Villa de Leyva nous garde, et les enfants retournent à l’école. Du 11 au 17 mai 2015

Nous arrivons, lundi soir, à Villa de Leyva et ce ne fut pas sans peine entre Monquira et Santa Rosa. Près de 20km de piste, parfois terriblement défoncée, ce qui nous a valu de toucher de réservoir de carburant et deux fois la roue de secours. Peut-être aurions-nous pu passer par Tunja, là où la route est asphaltée. Peu importe, nous y sommes et trouvons rapidement un lieu pour bivouaquer, sur le parque Narino. Depuis là, nous avons un peu tout à proximité comme les magasins de légumes, une quincaillerie (finalement utile pour réparer le klaxon) et quelques restaurants. Peu après notre arrivée, Jil nous a rejoints et nous allons passer quelques jours en sa compagnie. Voyageant seul, il apprécie la compagnie d’autres voyageurs, et nous-même nous apprécions sa présence discrète et il faut dire que les enfants adorent passer du temps avec lui.

A peine sommes-nous installés que de nombreux colombiens s’arrêtent pour nous questionner sur nos origines, le temps de voyage et les destinations. Ils semblent très curieux et très intéressés. C’est finalement la rencontre avec Alvaro qui sera celle qui nous apportera le plus, et quel plus. Il se propose directement de nous retrouver le lendemain matin pour faire une visite des alentours de la ville. Il a travaillé de nombreuses années dans le tourisme et parle un peu de français. Il dit vouloir prendre du plaisir en partageant ce qu’il connait avec des gens de langue francophone.

Le lendemain matin, lorsqu’Alvaro arrive, nous lui faisons part de notre envie de scolariser les enfants durant 3 jours dans une école de la ville. Il nous propose directement de nous rendre à l’école où son fils y a fait ses classes. La directrice de l’établissement accepte sans soucis et prenons rendez-vous pour mercredi matin. En attendant, nous repartons avec Alvaro dans la voiture de Jil et nous avec notre Rhino sur des routes de gravier en direction de la Villa Terracota. Cette maison, entièrement faite de terre cuite, a été pensée et réalisée par et pour l’architecte colombien Mendosa.

????????????????????????????????????

1 terracota (2)

Cette bâtisse est absolument superbe. Les lignes sont enchanteresses et le design réfléchi. Par exemple, l’arrière de la maison fraichement réalisée représente un dinosaure.

????????????????????????????????????

L’intérieur comme l’extérieur de cette maison vous laisse sans voix ! Chaque pièce et chaque coin sont faits de lignes harmonieuses et surprenantes. Mais les images parleront mieux que mes mots.

????????????????????????????????????

Nous continuons notre route en passant par un champ fait de 54 pierres posées par la population indigène des Muiscas (oui oui, presque comme whiskas) 700 ans avant notre ère et servant à la compréhension du soleil, des heures et des saisons.

????????????????????????????????????

Toutes ces visites sont agrémentées par Alvaro qui nous rend tout cela vivant. Sa présence est appréciable et il faut dire que ce n’aurait pas été facile de trouver ces endroits sans lui.

La prochaine destination est El Fosil. Comme son nom l’indique, ce musée expose des centaines de fossiles retrouvés dans le lit de la rivière, qui était un canyon sous-marins (océan) il y a 140mio d’année.

????????????????????????????????????

Nous allons passer encore 6 jours de plus à Villa de Leyva, sans pour autant y faire des activités spéciale. Tout d’abord, du mercredi au vendredi, nos journées sont rythmées par l’école des enfants. Ils débutent à 7h du matin pour terminer à 13h30. Nous faisons cette démarche pour plusieurs raisons : l’intégration des enfants dans un système différent, l’apprentissage de l’espagnole en immersion (une réussite complète), et la possibilité de se faire des copains pour une courte période.

Les enfants sont enchantés de cette expérience et sont prêts à la renouvelée dans un futur proche. L’accueil fut généreux et tous les trois se sont fait des amis qui seront venus jouer au parc où nous résidions.

