ce que nous faisons le premier jour. Comme souvent dans les parcs d’Afrique du Sud, il y a ces « day use », des lieux consacrés au visiteur journalier, ils sont généralement équipés d’eau, de BBQ, de sanitaires et même, comme ici, parfois d’une piscine. Du coup, c’est ainsi que nous allons passer les trois journées à Mountain Zebra ; un peu de safaris, un peu de repos. Et le soir, nous nous stationnons à environ un kilomètre de l’entrée du parc le long de la route d’accès pour bivouaquer. En ne dormant pas dans le parc, nous économisons 400 Rand par nuit, soit 1200 en 3 nuits, environ 100 francs. Et le camping se trouvant à peine à 18km de la porte du parc, ce n’est pas que nous dépensions le budget camping en essence, alors c’est tout bénéf pour nous dans ce parcs.

Durant les parties de safari, nous avons tenté de repérer les lions et les guépards, les deux seuls félidés présents ici, mais nous n’allons pas être chanceux sur ce coup là. Pas grave, le parc est vraiment splendide, les environs magnifiques et les hordes d’animaux bien présents. Nous découvrons également de nouvelles sortes d’animaux comme le Zèbre de Montagne du Cap, beaucoup plus court sur patte que le traditionnel zèbre que l’on connait, mais aussi les gnous qui, ici, ont une crinière blonde, une queue touffue et des cornes plus imposantes que celles de gnous bleus. Entre la diversité d’antilope et la beauté du parc, nous sommes plus qu’enchantés d’être venu ici. Et même si aujourd’hui il fait près de 35°, la nuit la température chute rapidement et le sommeil est bon.

Voilà, nous déjà dimanche 12 mars et nous voyons la fin de ce voyage arriver à grands pas. Suite au diverses expériences de ces dernières semaines nous avons un plan de fin qui se met gentiment en place, nous commençons à imaginer comment nous souhaiterions que cela se termine et prenons gentiment les décisions allant dans ce sens, mais rien n’est encore vraiment définit, alors on ne dévoile rien pour le moment. Car entre maintenant et le retour en suisse, il pourrait bien y avoir une visite de la maman de Claire qui risquerait de nous trainer là où on ne s’attendait pas, ou du moins pas de cette manière-ci, et peut-être des envies qui changeront à l’approche du retour. Donc pour l’instant, restons concentrés sur la prochaine destination, Addo Elephant National Park, avec normalement la rencontre de voyageurs français prévue au programme.