De retour en Afrique du Sud avec de belles surprises. Du 28 février au 2 mars 2017

A l’heure de passer les douanes namibienne et sud-africaine, nous sommes détendus et savons que cela ne sera pas compliqué. Plus que cela, on se dit que c’est l’occasion rêvée de faire le point sur notre visa sud-africain. Valable actuellement jusqu’à la mi-avril, Claire propose de demander au douanier s’il serait d’accord de nous redonner 3 mois à partir de notre entrée du jour, ce qui nous laisserait la liberté de sortir et entrer à nouveau jusqu’à fin mai. Arrivés devant le douanier, Claire demande donc avec un grand sourire : « seriez-vous d’accord de nous redonner 3 mois » ? A cela, le douanier répond : « mmMMouimmm » ! Une espèce d’acquiescement totalement informel auquel Claire ne réagit aucunement en se disant qu’il a très bien compris la question, que s’il décide d’accepter il ne veut en tout cas pas que cela s’entende trop dans le bureau. Au moment où il tamponne le premier passeport, nous passons tous la tête au-dessus du comptoir pour voir la date qu’il inscrit ; 29 mai 2017 ! Yepaaaaah, nous avons exactement ce que nous espérions, un visa qui nous donne la possibilité partir dans d’autre pays limitrophes sans se poser la question du type de visa que nous aurons lors du retour dans le pays pour mettre Rhino sur le bateau.

La première surprise lors de ce retour en AS va laisser place à un deuxième moment qui nous encourage dans cette décision de changement d’itinéraire. Nous arrivons assez tard à Upington tout en sachant que nous trouverions une station-service pour bivouaquer en transit. Mais culottés comme jamais, nous nous rendons à l’aéroport afin de leur demander s’il serait possible d’y stationner la nuit. A l’extérieur de la ville et sans vols prévus durant la nuit, on s’est dit que ce serait un bon plan pour un transit. Les chargés de sécurité ont accepté la demande de l’agente présente à l’entrée après insistance de celle-ci, en expliquant que nous sommes suisses et voyageant depuis trois ans avec notre hôtel derrière nous ! Une nouvelle nuit gratuite, en sécurité et au calme, génial !

Bon, comme on est lancé, on se dit mercredi matin qu’on se rachèterait bien du crédit afin d’avoir un peu de data sur nos smartphone, puis étant tombés sur une station-service avec un coin shopping de la marque Woolworths (avec du bon pain) on se ferait même un petit déjeuner avec des croissants, c’est la fête je vous dis ! Nous déjeunons sur la route pour le parc Kgalgadi dans le Kalahari. Nous arrivons dans ce parc sud-africain et botswanais en milieu de journée, et il fait déjà si chaud (34°) que nous commençons par plonger dans la piscine du complexe lodge/camping de Twe Rivieren. Nous partons vers 15h pour commencer le premier jour de safari dans ce parc. Ici, il n’y a pas d’éléphants, pas de buffles ni d’énormes hordes d’animaux. Par contre, il s’y trouve tout un tas de félins, dont le guépard que nous voudrions encore voir à l’état sauvage.

Une des premières constatations que nous faisons en arrivant est que la route dans le parc est méchamment ondulée, et c’est bien le plus mortel que Rhino ait à subir… Nous roulons donc très lentement, au point que cela nous semble parfois interminable, et nous voyons très peu de vie sauvage. Heureusement le paysage est beau et quelques oiseaux ainsi que des gnous nous rendent cette lenteur un peu plus intéressante.

Nous savons, après avoir vu sur le panneau du camp de Twe Rivieren, que des lions et des guépards ont été vus dans la portion de route que nous pensions faire ce soir. Soudain, nous voyons trois véhicules arrêtés sur le côté de la route, il y a des lions ! Plus précisément, nous voyons un mâle, deux femelles adultes et deux jeunes plus vraiment lionceaux mais pas encore vraiment juvéniles. Nous sommes aux anges, ils ne sont qu’à quelques mètres de nous !