6 école (2)

????????????????????????????????????

En parlant du parc, c’est celui d’Antonio Nariño qui nous héberge. Nous sommes ici comme à la maison. Chaque jour des gens passent, nous saluent, et parfois ceux que l’on a déjà vu viennent discuter un peu. Certains viennent même de l’autre côté du village pour nous voir, car ils ont entendu parler de nous par des amis à eux !

Nous nous trouvons vraiment dans une configuration type sédentaire. Nous avons nos repères (café, internet, maraicher, etc) et notre rythme donné par l’école.

Durant une matinée où les enfants étaient au collège, nous en avons profité pour monter à El Santo. C’est une statue que domine la ville et qui offre une superbe vue, bien que l’accès se mérite par une heure de montée abrupte !

????????????????????????????????????

Nous avons, chaque jour, une visite d’Alvaro. Il nous aide à trouver une bonne boulangerie, une assurance pour le véhicule, et vient nous dire bonjour, sans autre intérêt que celui-ci. Comme il vit seul ici, nous l’invitons à deux reprises pour manger avec nous, dont une fondue au fromage Tilsiter, qui appréciera plus de 20ans après la dernière qu’il a mangé en Europe.

????????????????????????????????????

Puis, à Villa de Leyva, nous nous promenons un peu chaque jour dans sa ville. Soit pour y découvrir de nouveau coin, soit pour y vivre notre petite vie de sédentaire, mais en tout cas nous apprécions ses bâtiments construits avec gout. L’architecture nous plait avec ses véritables charpentes boisées, des tuiles de terre cuite et non en tôle ondulée et ses balcons en bois. La ville est belle et ses places agréable, comme la place mayor.

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

Les après-midi, les enfants n’avaient pas l’école mais leurs copains. En effet, 3 petites tête blondes à peau blanche faisant un tour du monde en Casa Rodante (maison roulante), la sensation était faite ! Les enfants locaux en ont largement parlés à leurs parents et ont demandé, pour certains, de pouvoir venir au parc pour jouer avec nos 3 loulous. Ce qui fait que chaque après-midi où nous voulons faire une activité, nous finissons par rester pour que les enfants puissent jouer comme s’il était d’ici, de cette ville.

????????????????????????????????????

En parlant de sensation, pour la première fois nous avons vécu une invasion d’enfant dans Rhino. A la sortie des classes, chaque jour une nouvelle file se crée en bas des escaliers et nous devons parfois remettre de l’ordre en répétant : « 1 par 1 les enfants » !

????????????????????????????????????

Puis, pour finir le séjour ici en beauté, nous nous faisons inviter par Marie et Maurizio, les parents de Samuel, un copain d’école de Jimmy. Marie est Française de la région parisienne, Maurizio est colombien de Villa de Leyva. Ils vivent à peine à l’écart du centre urbain mais déjà au calme absolu. Après une dernière nuit mouvementée au centre-ville (le parque était calme toute la semaine mais bruyant le vendredi soir), le silence autour de la finca de Marie et Maurizio était le bienvenu.

En arrivant chez eux, nous découvrons les chevaux, les chiens, mais comble du tout pour les enfants, 1 bébé chat ! Dès lors, nous ne voyons presque plus les filles trop occupées avec les animaux et Jimmy, lui, occupé à jouer avec Samuel ! Pendant qu’entre adulte nous discutons des chemins qui nous auront amenés ici, Maurizio, lui, nous prépare un succulent Riz au Lait, aussi bon que ce que nous n’avions plus eu depuis notre départ de Suisse.

????????????????????????????????????