Nous restons un petit moment pour les observer en espérant voir un peu de mouvement, mais à part le lion qui se lève pour se déplacer d’un mètre cinquante et une lionne de 5 mètres, rien. Alors on se dit que l’on peut aussi bien avancer encore un peu, et qu’on les reverrait certainement au retour puisque notre route repasse forcément par là. Mais les quelques kilomètres que nous faisons contre le Nord ne sont pas concluant en terme de vie sauvage et comme il est déjà tard, nous faisons demi-tour en nous rendons à nouveau vers les lions. Nous les retrouvons quasi à l’identique qu’une demi-heure auparavant, amorphes. Une dame avec la fenêtre ouverte nous interpelle et nous demande si nous avions vu les guépards un peu plus au Sud en montant. Non, bien sûr que non, il y a des guépards !? Elle nous indique comment le trouver s’ils sont toujours là, à environ 9km du lieu où nous sommes. Ils sont 5, sous un arbre, mais assez éloignés de la route, peu visibles. On prend quand même notre chance, on se dit que la journée est presque terminée et que nous serions bien heureux de la terminer avec des guépards, alors nous quittons les lions paresseux.

A l’approche de l’endroit indiqué, nous commençons à scruter le dessous des arbres, mais ne trouvons rien. Nous continuons nos recherches avec un deuxième véhicule arrivé peu après nous. Nous finissons par les voir, au loin, très loin, et il faut bien les jumelles pour les voire ou le zoom de l’appareil photo. Mais peu importe, ils sont là, 5 spécimens sauvages, nos premiers guépards en liberté !

Le deuxième véhicule présent fait preuve de peu de patience et repart 3 minutes à peine après son arrivée. Nous, nous espérons les voir bouger un peu et qu’ils se mettent à la lumière du soleil. Mais le temps passe, il est17h45 et cela fait bien 20 minutes que nous les observons sans qu’ils ne soient très actifs. A 19h le parc ferme ses portes et il nous faut au minimum 30 minutes pour les atteindre, en comptant sur aucun souci technique. C’est à ce moment que l’un d’eux décide de s’avancer un peu et de se mettre au soleil, mais passe derrière un arbre alors nous déplaçons Rhino d’une trentaine de mètre, ce qui va s’avérer être les trente mètres les plus importants de nos safaris.

Les guépards passe l’arbre et ces congénère le suivent, ils sont maintenant les 5 bien visibles mais toujours à environ 200m.

Toujours le même guépard, peut-être le chef de meute, commence à s’avancer comme pour traverser la plaine qui le sépare de nous.

Il s’approche toujours plus, et les 4 autres semblent prendre le même chemin que lui. Nous retenons tous notre souffle et croisons les doigts pour qu’ils gardent le cap qu’ils ont pris, centré sur nous.

Et c’est le cas, le premier arrive à une quinzaine de mètre de nous, les autres suivant juste derrière.

Mais le plus beau est encore à venir… ils se couchent sur la route, juste devant nous, et deux des mâles viennent même sentir l’arbre juste à côté de nous. Ils sont là, 4 mètres à peine nous séparent d’eux, c’est un moment de pures émotions, nous sommes comme des piles chargées à bloc, de vrai boules de nerfs !

Il est 18h05 et nous ne voulons pas partir. D’ailleurs, nous ne pouvons pas, ils sont couchés au milieu du passage et ne semblent pas vouloir se déplacer. Nous dégustons donc simplement ce moment de bonheur pur, ce moment dont nous avions rêvé tant de fois.

C’est vers 18h20 qu’ils reprennent de l’activité. Ils quittent la route pour remonter la colline au soleil couchant.

C’est à ce moment que nous nous décidons à reprendre la route, après une heure partagée avec ces splendides chats géants, un moment qui nous prouve encore que notre décision fut la bonne, revenir en Afrique du Sud, écouter nos désirs, notre cœur. Nous atteignons la porte à 18h57, 3 minutes avant la fermeture, juste à l’heure… parfait !

Bon, depuis trois jours il y a eu un sacré paquet de kilomètres, d’heures de route et, depuis quelques semaines, une tonne d’événements. Il est donc temps de se reposer une peu, disons plutôt de se poser. Alors, c’est l’entière journée de jeudi que nous passons juste après la porte d’entrée du parc, dans le « day use area» entre école, fitness, détente et, surtout, la piscine au moment le plus chaud de la journée !