Nous voilà arrivés au dimanche matin, présent dans cette ville depuis une semaine. Après avoir dit au revoir à Alvaro la veille, c’est Marie et Maurizio que nous devons également quitter. Une nouvelle page se tourne dans le livre de cette aventure et de nouvelle qui s’annoncent. Mais en tous les cas, pour d’éventuels voyageurs futurs ou prochainement dans la région, n’hésitez pas à appeler Marie (3138697854) pour y faire un tour à cheval. Maurizio fait plus que du tourisme équestre, il vous propose de sentir la nature au travers des chevaux et vous mène vers des lieux forts en énergie. Et si vous souhaitez être au calme, dans un milieu agréable, vous pouvez bivouaquer chez eux (20’000pesos si pas de tour à cheval) avec un véhicule jusqu’à 7.50m.

PHOTO BIVOUAC GPS : 5.64206 ; -73.55571

????????????????????????????????????

Nous débutons les villes typiques par Barichara et Guane. 9 et 10 mai 2015

Samedi matin, nous quittons San Gil pour remonter un peu plus haut, à 1300m d’altitude. La route menant à Barichara est très agréable à faire, les paysages sont vallonnés et la terre y est rouge. L’arrivée dans la ville ne fut pas des plus simples, certaines rues étant inaccessibles pour notre véhicule, mais nous arrivons tout de même à l’endroit de bivouac conseillé par de nombreux voyageurs, au mirador. En arrivant sur place, nous comprenons le succès de ce bivouac, offrant une superbe vue sur la vallée.

1 bivouac (1)

L’après-midi, nous décidons de marcher jusqu’à Guane, petit village adorable où se trouve un mini musée archéologique et sur la civilisation local. Nous nous rendons là-bas à pied, par le sentier de 8km, assez facile et très joli. Au milieu de la nature, des murs de pierres sèches et des animaux de ferme, il est vraiment agréable à faire.

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

Et Guane, lorsqu’on y arrive, avec ses ruelles construite en pierres taillées donne une impression de village resté bloqué dans le temps. Les quelques vieilles Renault stationnées ici ne font que renforcer cette impression.

????????????????????????????????????

Les maisons sont peintes en blanc, comme beaucoup de villes coloniales typiques. L’église trône fièrement en face de la place du village, là où nous nous arrêtons un moment afin de nous relaxer et de laisser les enfants jouer.

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

Le musée est vraiment petit, minuscule, mais expose des milliers de fossiles retrouvés dans le lit de la rivière au fond de la vallée. Quelques pièces d’archéologie de la civilisation antique de Guane sont également exposées avec une momie. Mais ici, aucune photo n’est permise !

Après cette petite visite, nous retournons en bus sur Barichara, reprendre nos quartiers avec vue imprenable, dont nous profitons allégrement pendant le repas.

????????????????????????????????????

C’est dimanche matin que nous partons à la visite de Barichara et ses ruelles blanche en pente, laissant de belles vue en hauteur sur les toits de la ville.

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

Jil était venu ici un jour de semaine et nous avait dit y avoir trouvé une ville morte, sans avoir croisé qui que ce soit et cela rendait la ville peu attrayante. Nous, nous avons la chance de croiser plein de monde. Nous passons de nombreuses minutes, par exemple, avec Rodolfo et sa famille, en visite de la ville également. Ils sont venu nous parler par curiosité et son très gentil, comme à chaque contact avec les colombiens.

????????????????????????????????????

Puis, nous continuons notre visite en passant par les 4 églises et chapelles de la ville. Chacune à son charme, et celles occupées sont pleines, c’est dimanche matin dans un pays latino-américain.

8 églises (1)

Nous déambulons durant une heure et demie dans cette ville que nous apprécions énormément. D’une ambiance calme mais présente, remplie de petit magasins en tout genres (certes pour les touristes mais tout de même jolis), Barichara nous donne une sérénité et un bien être que nous apprécions chaque seconde. Nous flânons dans les rues et dégustons chaque petit point de vue aux coins des maisons, aux alentours des parcs et au bord du canyon, proche des miradors.

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

????????????????????????????????????

Vraiment, Barichara nous laisse une très belle impression et si vous avez la possibilité de la visité en week-end, vous aurez l’avantage d’y voir une vie locale et touristique donnant vie à ce lieu.