14 piscine

On écoute notre cœur ! Du 26 au 28 février 2017

Cela fait à peine deux semaines que nous sommes en Namibie et, pourtant, nous avons déjà vu un paquet de splendides paysages. On ne nous avait pas menti, ce pays a quelque chose d’unique, spécialement lorsque l’on parle de ses dunes de Sossusvlei. La gentillesse des namibiens est aussi à relever. Mais cela fait quelques jours que quelque chose nous trotte dans la tête ; et si nous retournions en Afrique du Sud ?

Cette idée peut paraître folle, mais elle donne tout son sens lorsque l’on se met à écouter son cœur et les arguments qui en viennent. Depuis la nouvelle pour nos visas à Cape Town, il y a comme une déception qui nous habite, je m’explique : Si nous tournons en Namibie et au Botswana maintenant, il n’est pas sûr que nous puissions encore visiter l’Afrique du Sud après puisque nos 90 jours annuels seraient dépassés et que nous serions tributaires du douanier pour obtenir plus de 7 jours de transit. Et nous comptions vraiment sur l’idée de pouvoir visiter encore quelques parcs sud-africains. Nous avions quitté ce pays pour la Namibie puisque Sébastien nous y rejoignait, et c’est absolument avec un immense plaisir que nous l’avons fait. Mais Comme nous sommes à Windhoek, donc finalement pas si loin d’un retour en Afrique du Sud (800km), on s’est permis d’écouter notre cœur et les arguments suivant :

  1. L’envie de revenir dans un pays où nous avons l’impression de ne pas avoir eu le temps de faire ce que nous devions y faire
  2. Nous sommes venus en Afrique avant tous pour les animaux qui s’y trouvent. Et pour cela, l’Afrique du Sud est bien garnie, et pour bien moins cher que la Namibie et Le Botswana, d’autant plus que nous avons le passe WildCard.
  3. Dans le Nord de la Namibie, proche de l’Angola, il semblerait que la possibilité, même petite, d’attraper la malaria est présente.
  4. Actuellement, le Caprivi strip et le Botswana croule sous des trombes d’eau est de nombreuses inondations ont coupé les routes. Des connaissances néerlandaises sont bloquées actuellement entre deux routes coupées.
  5. Dû aux inondations, les routes du Botswana sont rendues « dangereuses » car les nombreux nids d’autruches sont remplis d’eau et il est impossible d’en définir la profondeur

C’est donc décidé, nous descendons à nouveau sur l’Afrique du Sud et si le cœur nous en dit le moment venu, nous remonterons au Botswana et en Namibie plus tard.

Cette décision c’est finalisé dimanche, le jour suivant le départ de Seb. Nous avons passé l’ensemble de cette journée à bichonner notre Rhino, à le nettoyer dedans comme dehors, à faire quelques entretiens techniques, et ça nous a fait drôlement du bien. Nous reprenons la route lundi matin, mais commençons par faire deux arrêts techniques à Windhoek pour réparer nos deux roues de secours plates, et recoller le pare-brise qui tient grâce à une spanset ! Une des deux roues est réparable facilement car ce n’est que la valve qui s’était éventrée. La deuxième a, malheureusement plus souffert. Le chef d’atelier me dit que le trou est trop gros pour le réparer de manière fiable mais accepte de le faire lorsque je lui dis que je ne l’utiliserai qu’en cas d’urgence. Nous repartons avec deux roues utilisables pour 10 francs. Ensuite, c’est chez Namibia Glass que nous allons recoller le pare-brise. Cela nous prendra 4h, car le chef d’atelier nous dit que c’est sûrement une des raisons qui a fait que la précédente colle n’a pas tenu, le fait que l’autre atelier nous ait laissé partir à peine une heure après la pose…

Voilà, nous pouvons maintenant y aller, en route pour l’Afrique du Sud. Nous nous dirigeons vers la douane de Nakop et faisant escale vers Asab pour la nuit. La route se passe sans difficultés et nous nous présentons à la douane mardi en fin d’après-midi. En la preuve que notre décision était la bonne, nous aurons même droit à une surprise en Afrique du Sud…

Du Spitzkoppe à Windhoek. Du 22 au 25 février 2017

Cette journée de mercredi commence un peu comme beaucoup d’autres… par une panne. Pour la deuxième fois en une semaine, la batterie n’a plus assez d’énergie pour démarrer le moteur, il est donc venu le temps de la changer. En même temps, on peut aussi se dire qu’après 4ans de bons et loyaux services notre batterie a le droit de rendre l’âme.

Et pendant que je suis au garage, Claire et Seb font des courses pour ces prochains jours. Et l’accord était qu’ils m’envoient un message quand ils seraient prêts. Du coup, une fois que je finis avec les travaux je vais encore faire le plein d’essence, puis le plein d’eau en me disant que Claire et Seb n’avaient pas encore finit. Sauf qu’en arrivant au supermarché, je trouve Seb seul devant le bâtiment. Il me dit que Claire cherche un moyen de me joindre car ils ont fait zéro pointé ce matin. Ils étaient partis sans téléphone pour me joindre ni argent pour payer les courses !

Bon, une fois les courses payées et le tout rangé, nous mettons cap sur Spitzkoppe. Le Gross Spitzkoppe est le pic le plus élevé de Namibie avec 1784m. Le parc dans lequel il se trouve est géré par la communauté locale. Le constat est identique à toute la Namibie que nous avons fait jusqu’à maintenant : les prix sont élevés en comparaison au coût de la vie et il n’y a pas de politique de prix familiale. Mais le deuxième constat est le suivant : le parc du Spitzkoppe est splendide. Nous arrivons dans un décor de type Katatjutas en Australie, en plus petit certes, mais l’endroit est magique, le bar/restaurant donne l’impression d’être en vacances, le paysage est surprenant et le site de camping est perdu dans le parc donnant l’impression d’être en camping sauvage.

Nous restons encore l’entière journée de jeudi, vacillant entre farniente, bar et une petite excursion guidée dans la partie réserve du parc. Le guide nous y présente quelques peintures rupestres et nous y voyons quelques zèbres dans un joli décor de verdure.

Vendredi matin, nous repartons tôt en direction de Windhoek. C’est que Seb repart déjà demain et nous voulons être proches de l’aéroport sans être dans la ville même. Nous trouvons une lodge avec une Game Reserve privée dans laquelle Seb pourrait y voir quelques animaux locaux, ce que nous n’avions pas planifié mais qui semble parfait pour terminer cette visite Namibienne. Pour se rendre à Dusternbrook, il faut emprunter une piste de 18km et deux passages à gué avec heureusement peu d’eau ce jour-là. Sur la route, Seb y voit ses premiers Kudus, phacochères et même des girafes ; génial !

En arrivant à la Lodge, nous sommes enchantés par le lieu, par l’ambiance et cette nature luxuriante. Nous décidons de faire un écart conséquent et de passer ces dernières 24h avec Seb dans ce magnifique endroit. Et bien entendu, même si on n’est pas toujours d’accord avec cette pratique, il est dur de toujours se privé de belle chose comme une sortie 4X4 pour voir des guépards et des léopards de tout prêt, dans un enclos de la taille de deux terrains de foot, voire trois. Ces animaux sont dans presque toutes les fermes touristiques namibiennes, c’est une pratique standard ici que de détenir des félins.

C’est donc le tour que nous faisons cette après-midi. Dès que les véhicules arrivent à la porte de l’enclos des guépards, ceux-ci sont présents et attendent avec impatience l’entrée des nourrisseurs. Et là, vous auriez dû voir la tête des enfants. Leurs yeux pétillaient et leur excitation était dure à contenir. Les guépards nous suivent sur la piste 4×4 jusqu’au lieu de nourrissage.

Pendant que les guides nourrissent les félins, nous pouvons les observer à moins d’un mètre des véhicules parfois. Nous les entendons miauler tels des chats domestiques, et avons régulièrement des contacts visuels avec eux. Il faut le dire, peu importe la dimension éthique de cette pratique, nous vivons un moment splendide au contact de ces animaux mythiques des savanes africaines.