 

Un vol en paramoteur ! Du 3 au 9 mai 2015

Au lendemain de notre retour à la Ciudad Perdida, nous quittons le village de Taganga, Jil et les Castagna en direction de San Gil. Sur le chemin, nous prenons encore plus la mesure de la gentillesse colombienne. Accompagnés de Ornela et Oscar, un couple italien voyageant en autostop et que nous avons pris à Taganga, nous roulons au Sud jusqu’à Cuatro Vientos, où nous y passerons la nuit, puis jusqu’à San Martin.

Dans ce village sans intérêt de prime à bord, ce qui ne devait être qu’un simple arrêt pour acheter des légumes et dîner se transforma en une rencontre génial et une proposition inhabituelle. Alors que j’étais retourné à la petite épicerie pour acheter des œufs, un homme arrive et se mets à me parler en espagnole, puis après quelques mots, comprend que je parle allemand (au moins un peu) et nous débutons un échange dans la langue de Goethe. Arthuro, de son prénom, m’explique que sa maman est allemande et son père colombien, qu’il est propriétaire d’une entreprise de forage et qu’il nous invite à voler avec son paramoteur, là tout de suite ! D’abord un peu perplexe à l’idée de me retrouver en vol avec quelqu’un que je ne connais pas, avec une qualité d’entretien de l’appareil que je ne connais pas plus, nous nous sommes rendus au camping-car afin de prolonger un peu la discussion. Suite aux échanges, nous nous sentons en confiance et acceptons. Il nous dit de patienter un moment puis, 10 minutes plus tard, revient avec son para, son fils et un ami. Nous les suivons et arrivons au milieu de champs de pâture perdu dans la campagne de San Martin.

DCIM100GOPROGOPR1779.

.

Nous passons rapidement aux choses sérieuse, Arthuro n’est pas du style à trainer, et il tient plus cela de sa mère allemande que de son père colombien (sans préjugés aucun). Après quelques rapides préparatifs, je suis le premier à embarquer. Incroyable, cette sensation de vol en parapente propulsé par une hélice est unique, nous n’avions jamais vécu un truc pareil. Et la plaine de San Martin se prête assez bien au jeu, offrant une vue plutôt dégagée sur l’étendue des champs de pâture, et quelques plantations de palmes. Nous volerons à tour de rôle, Jimmy étant accompagné par Carlos, l’ami d’Arthuro, et Amélie par Ornela. Elle n’a pas froid aux yeux cette choupette, même lorsqu’il faut monter sur la moto pour se rendre au lieu de décollage, distant de 300m. Seule Soraya, n’ayant que peu confiance en ces engins, n’aura pas volé.

2 vols (1)

2 vols (6)

2 vols (10)

2 vols (15)

2 vols (12)

Après cette expérience, Arthuro s’en est allé rapidement, la nuit tombant. Il a ramené son para en volant et viendra chercher sa remorque demain, avec son fils déjà reparti sur un chantier.

Le lendemain, la famille Nunez revenue, nous leur proposons un café et passons près d’une heure à discuter, Christian, le fils, m’aidant à réparer notre pulverisateur. C’est autour du café qu’Arthuro nous explique qu’il a vécu 11ans en Allemagne et travaillé pendant 33 années. Ce qu’il voulait dire par là c’est que le rythme que nous avons en Europe est sauvage, que nous travaillons moins d’heures qu’ici, en Colombie, mais que nous n’avons ni repos ni tranquillité. « Et, en Europe, ne mettez surtout pas une main dans la poche », nous dit-il, « alors qu’ici tout le monde s’en fiche ». Il est heureux d’être revenu en Colombie et son fils Christian, lui, rêve de voyager dans le pays où il a passé ses 7 premières années, mais le fera pour des vacances, rien de plus. Cet échange avec eux nous a beaucoup touché et ces deux hommes sont vraiment bon et leur gentillesse est purement gratuite, une chose qui manque à ce monde.