Les guépards ont un caractère assez docile. Ils ressemblent beaucoup aux chats que nous avons et se laissent très facilement approcher. Ils viennent se faire caresser vers les guides et ne présentent aucune agressivité. Ce qui n’est pas le cas du prochain pensionnaire que nous allons voir. Le léopard reste très sauvage même en captivité, et cela se voit dans ses yeux. Il ne faut donc pas sortir les bras, les mains ou la tête des véhicules. Pour l’observation, nous restons tout de même à distance, quelques mètres, même si le léopard s’approche parfois à environ deux mètres des véhicules pour obtenir de la nourriture. Un des guides dispose, en entrant dans l’enclos, de la nourriture sur un arbre. Le léopard nous fait donc profiter de ses talents de funambule. Et là encore, la similitude avec le chat est impressionnante. Agilité et mouvement sont en tout point similaire aux fidèles compagnons d’appartement. Par contre, la taille et l’agressivité du léopard n’incite pas à la caresse.

Nous sommes tous absolument enchantés de cette expérience et pouvons retourner à la lodge remplis d’émotions. Nous passons le reste de la journée en total chill-out, en décompression de ces 10 derniers jours bien rythmés. Un apéro, un peu d’internet….

8 Lodge

Ce soir, comme c’est le dernier avec Seb, nous avions planifié de manger au restaurant, une dernière folie avant qu’il ne ‘en aille. Nous mangeons à la lodge un repas délicieux dans un cadre de type colonial. Vraiment, la lodge dans laquelle nous sommes arrivés nous enchante, et elle donne envie de refaire un jour l’Afrique ainsi, logés dans ces lieux au milieu d’étendue de savane et parfois de verdure comme ici. Le seul bémol, c’est qu’en Afrique il y a des bêtes de toute sorte. Et une fois les enfants couché, Seb et moi voulions encore boire une mousse histoire de passer un peu de temps ensemble avant son départ de demain. Sauf qu’après quelques minutes, une grosse bête totalement dégueu nous passe devant les pieds. A bien l’observer, avec ses 8 pattes, son arrière-train gros comme une balle de ping-pong et des mandibules de la taille d’un javelot, on se dit avec Seb que trainé dehors en compagnie de ce bestioles ne nous dit rien de très encourageant. On finira donc nos bière debout, dans la lumière de la lampe qui claire bien le sol, et iront nous coucher plus rapidement que prévu ! (mort de rire)

Nous voilà maintenant à samedi matin, le dernier à 6 dans Rhino ! Avant de prendre la route pour l’aéroport, Seb doit encore faire sa valise, puis nous faisons un petit tour à la marre aux hippopotames de la lodge.

La route jusqu’à Windhoek se passe très bien et nous arrivons même très en avance sur l’heure prévue. On en profite pour se faire un dernier resto à l’aéroport et on savoure ces derniers instants ensembles. Il faut dire que ces 11 jours ont été intenses, vécu à un rythme soutenu, et avoir deux heures à tuer avant que Seb ne prenne son avion nous permet de redescendre et faire comme un pas de retrait nécessaire. Les journées en sa présence ont été géniales, et sa personnalité calme et positive nous a fait le plus grand bien. Si tous ces problèmes techniques étaient survenus sans sa présence, il y aurait eu comme de l’électricité dans l’air. Mais là, avec son positivisme à tout va il m’a permis de calmer le jeu, la preuve en est avec ce fou rire lors de la dernière crevaison avant Sossusvlei. Merci à lui pour cet enseignement qu’il nous a apporté par sa simple présence, en espérant en garder une fois parti.

D’ailleurs, il n’aura pas fallu longtemps pour mettre ça en pratique. Une fois les au revoirs faits, avec l’émotion nécessaire, nous partons pour Elisenheim afin de bivouaquer dans un camping avec toutes les commodités et la possibilité de tout sortir de Rhino pour un grand nettoyage. En nous garant sur la place de camping, un des pneus arrière pète et un sifflement strident se fait entendre. Très rapidement, je trouve la fuite et cela vient de la valve qui s’est éventrée. Le changement de roue se fait plutôt rapidement cette fois-ci et honnêtement je suis très content que cela soit arrivé ici, et pas 20 km plus tôt au milieu de Windhoek, une ville pas très sûre…

Voilà, finalement ce n’est pas si dur de positiver.