DSC_0167

Les Nunez repartis au travail, nous reprenons la route en direction de San Gil, fort d’une rencontre inoubliable. Toujours accompagnés d’Ornela et Oscar, nous ferons une dernière halte avant San Gil, à Los Santos. Nous y passons peu de temps mais juste assez pour admirer le canyon de Chicamocha et nous balader dans les ruelles du village typique et 100% sans touristes. Les villageois nous ont dit qu’ils n’avaient jamais vu de camping-car ici.

3 canyon (1)

3 canyon (3)

3 canyon (6)

Mercredi, nous arrivons à San Gil et déposons nous autostoppeurs italiens. Eux vont rester quelques jours ici et devraient travailler dans une finca de la région. Nous, nous réalisons que nous avons oublié notre livre d’or chez les Castagna en quittant Taganga. Nous leur téléphonons et apprenons qu’ils sont à San Gil. Du coup, nous aurons passé la soirée avec eux avant qu’ils ne repartent le jeudi matin et c’est les larmes aux yeux que nous leur disons au revoir. Ils viennent de nous apprendre que pour eux le voyage se terminera fin aout. Ils n’ont plus gout au voyage, le mode de vie ne leur convenant plus, ils pensent avoir autre chose à vivre de retour en France. Mais jusque-là, bons vents à eux jusqu’à Montevideo et merci pour ces belles rencontres…

4 divers

Jeudi, nous le consacrons à des tâches administratives et ménagères. Il y a, tout d’abord, l’école des enfants, ce que nous faisons chaque matin 5 jours par semaines. Puis, il y a les divers contacts au travers de facebook, skype, whattsapp, ou encore par courrier électronique. Donc, nous avons utilisé la connexion de notre bivouac afin de répondre aux différentes demandes de futurs voyageurs qui nous avaient contactés. Aussi, nous avons fait 6 heures de nettoyage dans Rhino. Imaginez ce que veut dire 6h pour 14 m2 et 30 m3 ! Ce fut les nettoyages de printemps.

Vendredi, nous décidons d’aller voir les chutes de Juan Curi. Jil, qui était monté à Barichara avec les Catagna, nous a rejoint pour faire la visite ensemble. Les chutes de Juan Curi sont faites de plusieurs chutes, dont la plus grande serait haute de 180m. En tous les cas, elles sont superbes. Mais attention, pour y accéder, il y a deux possibilités. La première entrée, côté San Gil, donne un accès pavé aux chutes et ressemble plus à une balade en sentier aménagé qu’à une aventure (très facile d’accès). La deuxième entrée, celle que nous avons prise, vous amène aux chutes par des chemins de terre escarpés, traversant des petits cours d’eau vous mouillant les chaussures et l’arrivée aux chutes se méritent.

5 chemin (1)

5 chemin

Une fois le chemin fait, nous arrivons à la première chute. Haute de quelques dizaines de mètres, il est possible de se baigner dans son bassin de réception.

6 baignade (1)

6 baignade (3)

Puis, nous montons ensuite vers la deuxième chute accessible, beaucoup plus haute et dans un environnement superbe. Là, les yeux se régalent !

7 chutes (1)

7 chutes (2)

Depuis là également, il est possible de se pencher au-dessus de la première chute d’eau en contre-bas, le regard surplombant la chute et le bassin de la première baignade.

8 surplomb

La Colombie n’offre aucun répit. Elle est si riche, d’une beauté exceptionnelle, et habitée par des gens tellement aimable. Il est impossible de ne pas se faire proposer de l’aide, à chaque rencontre. Et attention, ce sont des propositions gratuites, au contraire de l’Amérique centrale, de la pure gentillesse. Nous vivons une expérience franchement dépaysant. La Colombie ne ressemble en rien à nos pays d’Europe, tant visuellement que dans l’échange humain. Nous nous réjouissons de vivre la suite, qui sera, après une nuit au pied des cascades, la visite des environs de Barichara !

9 cascade